Interview Yuneec : stratégie, Leica, futur appareil, réglementation…

Wenyan Jiang, fondatrice et présidente de Yuneec. Crédit photo Marc Mitrani

J’ai eu l’opportunité de rencontrer Wenyan Jiang, la fondatrice et présidente de Yuneec, et Jörg Schamuhn, PDG de Yuneec Europa. L’entretien a eu lieu lors de la conférence de presse de lancement du Yuneec H3 et de sa caméra Leica Ion L1 Pro, à Wetzlar en Allemagne. Cette interview a été réalisée en collaboration avec mon collègue Marc Mitrani, qui oeuvre pour plusieurs publications, dont Le Monde de la Photo.

Helicomicro : Parlez-nous de votre entreprise, Yuneec.
Wenyan Jiang : Nous avons débuté notre activité en 2007, nous fabriquions des avions électriques. Nous avons presque été les pionniers dans ce secteur de l’aviation. Nous avons fait face à la crise de 2008, ce qui nous a conduits à cesser d’investir davantage dans les avions électriques, mais nous y travaillons encore. En 2011, nous avons commencé à produire des drones.

HM : Yuneec est une société chinoise ?
WJ : Nous assurons la manutention et la fabrication en Chine continentale, mais Yuneec est basée à Hong Kong, pas en Chine. Nous avons démarré notre activité aéronautique aux États-Unis et en Europe.

HM : Quand avez-vous commencé à travailler avec Leica ?
WJ : En Asie, je pense que trop d’argent est investi dans la production. La compétition est difficile, il faut être différent. Je pense avoir rencontré Leica quand nous avons commencé à produire des drones, mais ce n’était qu’un premier contact. À cette époque, les caméras montées sur les drones n’étaient pas aussi importantes qu’aujourd’hui, mais le secteur des drones a connu une croissance rapide et il s’est développé comme une industrie basée sur le logiciel. Le matériel est toujours important, mais il est maintenant devenu une plate-forme d’emport des caméras.

HM : Pourquoi Leica ?
WJ : Pendant ces 20 ans, je rêvais à une stratégie basée sur la marque Yuneec, et beaucoup de gens n’étaient pas d’accord avec moi. Mais pour moi, la marque est très importante, et Leica est riche d’un bel héritage. Tout d’abord, nous nous connaissons depuis longtemps et nous nous faisons confiance. Mais Leica est également reconnue comme une entreprise haut de gamme dans le secteur des caméras. C’est une très bonne marque.

HM : Avez-vous signé un accord avec Leica ?
Jörg Schamuhn : Oui, il existe un accord scellé pour 5 ans. C’est un contrat de 38 pages. Mais je suis à peu près certain que Wenyan Jiang désire que qu’il perdure bien plus que 5 ans.
WJ : Il existe effectivement un contrat, nous en avons besoin. Il constitue seulement la première étape, nous devons collaborer étroitement à l’avenir.

HM : Comment est organisé ce partenariat ?
WJ : Nous disposons d’ingénieurs Yuneec à Zurich, nous avons également des ingénieurs basés à Shanghai.
JC : Du côté du Leica, il y a deux équipes. Leica a installé une équipe de développement spécialisée dans les drones à son siège à Wetzlar, en Allemagne, et une équipe de projet Leica à Shanghai. Elles travaillent ensemble. Depuis notre siège à Hambourg, chez Yuneec, nous sommes en charge de la partie gestion de projet. Nous travaillons ensemble pour le marché professionnel, mais pas seulement, nous travaillons également sur des appareils grand public.

HM : Quand le Typhoon H3 et son appareil photo Leica seront-ils disponibles ?
JC : Nous prévoyons d’expédier le produit au cours de la dernière semaine d’octobre.

HM : La caméra est-elle uniquement vendue avec le Typhoon H3 ?
JC : Le drone avec le Ion L1 Pro est vendu 2399 euros taxes comprises. Pour répondre à votre question, la caméra Ion L1 Pro seule coûte 1499 euros.

