Choper un Phantom en vol, level 10

La Team Brunel concourt sur la Volvo Ocean Race, avec des conditions de navigation souvent un poil difficiles. On vous avait montré les superbes images tournées par le skipper Yann Riou, présent à bord comme « mediaman » pour couvrir la compétition, avec regard immersif (à revoir ici). Mais cette fois-ci, ce n’est pas le pilote du drone qui a récupéré son appareil à la volée, mais le pilote à la barre. Joli réflexe ! A l’évidence, il y a maltraitance caractérisée d’un Phantom 4 de DJI, pour des images impressionnantes… (#balancetonskipper)

Si vous ne voyez pas la vidéo Facebook, cliquez ici.

[fbvideo link= »https://www.facebook.com/brunelsailing/videos/2084706278439386/ » width= »600″ height= »400″ onlyvideo= »1″]

29 commentaires sur “Choper un Phantom en vol, level 10

  1. C’est chaud quand même!
    Quand on voit comment penche le navire, on réalise que le Phantom tient vraiment bien le vent (et la flotte).
    Mais comment font-ils la fameuse « dds » (danse des sioux) dans de telles conditions?!

  2. Impressionnant en effet comment le drone tiens bien le vent et les embruns…
    Pour la dds, je ne sais pas pour le P4 mais j’ai jamais du la faire avec mon mavic pro…

  3. ça me renforce dans le choix de conserver mon p4 avec des vents entre 30 et 40 nœuds, au vue de l’allure du bateau,test ultime pour un p4
    sacré vidéo
    merci fred pour ce compte rendu,comme dab excellent

  4. Je vois surtout que le pilote n’est pas foutu de désarmer dans le quart de seconde, le navigateur se prend quelques coups d’hélices pendant au moins 4 secondes, merci le ciré ! Ca devrait être la base de l’apprentissage du pilotage : avoir le réflexe de couper les moteurs en toute circonstance !

  5. la guimbal n’à apparemment pas aimé l’eau salé!!
    c’est quand même « couillus » de voler dans ces conditions.

  6. @laurent92, non pas d’ironie. En quoi c’est ironique d’avoir le doigt sur l’inter d’armement ? Là, j’ai l’impression que le pilote est un peu en panique à l’idée de perdre son drone. Ou alors, j’ai raté un truc obvious ? Le vol était très difficile, aucun soucis là-dessus, mais le bouzin aurait dû être désarmé à l’instant même où la main l’attrapait. Les visages sont à moins d’un mètre, les moteurs continuent de tourner pendant 4 secondes (voire même plus, la vidéo s’arrête avant qu’on ne revoit le phantom).

  7. @Fred: Naaan?! Sérieusement ? ok, je croyais que c’était la base… Du coup, on fait comment ? les sticks dans les coins ? (si oui, ma remarque reste valable)

  8. Selon moi il faut tenter l’expérience de faire voler un drone en mer et essayer de le rattraper en mouvement avant de porter une telle critique. Il s’en sortent tres bien. Entre vent fort, dévente, perturbation gérée par la voile… gros coup de bol! Il s’en sorte alors bravo l’artiste. Le risque reste inconsidéré car une voile déchirée …
    Néanmoins les conditions ne sont pas réunies pour un vol secrétaire

  9. @fred : bien sur que oui, depuis le p4 standard, je l’ai utiliser souvant
    @thierry : je pence comme lui, le gars aurai du utiliser cette mesure d’urgence mais en general on panique dans ces cas la.
    Le p4 c est un camion, cette machine est parfaite, son seul default, il prend trop de place quand on voyage, pourtant c’est simple a regler, pouvoir faire pivoter les pattes et mettre des helices comme le mavic.

  10. @ Thierry : Ah ben c’est ainsi depuis le Phantom 1, en 2012 🙂
    Pour couper les moteurs, on attend que ça se fasse tout seul sur un atterrissage classique, ou on fait loucher les touches, ou on fait la combinaison joy gauche bas-droite et bouton RTH (arrêt d’urgence), ou sur certains machines on peut les retourner rapidement.

  11. @Fred, c’est flippant quand même de ne pas pouvoir faire d’arrêt d’urgence… Le phantom part dans la foule et il continue à faire du tartare parce qu’il n’a pas détecté qu’il s’était posé en douceur ?

  12. @ Thierry : Oui, mais le robot-mixeur s’arrête quand le tartare est suffisamment épais 🙂
    Plus sérieusement, je suppose que DJI a évalué différentes méthodes en 6 ans de retours d’expériences et conclu que celle-ci était la meilleure (ou la moins mauvaise) compte tenu des side-effects et des usages erronés.

