Horizon Hobby Blade Inductrix Switch Air, le test

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Et en pratique ?

Le pilotage de l’Inductrix Switch Air s’apparente beaucoup à celui d’un multirotor : il est stable, l’aile tient bien le stationnaire. Lorsqu’on accélère, la portance de l’aile entre en action…. mais la sensation reste celle d’un multirotor. L’avantage ? Il est possible de voler dans des espaces très réduit, un salon par exemple ! Les virages peuvent être pratiqués de manière très serrée. L’inconvénient ? Le comportement ne permet pas de ressentir pleinement les sensations d’une aile volante. En mode Expert, il est possible de réaliser des loopings, qui s’apparente plutôt à des cabrioles rapides, mais pas de tonneaux – du moins je n’y suis pas parvenu, l’aile décroche avant d’initier suffisamment le mouvement.

L’autonomie ?

Avec la batterie 150 mAh livrée par Horizon Hobby, l’Inductrix Switch Air tient environ 3 minutes en vol. Ce n’est pas beaucoup et c’est assez frustrant ! Il est possible d’installer à bord des batteries de 200 mAh. Le comportement n’est pas modifié, mais le gain en autonomie est nul, sans doute handicapé par l’augmentation du poids.

La résistance ?

La vidéo promotionnelle du de l’Inductrix  Switch Air laisse supposer qu’il est très résistant aux chocs. Ce n’est pas le cas ! Le nez a tendance à se plier vers le bas, ce qui finit par modifier le comportement en vol. Après quelques crashs, l’aile finit par casser. Il est possible de la réparer avec un peu de scotch, mais la bidouille ne tient pas longtemps. Sur un crash, le contrôleur de vol a fini par ne plus armer les moteurs. La faute à pas de chance ? Sans doute, toujours est-il que l’Inductrix Switch Air est désormais cloué au sol… Il est probable que je transplante le contenu d’un Tiny Whoop sur la structure et (ce qui me reste de) l’aile pour tenter d’en profiter encore un peu. Mais je ne disposerai pas du mode « Air », malheureusement.

Faut-il l’acheter ?

Non, je ne le recommande pas. Dans un gymnase ou une grande pièce, l’Inductrix Switch Air est un appareil amusant à piloter. Ce sont des vols « pépères », sans grand risque à moins bien sûr de chercher à le confronter à des obstacles. Mais d’une part il est fragile, d’autre part on finit par s’ennuyer un peu. Difficile de l’utiliser en extérieur, son poids plume est trop handicapant. Sans oublier que l’autonomie est un peu juste. Enfin il y a son prix : à 55 € la version BnF (il faut donc une radio compatible) chez Futurheli par exemple, ce n’est pas donné d’autant que l’aile a une durée de vie limitée.

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1 commentaire

  1. Merci pour le test.
    J’en ai construit un en depron 3mm qui fait 18,7g sans lipo.
    J’ai la meme conclusion que la sensation reste celle d’un multirotor.

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