Ryze Tello, le test

Le Tello est un nano multirotor développé par la startup Ryze Technology. Est-ce une filiale de DJI ? Pas vraiment, Ryze est une société chinoise indépendante, qui travaille en partenariat avec DJI, mais aussi avec Intel. Les deux marques ont d’ailleurs leur logo en bonne position sur la boite du Tello. Il semble que Ryze soit hébergée dans les locaux de DJI, ce qui laisse évidemment planer le doute. DJI joue probablement le rôle d’incubateur. Mais que vaut le Tello, premier appareil commercialisé par Ryze ? Réponse dans cette chronique.

Une vidéo

Tour du propriétaire

Au premier regard, le Tello ressemble beaucoup au Mambo de Parrot, notamment avec son carénage blanc et noir, et ses bras moteurs. La comparaison ne s’arrête pas là puisque l’appareil se pilote aussi avec un smartphone. Ses dimensions ? 11,6 cm de diagonale de moteur à moteur, 17,7 x 17,7 x 4 cm avec les protections d’hélices. Le poids ? 62,8 grammes sans batterie, laquelle ajoute 26,2 grammes pour un total de 89 grammes en ordre de vol. Les protections d’hélices se déclipsent facilement, elles permettent de gagner 4 x 2,2 grammes.

Suite du tour

Les moteurs sont des modèles brushed 8520, avec des hélices bipales de 7,5 cm. Le montage de l’appareil est propre : il n’y a aucun fil apparent, tous sont emprisonnés dans les bras moteurs. Pas de composants visibles non plus, le Tello est caréné. A l’avant se trouve la caméra, en-dessous une aération, une caméra verticale et deux LED. Une trappe à l’arrière permet d’insérer la batterie, avec un système semblable à celui du Mambo de Parrot, y compris l’ergot pour la retirer. Sur le flanc droite se trouve l’interrupteur on/off, et sur le flanc gauche un connecteur microUSB.

Avant de décoller

La batterie est une LiHV 3,8V de 1100 mAh emprisonnée dans un boitier propriétaire à 4 broches. Pour la charger, il suffit de la placer dans le Tello et de connecter un câble microUSB sur une source qui délivre 2A (comme pour un smartphone). Et être patient, car pour obtenir une pleine charge, il faut… 1 heure et 20 minutes ! C’est particulièrement long… La diode bleue à l’avant clignote pendant la charge, et passe au fixe quand elle est achevée. Il faut aussi télécharger le logiciel Tello sur les stores d’Apple ou de Google, pour iOS ou Android. Ensuite ? Pour allumer l’appareil, il suffit d’une pression sur le bouton de côté. Les diodes passent par toutes les couleurs, puis clignotent en jaune. Il faut se connecter sur le point d’accès wifi créé par le Tello (sans mot de passe) et lancer l’application.

Premier décollage

Le logiciel propose quelques écrans pour une prise en main rapide de l’interface, en anglais. Puis il affiche le retour vidéo en temps réel. L’écran ajoute quelques données en surimpression : des icônes simulant deux joysticks, des icônes d’accès aux fonctions, l’état de la batterie du Tello, la vitesse horizontale et la hauteur. Pour décoller, touchez l’icône de décollage automatisé et confirmez avec le slider : le Tello arme les moteurs, décolle et vient se placer à 1,50 mètre de hauteur environ. Vous n’avez pas besoin de piloter, il se débrouille tout seul pour rester en vol stationnaire.

Automatisé ?

Le Tello reste-t-il en vol stationnaire parfait ? Pas tout à fait : il dérive faiblement… mais cela dépend beaucoup de la surface au-dessus de laquelle il évolue. Si elle comporte de nombreux détails, il tient bien en place. Si elle est unie, sans détails, il a tendance à dériver sans corriger sa position. Idem si la luminosité est faible – mais dans ce cas il vous en informe. S’il y a du vent ou un courant d’air, il compense plutôt correctement. La gestion de la hauteur est globalement satisfaisante, mais il monte ou descend parfois sans crier gare. Peut-on le laisser voler tout seul ? Non, il est préférable de rester prêt à intervenir.

