Mecha Producer DIY 6 in 1, le test

Ce n’est pas un multirotor classique que je me suis amusé à essayer, mais un jouet, ou plutôt 6 jouets en 1 ! C’est du moins la promesse de Mecha Producer : être à la fois un nano drone, un avion, un tank, un aéroglisseur, un robot, un buggy. La base commune à tous les modèles ? C’est un composant électronique habillé dans un boitier en plastique vert, avec une batterie intégrée, ainsi qu’une radiocommande petit format en 2,4 GHz mode 2 (gaz à gauche). Le reste ? Ce sont des pièces qu’il faut assembler pour créer chaque véhicule. Notez que ce DIY 6 in 1 m’a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-moi si vous pensez que la pratique a influencé mon jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

La boite du DIY 6 in 1 est assez grande, livrée avec une documentation en anglais et en plusieurs volets, et des planches d’autocollants pour habiller les véhicules. La base commune à tous les appareils repose sur une radiocommande tout petit format qu’il faut équiper de 3 piles AAA. Elle est appairée d’usine au contrôleur, un composant électronique qui comprend un IMU pour stabiliser les véhicules, et de quoi alimenter les moteurs brushed via des prises à 2 pins. Un connecteur microUSB permet de recharger la batterie. Un interrupteur allume et éteint le contrôleur.

Comment ça fonctionne ?

Les moteurs qui actionnent, selon le cas, les hélices, les roues ou les chenilles, sont branchés sur les prises du contrôleur. Comment ce contrôleur reconnaît-il la configuration et gére-t-il les moteurs en conséquence ? Il est capable de détecter combien de prises sont utilisées, lesquelles, et dans quelle position il est allumé. Ces informations lui permettent de démarrer en mode drone, voiture, tank, etc. La documentation décrit, avec des schémas à la Ikea, comment monter chaque véhicule (c’est facile) et dans quelle position placer le contrôleur.

Oui mais…

Malgré des lettres A et B indiquées sur le boitier, ce n’est pas toujours très clair : attendez-vous à ce que le montage ne fonctionne pas, parfois. Dans ce cas, il faut débrancher le contrôleur et tenter d’autres branchements. En tâtonnant, on finit par y parvenir. A noter qu’un bouton de la radiocommande permet de choisir parmi 3 puissances. Selon le véhicule choisi, il faut adapter la puissance… Avant tout, il faut recharger la batterie, via le câble microUSB vers USB fourni.

Le nano drone

Je commence par l’appareil qui me semble le plus amusant. Sur le contrôleur de vol viennent se brancher 4 bras, leurs moteurs et leurs hélices. Cela suffit pour décoller, mais il est possible d’ajouter un carénage pour indiquer l’avant de l’appareil et 4 protections d’hélices. Comment ça vole ? Comme un nano drone d’entrée de gamme… C’est-à-dire qu’il est stable et maintient automatiquement sa hauteur, mais il peine à grimper. Il a parfois tendance à être déséquilibré. Mais globalement, il vole suffisamment bien pour s’amuser en intérieur dans un petit espace.

L’avion

C’est le montage le plus imposant, avec un fuselage, des ailes et un stabilisateur en mousse EPP. Le contrôleur de vol est à introduire à l’intérieur de la fente pratiquée à l’avant. Ensuite il faut rajouter deux des 4 bras, leurs moteurs et leurs hélices. Contrairement à ce qu’indique le manuel, il faut légèrement incliner le contrôleur de vol pour obtenir un résultat. Mais il reste décevant : les moteurs peinent à délivrer suffisamment de puissance pour assurer un beau vol, et les virages sont complexes à négocier. En intérieur, je ne suis pas parvenu à grand-chose. C’est mieux en extérieur, mais il ne faut pas un souffle de vent.

L’aéroglisseur

Sa partie principale est une jupe, qui est soulevée du sol par l’action d’un moteur. Les deux autres servent à gérer la direction. Il est possible d’ajouter un aileron ajouré, qui n’a qu’une valeur ornementale. Pour pratiquer cet aéroglisseur, il faut un sol sans aspérités, augmenter la puissance au maximum, et s’y prendre à plusieurs fois avant de comprendre comment fonctionne ce mode. Mais une fois maîtrisé, il y a moyen de réaliser de jolies glissades contrôlées. Au final, ce véhicule est plus rapide et plus amusant que les deux précédents.

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2 commentaires sur “Mecha Producer DIY 6 in 1, le test

  1. Mon fils a eu le meme sous une autre marque 🙂 Certains modeles sont boiteux mais globalement ca fonctionne plutot pas mal surtout pour un enfant. Ca reste assez intuitif.
    Le module central a « buggé » plusieurs fois mais on a toujours fini par réussir à le faire repartir.

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