Emax Interceptor, le test

Quelques regrets ?

Dommage qu’il n’y ait pas d’OSD à l’écran du retour vidéo. Dans la vidéo qui accompagne cette chronique, les informations affichées à l’écran sont exclusivement celles incrustées par le Dock-King de FuriousFPV avec lequel j’ai enregistré les séquences. En l’absence d’OSD, on ne peut pas connaître l’état de la batterie de la voiture. La documentation dit « arrêtez l’Interceptor quand la batterie atteint 3,3 V ». Très bien, mais sans OSD ni testeur à bord, il n’y a aucun moyen de vérifier la tension. Le véhicule ne donne pas de signes avant-coureurs en fin de batterie : il roule et accélère normalement puis, brusqement, quand il n’y a plus de jus;, il s’arrête – mais alimente toujours l’émetteur vidéo. Testée, la batterie indique 3,1 V à ce moment. C’est peu et elle risque de ne pas tenir bien longtemps. Mettre en place un chronomètre manuel est pertinent si vous voulez améliorer la durée de vie de la batterie. Dommage aussi que la caméra soit aveugle en l’absence de luminosité, à la différence de la plupart des caméras FPV qui passent en noir et blanc et permettent de voir même avec très peu de lumière.

Les améliorations ?

Les conditions dans lesquelles j’ai utilisé l’Interceptor, en période de confinement, ne m’ont pas permis de vérifier sa portée radio et vidéo. J’ai expérimenté quelques parasites derrière plusieurs murs, mais rien de bien grave. Certes l’émetteur est cantonné à 25 mW – ce qui tombe bien puisque c’est le maximum autorisé en France -, mais il porte finalement assez bien en intérieur. Il est possible d’optimiser le retour vidéo en plaçant l’antenne dipôle à la verticale, à côté de la caméra, plutôt que le long de la structure de la voiture. On peut sans doute aussi gagner en portée radio en perçant un trou dans le carénage pour faire sortir la brin-antenne. J’ai aussi décidé de percer un trou dans la carrosserie pour brancher le câble microUSB de recharge sans devoir la retirer.

Faut-il l’acheter ?

Pourquoi pas ! L’Interceptor est un jouet FPV d’intérieur réussi, efficace et qui résiste plutôt bien à la maltraitance. En temps de confinement, c’est une occupation très agréable. Il n’est clairement pas destiné à rouler en extérieur. Puisqu’il n’y a que 2 dimensions dans le pilotage, l’appareil peut être mis entre les mains de tous, y compris les plus jeunes (sous surveillance des adultes). Les sensations en FPV sont sympas et le pilotage peut être assez fin avec un peu de pratique. J’ai acheté le kit complet de l’Interceptor chez Studiosport pour 120 € (taxes comprises). Si vous êtes déjà équipé pour l’immersion (en analogique), le masque fait doublon. Dans ce cas, vous pouvez essayer de trouver le kit de base avec la voiture et sa radiocommande, sans le masque.

D’autres photos

4 commentaires sur “Emax Interceptor, le test

  1. Ca fait plaisir de te voir jouer RC de la sorte, Fred !
    J’avais tenté la chose sur ma Traxxas Slash 1/16 4×4. Mais à défaut d’un super systeme softmounté, j’ai pour l’instant abandonné…
    Sur de l’enrobé c’est plaisant. des que tu rencontres graviers ou surface off road c’est catastrophique…
    Ton Emax interceptor à l’air de « mieux » gérer ce problème. C’est la moindre des choses pour crédibiliser le produit.
    Ensemble ready to run FPV interessant et avec un prix contenu. Bonne surprise semble t’il sur le masque et la liaison video. Cool !
    La « solidité » de la voiture semble t’il au rdv. C’est pas fastoche de toute façon sur de la voiture RC…
    Bon run confiné !

  2. @ CriTof : Je me suis bien amusé avec cette voiture, d’ailleurs j’y suis retourné aujourd’hui 🙂
    Sur une surface à peu près plane, il n’y a vraiment pas de vibrations. Dans mon parking, il y a des endroits bien défoncés sur le béton, même les aéroglisseurs que j’avais testés butent sur les obstacles.

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