Emax Interceptor, le test

Puisqu’il est difficile de voler en immersion ces temps-ci, je me suis essayé à une voiture FPV, un modèle réalisé par Emax, un constructeur spécialisé dans le FPV racing. Bien que je sois déjà équipé pour la réception d’images analogiques, j’ai choisi un pack complet comprenant la voiture, sa radiocommande et un masque d’immersion. En d’autres mots, il s’agit d’une solution prête à l’emploi, sans besoin d’accessoires autres que des piles AA (pour la radiocommande). Est-ce un palliatif convenable aux nano racers ? Réponse dans cette chronique.

La vidéo

Tour du propriétaire

L’Interceptor est une voiture au format 1/24e, qui mesure 17 x 8,4 x 6,7 cm. Sa carrosserie est un carénage en plastique fin. Sa forme permet de protéger la caméra FPV qui dépasse de la voiture ! A l’arrière se trouve un aileron… qui ne sert pas à grand-chose. Les roues arrières, d’un diamètre de 3,7 cm, sont motrices : elles sont entrainées par un moteur brushed 0820 situé à l’arrière du véhicule. Les roues avant ne sont pas motrices, mais elles permettent de tourner avec l’aide d’un servo 2,5g (Es9251). Sous la voiture se trouve la trappe de la batterie. Pour l’ouvrir, il faut impérativement retirer une petite vis cruciforme. Emax fournit pour cela un petit tournevis dans la boite. C’est un peu casse-pieds, mais il s’agit semble-t-il d’un requis pour que l’Interceptor soit considéré comme un jouet.

Suite du tour

Comme il n’y a pas d’ergot de fermeture de la trappe, il faut remettre la vis en place avant de démarrer. Il y en a une supplémentaire dans la boite, au cas où. De mon côté, j’ai fini par oublier cette vis et fixer la trappe avec un morceau d’adhésif. C’est moins sécurisé , mais tellement plus pratique. La batterie est une toute petite 1S de 300 mAh équipée d’un connecteur PST PH2.0. Juste à côté de la trappe de la batterie se trouve l’interrupteur on/off. Pour en voir plus, il faut retirer le carénage. C’est assez rapide, il faut tirer sur le plastique pour libérer 3 ergots. On découvre alors la structure de la voiture, un bloc de plastique qui cache bien l’intérieur. On ne voit dépasser que la caméra FPV, un bouton pour les réglages de l’émetteur vidéo, deux antennes et un connecteur microUSB.

Fin du tour

Le connecteur microUSB n’a qu’une seule fonction : la recharge de la batterie de l’Interceptor. C’est une bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire de retirer la batterie de sa trappe pour la charger ! Emax fournit un câble USB dans la boite. La LED verte est allumée pendant la charge, elle s’éteint quand la charge est terminée. La caméra FPV est une 600TVL montée sur un support qui permet de l’orienter manuellement vers la droite ou la gauche, vers le haut ou vers le bas. Il n’y a que 2 fils qui partent de la caméra vers l’électronique interne, ce qui laisse supposer qu’il n’y a pas d’OSD. L’émetteur est à l’intérieur de la voiture, mais son antenne dipôle dépasse, et on peut accéder à un bouton. Une petite antenne destinée à la radio dépasse aussi. Ces deux antennes sont en revanche sous le carénage lorsqu’il est en place. Un bloc de métal à l’avant semble être un dissipateur de chaleur, qui trahit la présence du servo.

La radiocommande

C’est un modèle classique de voitures radiocommandées, qui fonctionne en 2,4 GHZ, en forme de pistolet avec une gâchette des gaz et un volant placé de travers. Elle comporte un bouton on/off et un trim de la direction. Plus un bouton accessible avec un trombone pour appairer la voiture. La radiocommande est alimentée par 3 piles AA (non fournies) à placer dans un logement à sa base. Radio et voiture sont appairées en usine, en théorie. Ce n’était pas le cas pour l’exemplaire que j’ai acheté. Cela dit, l’appairage est simplissime : il suffit d’allumer la radiocommande, de faire une pression sur le bouton dédié avec un trombone, et d’allumer la voiture.

Le masque

Il s’agit d’un modèle d’entrée de gamme avec un écran unique de 4,3 pouces d’une définition de 480 x 320 pixels. Son FOV n’est pas indiqué par Emax, mais l’angle de vision est plutôt grand. Entrée de gamme ? Peut-être, mais il est possible de régler la distance à laquelle se trouve la lentille de Fresnel grossissante. On pourrait croire que le masque est doté d’un ventilateur sur le dessus. Pourtant il ne s’agit que de l’emplacement du récepteur vidéo, ventilé par une aération passive.

>>>> La suite de cette chronique se trouve ici <<<<

4 commentaires sur “Emax Interceptor, le test

  1. Ca fait plaisir de te voir jouer RC de la sorte, Fred !
    J’avais tenté la chose sur ma Traxxas Slash 1/16 4×4. Mais à défaut d’un super systeme softmounté, j’ai pour l’instant abandonné…
    Sur de l’enrobé c’est plaisant. des que tu rencontres graviers ou surface off road c’est catastrophique…
    Ton Emax interceptor à l’air de « mieux » gérer ce problème. C’est la moindre des choses pour crédibiliser le produit.
    Ensemble ready to run FPV interessant et avec un prix contenu. Bonne surprise semble t’il sur le masque et la liaison video. Cool !
    La « solidité » de la voiture semble t’il au rdv. C’est pas fastoche de toute façon sur de la voiture RC…
    Bon run confiné !

  2. @ CriTof : Je me suis bien amusé avec cette voiture, d’ailleurs j’y suis retourné aujourd’hui 🙂
    Sur une surface à peu près plane, il n’y a vraiment pas de vibrations. Dans mon parking, il y a des endroits bien défoncés sur le béton, même les aéroglisseurs que j’avais testés butent sur les obstacles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×