HM : Cela signifie-t-il qu’elle sera utilisable sur le Typhoon H+ ?
JC : Nous travaillons sur un moyen de l’adapter sur le Typhoon H+. Alors oui, c’est prévu.

HM : Pouvez-vous utiliser les caméras précédentes de la série H sur le Typhoon H3?
JC : Oui. Vous pouvez utiliser une C23, une CGO3 +, des caméras thermiques…

HM : Qu’en est-il du zoom ?
JC : Ce qui a été mis en œuvre sur l’Ion L1 Pro, c’est un zoom numérique sans perte. Lorsque les constructeurs chinois parlent de zoom numérique, il s’agit essentiellement d’un agrandissement qui ne tient pas compte de la qualité de l’image. Leica dispose d’un algorithme très particulier pour recalculer chaque pixel, c’est ce qu’ils appellent zoom sans perte. Il conserve la netteté de l’image.

HM : Envisagez-vous une caméra avec un zoom optique ?
JC : Ce que je peux dire, c’est que nous avons actuellement un prototype de caméra à zoom optique qui fait le tour du monde. Elle a été utilisée aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, en Israël, en Suisse. Je prévois une commercialisation de cette solution à zoom optique d’ici la fin de cette année. Donc, nous ne faisons pas que l’envisager, nous allons la commercialiser. Nous prévoyons un zoom optique 30x combiné à un zoom numérique 8x.

HM : Sera-t-elle utilisable sur le H3 et les appareils précédents ?
JC : Elle fonctionnera sur Typhoon H+ et H520, et nous allons le rendre compatible avec le Typhoon H3, oui.

HM : Le niveau sonore du Typhoon H3 a-t-il été réduit ?
JC : Non, il est le même que sur le Typhoon H +. Du H au H+, nous avons augmenté le diamètre des bras moteurs, ce qui nous a permis d’utiliser des hélices plus grandes et une vitesse de rotation inférieure. Mais la géométrie mécanique du H3 est similaire à celle du H+. Nous travaillons sur des hélices en fibre de carbone avec des winglets qui permettront aux pilotes de décoller et voler à haute altitude.

HM : Produirez-vous toujours des appareils grand public ?
WJ : Nous allons un peu lever le pied sur cette catégorie…
JC : Le constat, c’est que les Boulanger, Amazon, MediaMarkt, etc. recherchent des prix agressifs, de grands volumes, d’énormes contributions au marketing, et c’est très pénible. Ils sont l’une des raisons pour lesquelles le marché des drones grand public est en difficulté. Wenyan Jiang a choisi une stratégie, elle veut revenir à plus de qualité, non seulement dans le produit, mais également dans la distribution et la vente. Ce que nous allons faire maintenant est une approche descendante. Tous les détaillants ne seront pas autorisés à acheter le H3, nous allons faire ce que nous appelons la distribution sélective. Nous allons réinstaller une base similaire à celle des spécialistes de la photo, des personnes capables de prendre en charge le produit, avec une connaissance de la technologie, avec la possibilité de dispenser des conseils au client. Nous vendrons en exclusivité aux revendeurs spécialisés, de manière à obtenir une stabilité des prix.

HM : Est-ce une stratégie à long terme ?
JC : Oui. Lorsque nous aurons établi cette base avec le Typhoon H3 et sa caméra Ion L1 Pro, nous passerons au produit suivant, qui sera positionné à un prix un peu moins élevé. Nous allons utiliser cette plate-forme pour permettre aux distributeurs d’obtenir un volume de ventes. Cette stratégie nous maintiendra à l’écart de la concurrence brutale entre les produits no-name.

HM : Mais vous venez de dévoiler le produit Mantis G !
JC : Le Mantis G est positionné plus entrée de gamme que le produit que nous développons pour la prochaine génération dont je vous ai parlé.
WJ : Le nombre de produit que nous vendons n’est pas énorme, à la différence de certains de nos concurrents. En fait, je n’aime pas ce genre de saturation du marché. Je viens de l’aviation générale et le ciel est une ressource très importante pour moi. Je ne veux pas le voir saturé. Cela peut entraîner des problèmes de sécurité avec l’aviation générale. J’ai tendance à penser que le prix devrait être plus élevé afin que tout le monde ne puisse pas faire l’acquisition pour drones, pour des raisons de sécurité. C’est pourquoi je considère la coopération avec Leica comme non seulement un moyen d’améliorer la qualité, mais également de limiter les quantités. Je pense que cela aide l’industrie à se développer sainement.

