Eachine E61W, le test

Son look, vous le connaissez, il est directement inspiré du Mavic Air de DJI ! Mais il s’agit d’une réduction : le E61W ne mesure que quelques centimètres. C’est un nano multirotor, dont la diagonale, de moteur à moteur, est de 7,7 cm seulement. Avec ses protections d’hélices, il mesure 10,7 x 11 x 2,5 cm. Il pèse 28,6 grammes, c’est donc un poids plume, qui n’évolue pas du tout dans la même catégorie que le Mavic Air. Attention tout de même, les photos publicitaires sur des boutiques en ligne peuvent être trompeuses, en jouant sur l’absence d’échelle comparative. Notez que le E61W nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le E61W est un appareil qui repose sur des moteurs brushed 615 pour des hélices de 4,2 cm de diamètre. Ces moteurs sont protégés par du plastique. Toute l’électronique, à vrai dire, est entièrement cachée par un carénage plastique – qui reprend le look du Mavic Air. A l’avant se trouvent 2 diodes et une caméra. Dessous, c’est l’emplacement pour la batterie. Il s’agit d’une Lipo 1S 3,7V de 250 mAh placée dans un boitier propriétaire. Sur le dessus du carénage, il y a un interrupteur on / off. On aperçoit l’antenne radio dépasser à l’arrière.

La radiocommande

Elle est toute petite, à l’image du nano drone qu’elle contrôle. Mais elle reste assez agréable en main, avec un écartement correct entre les 2 joysticks. Outre le bouton on / off, elle propose 8 autres boutons en façade et 2 autres à l’arrière. Elle est livrée avec un support pour smartphone. Son alimentation requiert 3 piles AAA. Pour décoller, il suffit d’insérer la batterie dans le E61W, de l’allumer, d’allumer la radiocommande, puis de pousser les gaz vers le haut et vers le bas (les gaz sont à gauche, la radio est mode 2 uniquement). Ensuite ? La touche en haut à gauche démarre les moteurs, fait décoller automatiquement l’appareil et le place en stationnaire à environ 1m50 du sol.

En stationnaire ?

En l’absence de capteurs, le stationnaire du E61W n’en est pas vraiment un. Il se maintient plutôt correctement à une hauteur constante, de manière automatique. Mais il dérive tout seul. A vous de contrer cette dérive en pilotant, et éventuellement en utilisant les trims de la radiocommande, c’est-à-dire les 4 boutons de droite. En l’absence de vent et de courants d’air, on parvient à obtenir un vol presque stationnaire. Mais il faut tout de même rester aux commandes.

Sensations en vol

Le E61W répond bien aux ordres, sans latence. Plutôt doucement : ce n’est pas un appareil nerveux. De quoi rassurer les pilotes débutants qui n’ont pas besoin de fougue pour leurs premiers vols. Avec la touche arrière gauche, il est possible d’augmenter les débattements pour le rendre plus nerveux. 1 bip témoigne du mode lent, 2 bips du mode normal, 3 bips du mode rapide. En mode normal, le E61W est agréable à piloter, avec des réactions plutôt saines, que l’on n’attend pas forcément d’un appareil de cette taille. En mode rapide, il devient plus difficile à piloter, avec des embardées qui surprennent un peu.

Les plus ?

La touche arrière-droite permet de déclencher des pirouettes automatisées. Parfait pour amuser la galerie, mais on s’en lasse rapidement. L’atterrissage est automatisé, avec une pression sur la touche qui se trouve sous celle du décollage. A noter que la touche bas-gauche déclenche le mode Headless avec une pression courte, le retour automatique au point de décollage avec une pression longue. Ne vous fiez ni à l’une ni à l’autre de ces fonctions, elles sont particulièrement inefficaces en l’absence de capteurs comme le GPS.

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9 commentaires sur “Eachine E61W, le test

  1. Ma question va sans doute paraître idiote mais bon

    On est d’accord là version sans cam ne nécessite pas de smartphone,
    Le smartphone n est que la pour le retour vidéo ?

  2. @ Yuri : Yes. Cela dit tu peux aussi piloter l’appareil avec le smartphone (et sans retour vidéo), avec un joystick virtuel à l’écran…

  3. ok c est pour un chti nenfant je veux pas lui mettre un smartphone entre les mains , la manette sera parfaite

  4. Salut, merci pour cet article, par contre si la camera n’est pas indispensable pour sa qualité,
    Est ce qu’elle ne le serait pas pour le maintien automatique de l’altitude du drone ?

  5. @ Ben : Non, c’est un baromètre altimétrique sur le contrôleur de vol qui s’occupe de ça.
    Sur des machines plus évoluées, c’est un sonar. La caméra verticale de certains appareils (plus évolués aussi) permet de fixer l’appareil sur sa position par rapport à ce qu’elle voit au sol.

  6. @ Ben : Ok, je comprends ce que tu veux dire. Le fait que la version caméra ait le altitude hold n’est pas lié à la caméra elle-même, c’est juste une caractéristique supplémentaire du contrôleur de vol parce qu’il s’agit d’une version un peu plus haut de gamme. Pour répondre à ta question, la fonction Altitude Hold n’apporte rien à la caméra, elle n’est pas liée.

    D’ailleurs, c’est ce qui est dit dans la fiche technique, mais je suppose que le contrôleur de vol est le même sur les 2 machines, pour des facilités de production, donc que le baromètre altimétrique est présent sur les 2 modèles. La fonction Altitude Hold est peut-être présente sur les 2, du coup, ou supprimée de manière logicielle sur celui sans caméra. Mais je n’ai pas la version sans caméra pour le vérifier.

  7. Ok merci c’est a peu prés ce que je pensais. Du coup je vais le commander sans camera et je ferais un retour ici.
    Ça me semble intéressant en effet de savoir si ils enlèvent volontairement la fonction pour inciter à prendre la version avec camera.

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