FLIR Black Hornet 3

Le Black Hornet 3 de FLIR utilisé par l’armée royale australienne.

Il est rare que des appareils destinés à un usage militaire soient présentés sur Helicomicro. La série des Black Hornet est une exception : ce sont d’étonnants nano hélicoptères pilotés à distance. Imaginée par la société norvégienne Prox Dynamics, la technologie a été rachetée par FLIR en 2016 (voir ici). Le Black Hornet 3 reprend le même principe que les précédents modèles. C’est un nano hélicoptère piloté à distance avec une portée qui peut atteindre 2 kilomètres, une vitesse de pointe de 21 km/h. A l’intérieur, on trouve un GPS et un système de navigation hors couverture GPS.

Double caméra

La micro caméra thermique Lepton de FLIR.

Le Black Hornet 3 embarque aussi deux caméras. L’une fonctionne dans le spectre du visible, l’autre est la micro caméra thermique Lepton de FLIR. Le tout ne pèse que 32 grammes ! FLIR le qualifie de « Personal Reconnaissance System » (PRS), évitant le mot « drone ». La première génération de Black Hornet a pris sa retraite en 2018, les générations suivantes équipent l’armée royale australienne et les forces spéciales françaises. FLIR a annoncé avoir reçu une commande de 2,6 millions de dollars pour des Black Hornet 3 par l’armée américaine dans le cadre de son programme Soldier Borne Sensor.

Source : FLIR
Crédits photos : Australian Department of Defense et FLIR

20 commentaires sur “FLIR Black Hornet 3

  1. sauf que c’est un attrape neuneu ce jouer. Je suis stupéfait de te voir relayer cette fake news. Tu manques de discernement Fred: aucune action sur le pas, donc ne peut pas avancer/reculer ou encore tanguer. La présence d’une seule hélice monoblock aurait du faire tilt si tu connaissais un peu mieux les hélico RC. De plus, la distance pales/canopy ne permet aucune modification d’axe de rotation du rotor. Et que dire des 25 min d’autonomie? c’est évidemment une blague! qu’on nous ressorte pas le mythe de la pile à combustible miniature…

  2. @ Luca Pescante : J’ai vu cet appareil en vol sur un salon militaire… Il fonctionne bien pour une fake news par un neuneu en hélico RC.

  3. Merci Luca pour cette brillante démonstration de ta maîtrise du sujet, mais la première génération de machines qui présentait déjà des caractéristiques qui ne sont pas à ta portée fonctionne bel et bien…la SNCF entre autres en est client!

  4. mais nous avons un dieux parmi nous!!! LUCA PESCANTE !!

    @Serge, c’est donc vrais pour la SNCF, un gars de chez moi qui y bosse m’en a parlé, l’appareil aurais été
    utilisé lors du chantier de remise a niveau de la ligne.
    je lui ai dit que j’y croyais pas trop vu que c’est développé pour l’armée.

  5. Ca doit couter un petite forture ce joujou. Me semble que la premiere version etait a 50000 euros.
    La preuve que la technologie des piles est totalement bridée pour nous consommateur.

  6. Ça me rappelle le Picoo’z, version luxe.
    Le Picoo’z avait une assez bonne autonomie de mémoire pour une batterie riquiqui comparé à un quad.

    La configuration quad est très maniable et très rapide, mais l’hélicoptère à ses avantages (un seul moteur, moins d’énergie passée à stabiliser). Ça serait sympa si eachine ou un autre pouvait nous sortir l’E010 du micro-helicoptere (radio, pas IR, et capable de porter une combo fpv)

  7. le tout est ensuite d’avoir des gens bien formés à l’utiliser pour ne pas en perdre… parce que oui : ça ne vole pas comme un drone ou un hélico et ça n’aime pas trop le vent. la portée est un chouïa exagérée, mais SNCF l’utilise dans des environnements fortement contraignant en perturbations électriques/radio-électriques. c’est surtout la Sûreté qui utilise ce matos.