Le système de filtres ND de la caméra Ion L1 Pro de Leica.

HM : Développez-vous des technologies pour renforcer la sécurité, telles que l’ADS-B ?
JC : Ce domaine dépend beaucoup de la réglementation. Malheureusement, il existe plusieurs approches très différentes. Ce que nous faisons actuellement est de la R&D, de la recherche dans des technologies telles que les transpondeurs, les outils d’identification passifs tels que l’ADS-B et la RFID. Mais nous n’avons aucune velléité d’implantation concrète, car à l’heure actuelle les normes juridiques ne sont pas déterminées. La FAA envisage ADS-B, l’Inde requiert déjà le RFID, l’EASA étudie les technologies de transpondeur passif. En plus de cela, vous avez le U-Space et son exigence de diffusion des informations en temps réel depuis l’appareil. Les orientations vont mûrir très rapidement car l’AESA subit une énorme pression, puisque l’Europe prépare une nouvelle réglementation drones le 1er juin 2020.

HM : Qu’en est-il de la France et de son obligation d’identification wifi pour les appareils de plus de 800 grammes ?
JC : Pour que ce soit bien clair, nous sommes en mesure d’intégrer très rapidement l’ADS-B, ainsi que l’identification wifi par une mise à niveau logicielle car nous utilisons le wifi à bord. Ce qui est plus compliqué, c’est la technologie de transpondeur, qui nécessite beaucoup de puissance de calcul à bord. Puisque nous en parlons, la capacité de calcul embarquée constitue aussi une différence entre H et H3. Le Typhoon H fonctionne sur avec processeur Intel M4, le H3 avec un processeur Intel M7.

HM : La technologie RealSense sera-t-elle disponible sur H3 pour les clients qui souhaitent profiter d’une meilleure solution d’évitement des obstacles ?
JC : Elle figure toujours dans notre programme, mais je précise que nous tavaillons à des alternatives moins lourdes basées sur le PX4. Le problème est que lorsque vous souhaitez un évitement des obstacles à 360°, vous avez besoin de 4 modules RealSense qui ajoutent 500 grammes au drone, ce qui réduit de moitié de la charge utile. Notre bureau zurichois a déjà une solution, nous allons la déployer quand ce sera opportun de le faire.

16 commentaires sur “Interview Yuneec : stratégie, Leica, futur appareil, réglementation…

  1. Et dans tout ce baratin à 3 balles (pas de la part des journalistes …. nous sommes bien d’accord), pas un seul mot pour parler de l’impérieuse nécessité d’améliorer (très urgemment) la qualité des firmwares radio et drone ….. c’est une catastrophe innommable ……. tellement il y a de bugs durant un vol, ça en devient folklorique !!
    J’ai encore fait des prestations la semaine dernière avec le H520 …. une véritable honte !!!
    Perte de retour vidéo (ça encore …) puis 2 min après perte totale de radio, le drone en mission auto à 180 m de la radio …. impossible de reprendre la moindre commande pendant toute la durée de la mission !!! heureusement qu’en fin de mission il est revenu en RTH ….. ce coup – ci j’ai eu de la chance !
    La coup d’après … beaucoup moins de chance : un vol auto pour du mapping 2 D au dessus d’une carrière …. le client est présent, tout excité de voir « la bête » évoluer, je décolle, je lance la mission (450 photos), le drone se compte normalement, la batterie arrive à bout …. alarme normale, j’attends un peu …. normalement il doit revenir …. j’attends encore un peu ….. je commence à transpirer !!! et à 3 min d’autonomie restante je le raméne en urgence à la main, mais il décide de se poser en plein milieu de la carrière ….. sous les yeux de mon client et au milieu des engins de chantiers qui tournent !!!! (je précise qu’il était programmé en RTH et Data pilot m’avait bien prévu 3 batteries pour la mission) !!!!!
    Résultat : un client furieux, une mission bachée.

