UK Airprox Board : aucun signalement de drone n’a été confirmé

La société britannique Airprox Reality Check a constitué une base de données des « airprox » (ou « near-miss »), c’est-à-dire des situations de rapprochements dangereux entre deux appareils, spécialisée dans les incidents liés aux drones. Cette base est à consulter ici. Un communique de presse de Airprox Reality Check indique que UK Airprox Board (UKAB), l’entité officielle qui collecte les airprox en Angleterre, a révélé qu’aucune preuve de la présence d’un drone n’a pu être faite pour les 350 signalements répertoriés à ce jour. « Dans tous les cas, UKAB n’a pas de confirmation qu’un drone ait volé à proximité d’un avion, autre que les rapports établis par les pilotes ».

Sur foi de FOIA

Il s’agit de la réponse apportée suite à une question posée sur le principe de la « Freedom of Information Act request », un outil offert aux sujets de sa majesté pour interpeller l’état. Simon Dale, de Airprox Reality Check, a réagi à cette réponse : « nous sommes dans une situation folle dans laquelle des rapports d’objets volants non identifiés, qui décrivent souvent des drones vus à des altitudes et des positions impossibles, ont été utilisés par le gouvernement pour établir la réglementation comme s’ils étaient factuels et prouvés. Ils sont, en fait, des récits de témoins oculaires totalement non corroborés, et sont généralement basés sur de simples erreurs de perception auxquelles les êtres humains sont sujets ».

Source : Airprox Reality Check

8 commentaires sur “UK Airprox Board : aucun signalement de drone n’a été confirmé

  1. David Vincent les a vue!!

    Heureusement qu il y a ce genre de retour, après l intox médiatico/politique ce n’est pas de trop.

    J’ai fini par reprendre une licence FFAM et je suis scrupuleusement les zones sur Drone Spot, pour vivre heureux vivons cachés ^^

  2. @ dbs911 : Exactement…

    Et dommage, ça risque de diminuer le crédit confiance qu’on pourra accorder, par exemple, à des gardiens de prisons qui devront se débrouiller pour faire entendre leurs témoignages sans outil électronique pour confirmer/infirmer.

  3. Juste en passant, il doit être extrêmement difficile de détecter et valider la présence d’un drone.
    Et l’absence de preuve n’est en aucun cas la preuve d’absence!

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