Eachine Cvatar 4S, le test

Tourner des images ?

J’ai équipé le Cvatar d’une Gopro Hero 6 montée dans son support d’origine et fixée sur la pièce en TPU dotée des anneaux compatible GoPro. Ce montage est parfait pour réaliser de belles images avec l’aide de la stabilisation de l’application ReelSteady de GoPro en post-production. Si vous tournez en intérieur à faible vitesse, l’inclinaison de la caméra peut être faible. Mais si vous volez en extérieur et que vous prenez ne serait-ce qu’un peu de vitesse, le Cvatar s’incline beaucoup, et vous devrez compenser avec un angle assez fort, de 30° au moins, sous peine de revenir avec des images du sol.

Autres que GoPro ?

Pour fixer la caméra Osmo Action de DJI, il faut utiliser le petit support incliné… qui ne l’est pas assez si vous volez vite. Mieux vaut utiliser, par exemple, la cage Tilta pour Osmo Action (voir ici) avec le support GoPro TPU du Cvatar. Les images réalisées avec la stabilisation Rocksteady activée sont très satisfaisantes. Avec la mini caméra Insta360 GO, vous pouvez bidouiller assez facilement un support avec un peu de mousse – c’est ce que j’ai fait. Ou préférer une solution plus propre avec un boitier compatible avec le support GoPro, comme celui-ci à imprimer en 3D ou celui-là prêt à l’emploi. Le résultat avec l’Insta360 GO est très correct, avec l’avantage de ne pas modifier l’autonomie du Cvatar.

L’autonomie ?

Avec une GoPro Hero 6 installée à bord et une batterie Tattu 4S de 1800 mAh, j’ai volé de manière assez punchy pendant 4 minutes 50 secondes, avec la moyenne des cellules à 3,40 V à l’atterrissage. On peut donc espérer des vols de 4 minutes en restant au-dessus de 3,7 V par cellules pour préserver les batteries. L’autonomie est de 3 minutes environ avec une batterie de 1300 mAh. Evidemment, la durée de vol varie selon les sollicitations des gaz. En intérieur avec des vols très lents, vous pouvez atteindre les 5 minutes de vols sans problème. A noter que les moteurs sont tièdes après les vols. Avec des hélices Gemfan à 5 pales, le bruit est un peu moins fort (il reste tout de même très élevé), mais les moteurs sont beaucoup plus chauds à l’atterrissage.

La portée vidéo ?

L’émetteur vidéo 5,8 permet de rester conforme à la réglementation française, en 25 mW, ce qui offre une portée d’environ 100 à 200 mètres selon l’environnement, mais une pénétration médiocre en intérieur. Dans les pays où vous pouvez pousser l’émetteur à plus de puissance, le réglage en 600 ou 800 mW permet d’obtenir une jolie portée pour des vols plus intéressants, et de profiter d’une meilleure pénétration en présence d’obstacles comme du feuillage ou des murs. Le Cvatar est livré avec un système de retour vidéo analogique comprenant la caméra et l’émetteur 5,8 GHz. Mais il est prêt à accueillir un retour vidéo numérique ! Car dans la boite sont livrées deux pièces en TPU pour fixer un boitier FPV Air Unit et ses deux antennes. Je n’ai pas encore tenté la migration, ce sera pour un prochain post.

Faut-il l’acheter ?

Oui ! Le Cvatar est un Cinewhoop commercialisé après tous les autres. Un retard qui a permis à Eachine de noter les points forts et les défauts de ses concurrents. Le résultat, c’est un appareil réussi, sans défaut majeur. Il se comporte bien en vol, avec suffisamment de pêche pour grimper rapidement et se rétablir de descentes rapides, et une stabilité rassurante en modes stabilisés comme en Acro. Il faut une stabilisation en temps réel ou en post-production pour obtenir des images souples. Notez que cet appareil, sans GPS et flashé avec une version classique de Betaflight, ne peut pas être utilisé pour des usages professionnels outdoor en France. En indoor ou pour le loisir, en revanche, il convient parfaitement ! L’appareil en version 4S est proposé à partir de 153 € chez Banggood (hors port, hors taxes). La version 6S est à partir de 158 €, toujours chez Banggood.

Edit : vous pouvez bénéficier d’une petite ristourne sur le Cvatar en indiquant le code BGCVATAR à la commande sur Banggood…

Pour comparer le Cvatar à d’autres nano racers, consultez le tableau des appareils qui ont été testés sur Helicomicro, ici (de préférence avec les navigateurs Chrome ou Firefox).

D’autres photos

3 commentaires sur “Eachine Cvatar 4S, le test

  1. Hello,
    Merci pour ce retour,

    Est-il possible d’y installer les dji Goggleset de mettre en radio la taranis qx7?

  2. @ Malik Kara : Pour DJI, oui, les pièces en TPU sont livrées pour installer un FPV Air Unit et assurer le retour avec le casque FPV de DJI. Je ne l’ai pas encore fait, comme je le dis en fin de test.
    Pour la QX7, les récepteurs livrés par Banggood (XM+ et R-XSR) sont des modèles Non-EU. Soit il faut reflasher en EU si tu en prends un déjà installé pour assurer la compatibilité avec un Taranis européenne, soit il faut prendre la version sans récepteur et souder un XM+ ou un R-XSR de FrSky EU.

  3. Le problème avec eachine c’est qu’ils ne vendent pas pour l’instant de pièces détachés en cas de crash pour le Cvatar .
    Ça serais bien de leur en faire part !!

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