  2. @Laurent, c’est bizarre tout ce qu’il t’arrive!!
    je suis pas pro, le drone est un loisir pour moi, je vole souvent, certainement beaucoup moins que toi
    mais tout ce que tu raconte me surprend car rien de se que tu dit ne m’est arrivé, les seul problèmes que j’ai eu, un comportement aléatoire lors d’un vol avec un Mavic Platinium certainement du a la puissance d’émission de celui-ci car une fois posé, plus de soucis.
    le deuxième problème m’est arrivé le we dernier, au visionnage d’une des vidéo, grosses distorsions des images, je volais a proximité d’une antenne relais tv/ téléphone/radio.
    par contre c’est vrais que de temps en temps j’ai des pertes de liaison wifi vidéo juste après le décollage, je reste en stationnaire le temps de retrouver l’image en retours.

    dommage qu’on ne puisse pas se rencontrer! 😉

  3. @Fred, merci pour cet interview, sa permet de poser un visage sur la patronne et de connaitre la stratégie de Yuneec.
    Le fait d’avoir un passé aéronautique donne une vision différentes de leurs idées de l’utilisation des drones et
    de l’espace aérien et cette façon d’essayer de se démarquer concernant la distribution de leur matériel, même si tout compte fait il faut faire du business et vendre du drone.
    Dommage que tu n’ai pas (peut être que oui!) posé quelques questions concernant tout ce qui est suivi de matériel, SAV, pièces détachées se faisant rares, etc, etc… comparé aux tout débuts on ressent que Yuneec
    est un peu moins au soutiens de ces clients et surtout qu’ils ont un gros problème pour trouver une entreprise fiable pour prendre le SAV en France.

  4. Je rejoins l’avis ci-dessus:
    Comment une personne issue de l’aéronautique grandeur peut affirmer vouloir se proposer de meilleurs produits « Pro » en y ajoutant seulement des options / payload…
    Le minimum étant de garantir une maitrise du contrôle en vol en toute circonstance surtout si l’on veut prétendre intégrer l’espace aérien…

  5. Oui AzBloc je suis ok avec toi sur le fait que ça reste assez incroyable au premier abord …….. si je m’étais attendu à ça je te promet que je n’aurai jamais acheté un H520 !!! (moi qui voulait faire « la nique » à DJI :)) …).
    Les pannes dont je parle, surviennent en environnement parfaitement « propre » au niveau radio-électrique et magnétique ….. comme toi j’ai connu un peu les mêmes « pannes » à proximité des émetteurs GSM, mais ce souci est connu et donc je m’en méfie.
    En revanche, je participe à un autre forum (utilisateurs Yuneec) et je suis en contact « physique » avec des utilisateurs et, il faut bien avouer que tous ou presque relèvent les mêmes types de pannes que moi (gros soucis dans les transmissions radios et dans le firmware de la radio) !!!
    Pour tout te dire, dernièrement je fais une mise à jour de la radio (procédure connue et assez simple), la radio s’arrêtent à la fin de la mise à jour et refuse de redémarrer (ce n’est pas la 1ere fois que j’ai ce souci et j’en avais déjà parlé sur HM), je contacte le support Yuneec Europe pour un retour en garantie (le drone a 13 mois) …. refus catégorique de leur part !!! ils prétextent que Yuneec ne garanti ses machines que 6 mois ….. hors en Europe, il faut savoir que la garantie légale est de 24 mois ….. un utilisateur Polonais et un Allemand m’ont rapporté le même type de souci de garantie avec Yuneec et cela semble être une politique globale de la maison qui, semble t’il, est en train de faire face à des retours SAV impressionnants !!!
    Je te laisse apprécier le sérieux de la marque !!!!

