Steadywhoop Smooth Vortex
Les Cinewhoops, vous en connaissez bien le principe : ce sont des quadricoptères équipés de protections d’hélices de type duct (« conduit »). Cette particularité leur permet d’être utilisés pour des vols de proximité, c’est-à-dire en présence d’obstacles. Les protections évitent de blesser des personnes ou d’endommager des décors, elles permettent aussi de poursuivre un vol même si le drone effectue une « touchette ». Les premiers modèles de Steadywhoop étaient basés sur les structures Squirt et Geyser de Shendrones – voir ici l’interview d’Eric Ziegel à ce sujet. Le concepteur est passé à la vitesse supérieure ! La nouvelle gamme repose désormais sur des frames spécialement imaginées pour l’occasion, en France.
Smooth Vortex
Le premier modèle est le Smooth Vortex, SVx. Il est basé sur une structure carbone avec un logo éclairé au centre, et des protections de type duct en plastique lissé avec une technique particulière. Les câbles des moteurs passent directement dans des trous de la frame, sous l’appareil. Le retour vidéo est assuré par le système FPV Air Unit de DJI, avec un angle de vision de 150° et une image 720p numérique sans parasites. Le Smooth Vortex est capable de porter 220 grammes, soit une GoPro à l’avant, la batterie étant à l’arrière pour faire contrepoids. Voire deux GoPro, l’une pouvant être placée à 90° pour filmer en travelling par exemple. La stabilisation des images est assurée par l’outil intégré de GoPro, ou avec le logiciel ReelSteady Go.
Les sensations en vol ?
L’appareil est vendu préréglé, à piloter en mode stabilisé. Selon Eric Ziegel, « le Smooth Vortex est un game-changer » pour ses caractéristiques en vol. Il explique que « le pilotage est ultra simple, les réglages lui permettent de flotter, quasiment en vol stationnaire. On fait simplement de petits ajustements super smooth, pas besoin de lutter. Sur les Cinewhoops classiques, il faut en permanence jouer sur la vitesse pour stabiliser en hauteur et en trajectoire. Ce n’est pas le cas avec le Smooth Vortex. Il est possible de s’arrêter, de faire un 360° ». Cela permet à des pilotes plutôt habitués aux appareils de type DJI de prendre le contrôle d’un engin qui s’apparente à un mini racer.
Petit gabarit
Sa taille, 29,5 x 25,5 cm, lui permet de passer dans des trous de souris, là où des caméras à main ne peuvent pas suivre. La stabilité est suffisante pour que les images soient satisfaisantes avec la seule stabilisation de la caméra GoPro. Eric Ziegel souligne l’importance du « travail réalisé pour améliorer l’airflow des conduits avec une structure aérodynamique sur les plats de la bottom frame, l’utilisation d’ogives sur les écrous. Par ailleurs, les moteurs profitent d’un softmount intégré et connecté aux conduits pour dissiper toutes les vibrations. Deux ingénieurs ont travaillé sur ce projet. Il est à noter que le logo au centre de la frame a été imprimé en 3D par l’université des sciences de Montpellier avec une imprimante résine bicouleur ».
Les caractéristiques ?
Le SVx est uniquement proposé en version prête à voler, équipé avec la partie électronique configurée, basée sur un contrôleur de vol et un ESC 4 en 1 60A de Hobbywing, des moteurs brushless 1804 à 3500KV pour des hélices Gemfan de 4 pouces. L’équipement pour le retour vidéo temps réel de DJI est installé, mais c’est à vous d’ajouter une caméra GoPro pour réaliser vos séquences stabilisées. Selon les packs, il peut être livré avec ou sans une radiocommande Taranis QX7 équipée de Crossfire, avec ou sans le casque de DJI. Il reste à ajouter une batterie : le concepteur recommande une Lipo 4S de 1550 mAh. Le Smooth Vortex monté, réglé, prêt à décoller, est proposé à partir de 840 € sur le site de Steadywhoop. Eric Ziegel indique que « Steadywhoop assure le suivi des appareils pour permettre aux pilotes de tous niveaux et connaissances de disposer d’un outil rapidement efficace ».
Une vidéo promotionnelle
Elle a été shootée avec le Smooth Vortex et une GoPro Hero6, en Wide sans stabilisation temps réel, avec une stabilisation post-prod avec ReelSteady Go.
Bel engin aux finitions soignées.
Enfin du made in France
ça fait un peu cher quand même!
Propre.
Je vois que sur les photos il utilise les autres antennes DJI.
Qu’en est il de la difference avec celles fournies d’origine ? Je ‘metais posé cette question dejà quand je cherchais à optimiser le lien avec mon DJI FPV.
Merci pour l’article.
Il est joli et parait bien conçu mais 840€ faut pas déco*ner…