  13. Sur le P4P il y a une possibilité de faire un arrêt d’urgence. C’est une combinaison d’un mouvement de stick et d’appui sur un des deux boutons . On peut décider d’activer ou non cette option dans le menu. Car le risque existe de faire cette manœuvre de façon involontaire avec les conséquences qu’on imagine pour son drone. Perso j’éteins le P4 en coupant les gaz . Ce n’est pas instantané mais dans des conditions classique le risque d’un incident est faible car qu’en on attrape le drone il garde coûte que coûte son horizontalité. Maintenant il m’est arrivé de prendre des coups d’hélice après un mauvais atterrissage sur un ponton . j’ai eu des égratignures en sautant sur le drone de peur qu’il ne finisse à l’eau. En aucun cas avec le P4P il n’y a de risque de coupure grave avec les hélices d’origine. Maintenant ce genre de conditions de vol avec des embruns ne laisse aucune chance à la gimmbal et la caméra. Résultat des courses, la garantie constructeur ne joue pas et Dji refuse de changer la caméra. Raison invoquée un drone qui a vu l’eau salée de trop près n’est plus fiable. Donc trouver un réparateur. L’ensemble caméra gimmbal coûte 800 euros plus la main d’oeuvre … Du coup le DJI Care c’est presque indispensable.

  14. Je vole pas mal au dessus de l’eau je n’est pas dépassé les 20 noeuds. C’est déjà beaucoup et l’appli incite à la prudence à l’aide d’un message qui s’affiche à l’écran. D’autant qu’en altitude le vent est plus fort. pour la récupération c’est sport et il faut se méfier des haubans et autre câbles qui traînent. Par ailleurs il faut couper les capteurs d’évitement sinon le drone refuse de se rapprocher. Il faut du calme et garder une bonne réservé de batterie pour ne pas stresser.

  15. @fred : pas un inter mais une combinaison facile a memoriser, c est ca que je voulais dire
    stick de gauche, en bas a droite et rth je crois (ou bouton onoff, je m’en rapelle plus)

  16. @ mickmick : Facile à mémoriser, tu disais ? :-p
    Justement, ce n’est pas un inter ni un simple bouton. Faire une combinaison n’est pas immédiat, et ça fait toute la différence dans une situation difficile…Cet atterrissage sur un bateau où il faut se tenir en est l’illustration !

  17. Pour info j ai testé du 30kt sur mavic pro (je pense comme cette video), en mode sport et FPV avec CAVU, ou il n y a aucune alerte.
    ca demande des nerfs d acier et de prevoir large !:

    chapeau et merci au pilote pour ces images, je crois comprendre que le bateau est en tete d une course au large de l irlande.
    a mon avis il n est pas a son coup d essai…combien de phantom au fond de l atlantique ???

  18. c’est fatigant de lire à chaque vidéo un peu tendue les donneurs de leçons nous faire de grandes théories sur la bonne manière d’utiliser une machine … On attend donc avec impatience leur propre vidéo extrême réalisée bien entendu à 100% dans les règles de l’art …

    Moi je dis, chapeau bas à la technologie DJI et à l’opérateur du drone.

  19. @olivier. Je suis de ton avis la technologie de DJI est totalement bluffante. C’est rassurant de voir qu’un Phantom peut tenir dans de telles conditions de vent. Dans des conditions « normales » c’est déjà dur d’envoyer et de récupérer le drone depuis un voilier. Mais avec 30 noeuds c’est un peu la roulette russe et en tous cas la quasi certitude que la caméra va morfler à cause des embruns salés.

  20. Franchement, c’est du sport récupérer un quad avec ces conditions, le principal la, c’est juste de le
    chopper pour avoir les images, le Skipper ne l’aurais pas attrapé = pas de belles images, puis il savait
    qu’équipé comme il l’était le risque de blessure était faible.

    moi, je trouve génial, arrêt d’urgence ou pas, on s’en fout, ils sont seul, font chier personne et trouve le temps de sortir des images!
    maintenant, il faudrait savoir combien de caisses de P4 ont il en stock! 😉

  21. ben sincèrement, on voit clairement les moteurs se couper, le pilote a d’abord essayer de chopper la machine (on voit sa main -sans gants – se tendre vers le P), le temps de latence est le temps qu’il lui a fallut pour regagner les sticks….
    Je ne sais même pas comment ils ont fait pour le faire décoller!

  22. @jc. Tout à fait d’accord, combien de drones out? Nous sommes quand même sur une des plus grande compétition de course en équipe, les enjeux de communication/publicité dépassent allègrement le budget de quelques petits P4P, et la video va faire le buzz assurément. Bref, belle opération de com, beau pilotage, belle pub pour DJI et la team Brunel, et pilotage aux petits oignons… Une des videos les plus spectaculaire de prise de vue extrême en drone ! J’espère en voir d’autres comme celle là sur le Vendée notamment… Et personne n’a écrit sur la bande son excellente également ! BRAVO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×