  6. Et je rajouterai, posons nous la question de savoir pourquoi il n’y a plus de SAV en France depuis quelques temps ????
    Et comme tu le dis Droneà roulettes, si la marque n’est pas capable de garantir que ses produits sont fiables (un minimum au moins) et surtout peuvent être utilisés dans notre espace aérien sans risquer de s’échapper ou de provoquer un accident ….. il faut qu’ils envisagent de se doter de véritables spécialistes de l’informatique embarquée …..
    Moi, cette boite me donne une mauvaise impression de gros bricoleurs …. d’ailleurs, et je peux vous en parler étant « proche » du milieu aéro habité, leur avion électrique fût un bel échec …… m’ai d’avis que nous avons affaire plus à une coquille vide qu’à une véritable boite (telle DJI ou même Parrot) pourvu de « matière grise ».

  7. bonjour tt le monde.
    j ai volé avec le typhoon h sans aucun souci sachant qu il fallait adapter une méthodologie a chaque départ, et j en ai eu cinq certains plus capricieux que d autres depuis 2016. malgré tout je suis passé sur le h plus en juin et franchement c est le jour et la nuit, j ai plaisir a piloter 25 mns grâce a ce modèle sans adrénaline aucune.
    pas mois de quinze amis volent avec yuneec, une ou deux chutes pour certains mais en partageant l’expérience tout et rentré dans l ordre

  8. Bon pour résumer entre les lignes ci dessus, on a droit à un beau discours marketing, que je résumerai par :
    Yuneek décroche du business grand public, ils essayent de se donner une image de qualité professionnelle via Leica, pour vendre avec une marge confortable leur produits.
    Si ce que les utilisateurs ci-dessus décrivent est vrai, je pense que leur stratégie ira droit au tapis (? Laurent).

    Dommage ils semblaient plus fiables que IJD ? , il y a qques années, mais les vendeurs qui les avaient préférés, les ont doucement lâchés en France.
    Restons prudents et attendons de voir s’ils remonteront la pente en Europe.

  9. Meme constat que les autres pour moi : abandon de Yuneec parce que c’est inutilisable en mission au quotidien tellement le fonctionnement est aléatoire :/
    Concernant les mises a jour de la radio, quand elle ne démarre plus il faut appuyer sur la touche « menu » un certain nombre de fois au démarrage pour booter en mode récupération (de souvenir dans la notice de MAJ Yuneec)

  10. @didou, je vole Yuneec depuis le début Q500 puis Typhoon H480 et franchement j’ai pas a me plaindre, mon
    1er Q500 (compas dans train d’atterrissage) c’est crashé a cause d’une coupure moteur, Yuneec me la changé pour un neuf qui vole encore (il a 4 ans), les batteries sont fiable et tienne bien les cycles, la machine l’est aussi!
    j’ai le H480 depuis plus d’un ans et la aussi, quelques petites surprises au début mais une fois que tu à compris qu’il faut prendre son temps c’est un régal, précision de pilotage, bruit moins important que n’importe quel DJI et bonne caméra, le vol est encore plus plaisant car tu n’à pas le stress d’une panne moteur!
    j’ai volé avec DJI Phantom, le 1 que j’ai encore et un 3 Advanced vite revendu, impossible de me faire a l’interface de vol.
    Alors, oui, on est exigeant avec Yuneec mais on à été mal habitué car le niveau de prestation a toujours été au top et c’est vrais que depuis quelques temps le SAV par exemple laisse a désirer, attendons de voir s’ils prennent en compte les retours d’informations.

  11. A lire les différentes critiques ci-dessus, le principal problème semble se trouver derrière la radiocommande. Un télépilote qui se dit pro ne devrait raisonnablement pas se fier à une boite noire, qu’elle soit de marque DJI ou Yunnec. Aussi longtemps qu’on exigera pas d’eux qu’ils aient l’entière maitrise de la télémétrie de leurs engins, des accidents se produiront.

