Horizon Hobby Blade Inductrix Switch Air, le test

La Tiny Whoop mania engendre des projets alternatifs amusant comme le TinyWhoov, ou cet étonnant Inductrix Switch. Le principe ? C’est un Inductrix brushed, autrement dit la base des Tiny Whoop des débuts, fixé sur une aile volante. Les deux moteurs arrière sont légèrement relevés vers l’avant. Les deux moteurs à l’avant sont logés à l’intérieur de l’aile. Ca sert à quoi ? A réaliser une aile volante capable de voler dans de tous petits espaces ! Et ça fonctionne ? Réponse dans cette chronique…

La vidéo

Tour du propriétaire

L’aile est faite d’un bloc de mousse d’une envergure de 35 cm et une épaisseur de quelques millimètres. Elle est thermoformée pour être relevée sur les bords, façon winglets. Dans l’aile, au centre, sont percés deux trous qui accueillent les protections d’hélices avant du Tiny Whoop. Plus un trou correspondant à la trappe de la batterie. Le Tiny Whoop en question est un Inductrix classique basé sur des moteurs brushed et des hélices de 3,1 cm de diamètre emprisonnées dans des protections d’hélices.

La différence ?

Cette structure est un peu inhabituelle. Les protections d’hélices sont fixées avec l’aide d’un ergot qui se place et se retire en le faisant glisser vers le bas. La structure comprend 2 glissières à l’arrière pour fixer les protections d’hélices : à l’horizontale pour voler en mode « Quadricoptère », et avec une inclinaison de quelques degrés vers l’avant pour le mode « Air ». Il est donc possible d’utiliser l’Inductrix Switch Air comme une aile ou comme un multirotor classique. Le tout, sans la batterie, pèse 22,7 grammes… Pour extraire l’appareil de son aile, c’est simple, il suffit de déclipser l’arrière puis de retirer l’avant fixé avec de petits Velcro. Pour pouvoir insérer les blocs moteurs arrière, il faut aussi retirer la barre d’inclinaison.

Mise en route

L’Inductrix Switch Air repose sur un contrôleur de vol propriétaire incluant un récepteur radio de type DSMX, à utiliser avec une radiocommande Spektrum ou compatible. J’ai fait mes essais avec une Jumper T8SG, sans souci d’appairage ni de configuration – mais l’armement passe par un interrupteur à actionner à deux reprises. La batterie fournie est une Lipo 1S 3,7V de 150 mAh et 25C, petit format, qui ne pèse que 4,5 grammes. Elle s’insère par l’arrière, dans une trappe un peu serrée, et se branche avec un connecteur au format JST 1.25. Elle est fournie avec un chargeur USB.

Comment ça fonctionne ?

Le contrôleur de vol de l’Inductrix Switch Air se débrouille pour conserver un vol stationnaire au décollage, de manière automatique et malgré les 2 moteurs arrière inclinés. Il se pilote donc comme un multirotor classique. La différence, c’est qu’en accélérant, vers l’avant, l’aile assure une portance qui modifie le comportement de l’appareil et le transforme en aile volante. Le contrôleur de vol propose les modes « Quadricoptère » et « Air » pour piloter l’appareil selon qu’il est fixé ou pas sur l’aile. Pour passer en mode « Air », il faut pousser pendant 3 secondes environ les joysticks en haut vers les coins extérieurs. Pour passer en mode « Quadricoptère », il faut les pousser en bas vers les coins extérieurs.

Simple et efficace

Il y a 3 réglages possibles en mode « Quadricoptère » : « Stability » pour une stabilisation complète, « Horizon » pour la stabilisation avec pirouettes possibles, et « AS3X » pour un mode acro sans stabilisation. En mode « Air », l’appareil avance constamment comme une aile… sauf si vous tirez le manche de profondeur vers l’arrière, auquel cas elle reste en stationnaire. Dans ce mode, il y 2 réglages possibles : « Débutant » et « Expert ». Le premier permet un vol assisté et stabilisé avec uniquement le lacet pour tourner, le second donne plus de liberté avec le lacet et l’aileron. Voilà pour la théorie.

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Un commentaire sur “Horizon Hobby Blade Inductrix Switch Air, le test

  1. Merci pour le test.
    J’en ai construit un en depron 3mm qui fait 18,7g sans lipo.
    J’ai la meme conclusion que la sensation reste celle d’un multirotor.

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