  8. Bonjour, je suis agent de l’équipe nationale de surveillance des installations du chemin de fer (la seule et unique), également formateur télé-pilote et je dois dire que je suis un peu surpris par ce qu’avancent certains d’entre vous car nous n’avons jamais eu en notre possession ce type d’appareil. Nous n’utilisons que des avions RC et nous venons fraîchement d’accueillir un hexa de 1,20m de diamètre destiné à certaines opérations de surveillance que les avions ne nous permettent pas d’accomplir.
    Si notre entreprise est en contrat avec le fabriquant de cet helico RC c’est alors un grand mystère pour nous autres qui sommes sensés l’utiliser puisque ça n’a jamais été le cas. Aucune info en interne, aucune formation, etc. Pour moi, il n’a jamais été utilisé chez nous.

  9. J’oubliais, je crois en fait comprendre que vous faites un gros amalgame pour le chemin de fer: certains de nos gros appareils sont équipés d’une caméra infrarouge conçue par FLIR, mais nous n’utilisons rien d’autre de chez eux.

  10. Donc, si la SNCF n’est pas cliente, l’armée l’est-elle vraiment? parce qu’au jeu du « mon voisin à un cousin qui a une grande tante qui aurait entendu dire que »…on peut faire dire n’importe quoi à n’importe qui.

    Un salon de présentation de prototypes ne gage en rien l’idée que le matériel soit un jour viable, fabriqué en quantité, fiable et enfin utilisé.

    J’ai en plus un gros doute sur la facilité d’utilisation de la radio commande qui est plus digne d’un prototype raté des années 1930 que d’un engin militaire.

    Les drones utilisés par la SNCF sont clairement visibles sur le net et il n’y a aucun bidule du genre sur les photos.

    Luca n’a donc pas vraiment tord même si c’est dit de manière un peu brutale.

  11. en même temps, la photo est un simple montage quelque peu grossier. Le soleil étant à son zénith (voir l’ombre des arbres au sol), le militaire et l’appareil sont quant à eux exposés à l’horizontale par ce même soleil (toujours d’après les ombres). Ils ont tous deux été vulgairement rajoutés sur la scène. Devant tant d’amateurisme le doute est quand même permis.
    Et puis le coup de la RX finit par me convaincre que c’est tout à fait impilotable en l’état. Même l’écran tactile d’un smartphone doit être plus précis. Nous savons d’ailleurs tous que c’est déjà bien pourri comme expérience de pilotage (avec un smartphone). C’est donc sur que pour faire une démo d’élévation dans un hangar ça doit être possible mais de là imaginer envoyer un gars des forces spéciales utiliser cette RX sur le terrain…euh, qu’en dire?

  12. @Fred

    Si à notre petit niveau on voit des défauts majeurs concernant la radiocommande (absence TOTALE de stick directionnels), rendant IMPOSSIBLE le vol de précision ou ne serait-ce que l’évitement basique d’obstacles, je peine à croire que cet appareil soit d’une grande utilité pour un groupe d’intervention en ville. Je vois plutôt un handicap majeur, moi.

    Pour photographier ou filmer à terrain découvert, chaque pays à déjà grand nombre de satellites militaires rendant caduque, encore une fois, l’utilisation de cet appareil.

    Donc bon, ça ne sert à rien. Faut certainement comprendre qu’un proche du ministre de la défense Australien doit bosser directement ou indirectement chez Flir.

  13. @ David : Ok. Je n’affirme rien de plus que la communication de FLIR (qui nous invite peut-être, ou peut-être pas, à gober un flan magistral), j’ai eu cet appareil en mains mais je ne l’ai pas piloté, je ne suis pas expert en technologies militaires, loin de là, et je ne connais pas de membre des Forces Spéciales française en activité que je puisse soumettre à la torture pour avoir des infos.
    En revanche, je conserve le souvenir amusé de superbes théories argumentées sur les images truquées, qui ont vécu après que Casey Neistat ait publié les behind the scenes de sa vidéo de Noël…

  14. Luca Pescante, le Black Hornet peut bien se mouvoir sur tous les axes grâce à une technologie breveté. Vous connaissez peut être le fonctionnement des hélicos RC, mais vous manquez d’ouverture d’esprit.

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