Catch the Drone Challenge

Il va bien falloir disposer de solutions pour empêcher la progression de drones opérés à but malveillant sur une prison, un aéroport ou d’autres sites sensibles. Or les outils de détection et de neutralisation des drones se font discrets. Est-ce parce qu’ils nécessitent une compréhensible retenue sur les technologies employées ? Ou parce que leur efficacité n’est pas à la hauteur des espérances ? Ou parce que le prix des solutions efficaces est bien trop élevé ? Sans doute un peu des trois. En attendant, la société MBDA organise un concours appelé « Catch the Drone Challenge ».

Appel à projets !

Le sujet ? Il s’agit d’imaginer « un dispositif complet anti-drone de protection d’un site, permettant de détecter, d’identifier et de neutraliser les drones malveillants avant que ceux-ci ne commettent leur méfait ». Le tutoiement employé dans la description du concours indique qu’il s’adresse aux étudiants. Le principe est de proposer une présentation dans un PDF de 5 pages, accompagné par la constitution d’une équipe qui peut compter jusqu’à 5 personnes. Les délais sont serrés : il faut déposer un premier dossier avant le 2 novembre 2018. S’il est retenu, il faut en déposer un second plus complet avant le 30 décembre 2018. Le résultat du concours sera dévoilé en février 2019.

Faire carrière dans la défense ?

Des lots sympas sont offerts aux gagnants. Le but de ce concours est de partir à la recherche de nouveaux talents en électronique et en informatique. Un tremplin, peut-être, vers un emploi. MBDA, vous ne connaissez pas ? Cette société créée en 2001 est fruit du regroupement de plusieurs sociétés européennes : EADS Aérospatiale Matra Missiles, Matra Defense, BAe Dynamics, GEC-Marconi Radar & Defence, Alenia Difesa. Elle est présente dans 6 pays, et compte 10500 employés.

Le site dédié au « Catch the Drone Challenge » se trouve ici.

3 commentaires sur “Catch the Drone Challenge

  1. @ FPV 67 : Peut-être 😀
    Je suis pour des solutions de détection et de neutralisation efficaces. Evidemment, c’est une porte ouverte à des dérives sécuritaires, mais je préfère que les aéroports, prisons, hostos, écoles, usines sensibles, manifestations, etc. soient dotés de solutions qui fonctionnent, plutôt que nous devions ajouter des composants nuisibles (style signalisation électronique à distance) qui n’empêcheront pas les actes malveillants.

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