  12. Je possède un H520 depuis décembre 2017. Jamais eu de soucis majeur si ce n’est avec une E90 dont l’un des moteurs de stabilisation était HS : Échange standard en moins de 10j avec le bilan de contrôle de la E90 défectueuse.
    Pour le problème des pertes de liaisons radio-drones l’antenne directionnelle livrée d’origine est à utiliser car la liaison est bien plus robuste avec (1300m de distance avant les premiers « glitchs » à 60m de hauteur avec des arbres pour perturber la LoS). J’ai même continué à avoir la liaison en ayant un bunker allemand du mur de l’atlantique entre le drone et moi en utilisant une antenne Raptor SR.
    Je pense que certaines des personnes ayant commente le sujet ont plutôt un problème que l’on pourrait qualifier d’ICC (interface chaise-clavier).

  13. @Spoutnik17, je plussoie concernant les problèmes d’ICC, les gens ne se remettes plus en cause, c’est toujours le matériel qui fonctionne mal!
    Mes parents ne sont pas féru de nouvelles technologies, pour eux Un décodeur Canalsat est une sombre machine accusée de tous les mots au moindre soucis, généralement c’est toujours après que ma mère ai fait le ménage et débranché un câble! :-))

  14. Spoutnik17 ….. je constate avec surprise que l’on se connait très bien tous les 2 …… je pense que tu dois bien savoir qui je suis, ce que je fais avec mes drones, comment je travaille et dans quelles conditions puisque tu décris (enfin tu penses décrire) avec précision le problème dont tu me penses atteint !!!!
    Je te demande seulement une chose …. c’est de me dire précisément sur quels chantiers tu m’as accompagné ces derniers temps pour savoir que j’ai un problème d’ICC (comme tu dis fort courtoisement !)
    Si tu penses que je ne me déplace pas lorsque je pilote, sache une chose : quand tu bosses dans certains milieux industriels, tu ne rentres pas sur le site, quand tu bosses sur d’immenses bâtiments tu ne galopes pas après le drone, quand tu as besoin d’un drone c’est aussi (et souvent) parce qu’il te permet de porter une caméra loin de ton point de base (et bien plus rapidement qu’en y allant à pied) ….. etc … etc ….. et pour toutes ces raisons je me trouve, assez souvent, relativement loin de la machine (parfois en S2 à 500 ou 600 m), je suis toujours en portée optique, sans obstacles, etc ….. et malgré tout je connais à coup sur des pertes de liaison vidéo et de commandes.
    Quand à toi Azbloc, je t’invite, très sincèrement et cordialement, à venir me visiter si jamais un jour tu descends dans le sud de la France, préviens moi un peu avant c’est tout, nous partagerons avec un immense plaisir quelques vols avec le H520 ……. je crois qu’il n’y a rien de mieux pour se rendre compte des soucis que je rencontre !!!
    P.S. : par ailleurs je suis participant sur d’autres forums « drones » et notamment Yuneec ….. c’est étrange mais quand on a des dizaines, voire centaines de pilotes « Yuneec » comme auditoire …… il ressort beaucoup de soucis de fiabilité et cet éternel problème de liaison radio ! …. tient comme c’est étrange !

  15. Ahhh oui une dernière chose ……. à ce qui pourrait croire que le pilote aurait une influence « électromagnétique » sur la radio (c’est aussi un problème d’ICC … non ?) ….. ne riez pas j’ai rencontré quelqu’un qui y croyait dur comme fer ! non je vous confirme qu’une panne de liaison survient alors que le pilote n’y est, bien souvent, pour strictement rien !!! ….. non Spoutnik et Azbloc …… je n’arrête pas les montres que je porte à mon poignet et non, je ne fais pas de parasites sur la télé de mon voisin !!!!
    Dans le même registre je ne me plais pas non plus de subir une panne que j’aurai provoqué ……… (et oui j’ai, moi aussi, enclenchée incomplètement la batterie dans le cul du drone ….. et oui il s’est cassé la gueule …… et non je ne m’en suis pas plait à qui que ce soit !).

  16. @Laurent, je suis dans le sud moi aussi, (le 06), c’est pour cette raison que le 1 Oct ’19 at 11 h 44 min
    je te dis : « dommage qu’on ne puisse pas se rencontrer! ? »

    tu prend la réflexion pour toi alors que c’est plutôt un discours généraliste de la par de Spoutnik et moi même
    en parlant de mes parents 😉

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