iFlight Nazgul5 6S, le test

Ce racer est un appareil entièrement monté, qui vous soustrait au processus un peu long et pénible – mais très formateur – du montage et des réglages. Il est vendu assemblé, prêt à voler ! Sa structure carbone en X mesure 22,8 cm de diagonale de moteur à moteur, avec des bras de 5 mm d’épaisseur. Ce n’est pas une structure de type unibody, chaque bras peut être retiré en cas de casse ! Une frame classique, mais qui semble efficace. Que vaut ce racer, dont le nom est inspiré des 9 cavaliers de la trilogie du Seigneur des anneaux de Tolkien ? Réponse dans cette chronique. Notez que le Nazgul5 6S nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Banggood nous a fourni la version pour batteries 6S : elle repose sur des moteurs brushless Xing-E 2207 à 1800KV, pilotés par un ESC 4 en 1 de 45A, situé à la base d’une mini tour. Les hélices sont des 5 pouces tripales 5140. Des protections en TPU sont positionnées sous les moteurs. Les fils des moteurs qui partent vers l’ESC sont organisés proprement, maintenus par de l’adhésif noir. Le premier étage est celui du contrôleur de vol, un SucceX-E F4 V2.1 de iFlight. Basé sur un processeur F4, il propose un connecteur microUSB facile d’accès.

La partie vidéo

Au dernier étage de la mini tour, c’est l’émetteur vidéo, un modèle compatible avec 48 canaux, réglable à 0 mW pour les réglages au sol, 25 mW pour être conforme à la réglementation française, 100 mW, 200 mW, 400 mW et 600 mW pour aller plus loin. Il fonctionne avec le protocole IRC Tramp pour le réglage depuis la radiocommande. Le câble d’antenne est connecté en MMCX, avec un câble qui part vers l’arrière de l’appareil pour aboutir sur une pièce en TPU avec un connecteur SMA. iFlight fournit une antenne polarisée appelée Flightdoom. La caméra FPV est une Ratel de Caddx, une 1200TVL avec une lentille de 2,1 mm. Elle est fixée avec une paroi en TPU destinée à amortir les vibrations.

Fin du tour

On note la présence d’un condensateur sur l’ESC, mais pas de LED ni de buzzer. L’exemplaire que j’ai testé est équipé d’un récepteur radio R-XSR de FrSky, placé à l’arrière de l’appareil dans la pièce en TPU qui maintient l’antenne vidéo. Cette pièce permet de placer deux tubes en plastique pour guider les deux antennes du récepteur. C’est propre : aucune des antennes ne risque de venir se prendre dans les hélices. iFlight fournit aussi un adhésif rugueux et un strap pour fixer la batterie sur le dessus de l’appareil. La prise pour la batterie est une XT60. Le poids ? 397,6 grammes sans la batterie, mais avec un support TPU pour GoPro et un strap batterie supplémentaire.

Réglages ?

L’appairage du R-XSR est assez facile, bien que le récepteur ne soit pas aisément accessible : on peut appuyer sur le bouton d’appairage sans rien démonter, avec une pointe fine. Il se trouve sur l’arrière gauche de l’appareil, sous la structure supérieure. Les réglages sous Betaflight ne comportent pas de piège ni de difficulté particulière – quand on est habitué à ce firmware. La version de Betaflight est la 4.0.4. Une fois la méthode d’armement, le choix des modes, et les informations de l’OSD configurés, le Nazgul5 est prêt à décoller !

Premier décollage

J’ai utilisé une batterie 4S de 1300 mAh pour réaliser le premier vol et prendre la mesure de l’appareil. La première constatation, c’est qu’il est vif et réagit particulièrement bien aux sollicitations sur les gaz. Le retour vidéo est agréable mais… l’appareil souffre de nombreuses vibrations ! Je suis passé à une imposante batterie 6S de 1800 mAh. Le résultat est le même : ça vibre ! J’ai remplacé les PID par défaut par ceux de AndyRC, sans trop y croire. Le résultat est très convaincant : la plupart des vibrations ont disparu et l’appareil gagne en précision. D’autres petits réglages sont préférables. La valeur Motor Idle Throttle est un peu basse : j’ai expérimenté plusieurs coupures des moteurs alors que j’étais bien en Airmode pour assurer un fil de gaz constant. Changer cette valeur de 5,5 à 7 a corrigé le souci. L’affichage du RSSI (sur le canal 12) fonctionne parfaitement.

Avec les PID d’AndyRC…

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7 commentaires sur “iFlight Nazgul5 6S, le test

  1. Merci pour ce test, Fred!
    Super, super tentant avec les réglages PID de Andyrc
    J’ai kiffé tes tests de vol en montagne 😉 Moii même me suis regalé sur les hauteurs de la Clusaz cette été :-))
    Je fini ma frame Armattan LR commencé il y a 6 mois ( on préfère voler à cette période!) et pourrai me laisser tenter! Vu son prix!
    Bon vol.

  2. bonjour , j ai le mien depuis 2 semaines , r-xsr et je n arrive pas a avoir le rssi ! auriez vous la soulution svp !?

  3. @ Gilles : Non, c’est un SucceX-E F4 « simple », celui-ci.
    Pour l’impression TPU, celle qui est fournie est pour les R-XSR et XM+, donc avec des tubes courts en V. Ce n’est pas compatible avec du Crossfire. Cela dit, comme la frame est en X, c’est assez facile d’y fixer une antenne CRSF.

  4. Tout à fait d’accord Fred ! Surtout connaissant ton amour pour le fer à souder :-))
    Rapport qualité/prix incontestable !! Pour un multi qui s’exprime tres bien en vol pour pilotes tendres (4S) comme les plus aguerris. (6S)
    J’ai fait le tour de la toile et je n’ai lu que des avis positifs sur ce modele bnf/rtf. Dont celui ci, en images.fr :
    https://www.youtube.com/watch?v=pPGP6WIz_9w

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