Le pilotage

Les commandes du Tello sont classiques de celles d’un appareil piloté avec un smartphone : l’interface affiche deux joysticks virtuels. Il est possible, dans les réglages, de préciser si on préfère les gaz à gauche (mode 2) ou à droite (mode 1). La réponse aux commandes est plutôt satisfaisante, le contrôleur de vol s’occupe non seulement de la stabilisation et du positionnement, mais à l’évidence il calcule les trajectoires pour que les ordres à l’écran se traduisent de manière douce et coulée en vol. Il s’agit sans doute de ma plus agréable expérience de commandes au smartphone, à ce jour, tous modèles confondus – et pourtant je n’apprécie pas du tout cette méthode de pilotage. A noter un bug dans l’application : les icônes de joysticks disparaissent parfois de l’écran. Pour les retrouver (et reprendre le contrôle de l’appareil), il faut aller dans les réglages pour demander la vue VR, et en ressortir. Bizarre.

>>>> La suite de cette chronique se trouve ici <<<<

37 commentaires sur “Ryze Tello, le test

  1. Bon bin, ce n’est pas avec cette version que l’INTELlo va former nos bambins à la programmation ludique… Zut alors… Dommage.

  2. Question: ne va-t-on pas avec ce type de machine passer plus de temps sur nos écrans qu’à piloter réellement ?

  3. @FPV_67 Bien sur que si, mais ce n’est qu’une évolution, avant on passait des mois a découper du balsa, a s’encoller les doigts à la colle à bois ou à la cyano avant de mettre en l’air un truc parfois bancal en ayant les doigts qui tremblent à l’idée de voir partir ces mois de travail en allumettes… là au moins, les essais seront parfois frustrants, mais quasi immédiats et peut être satisfaisant.

  4. Hello,
    Merci pour ce test ! Je trouve un peu sévère en ce qui concerne la qualité de la vidéo, qui me semble franchement bonne pour un bidule à peine plus gros qu’un tinywhoop et qui vaut 3 fois moins cher qu’une gopro.

  5. Au moins un produit abordable & disponible pour le grand public qui a le mérite de proposer une approche facile du codage avec son SDK !
    En plus avec Scratch c’est loin d’être pire que l’arrivée des premières radios « open » dans le modélisme … avec ou sans colle sur les doigts d’ailleurs 😀
    Et puis l’univers « Fablab » et celui des multi-FPV ludiques / racers se complètent bien je trouve…

  6. Bon, ben ça fait pschitt pour le moment, dommage.

    Le C-me est dans les tests? SebyDocky en a fait une revue, et il a l’air comparativement pas si mal, je me demande ce que vaux l’EIS du Tello contre l’EIS de Youtube sur une video du C-me ? (pour rester dans les solutions « cheap »)

  7. @ TB250 : Je suis resté « light » en critiquant la vidéo, parce que les lags sont vraiment extrêmement gênants. Oui, ce n’est pas cher, mais si c’est pour avoir des vidéos amputées de séquences… Dans celle que j’ai publié, il y a la fonction Circle. Si tu regardes bien, il y a une toute petite partie du cercle, le reste a été zappé, probablement parce que je faisais écran entre le Tello et l’iPhone…

  8. @Fred : Ce que je veux dire par là, c’est que le budget induit de lui-même une restriction dans la qualité de la vidéo. Tu ne peux pas comparer implicitement ce quad à des machines qui valent 10 fois plus…

    Quand je regarde ta vidéo, je trouve la qualité de l’image et de la stabilisation tout à fait correctes, pour cette gamme de prix en tout cas.

  9. @ TB250 : J’ai bien compris ce que tu disais. Mais je persiste : ce n’est pas la peine d’avoir une stabilisation et une définition sympa si c’est pour que les vidéos soient saccadées façon accélération, et tronquées sur de larges parties. Le résultat est inutilisable, à moins de ne conserver que des séquences de 5 secondes au plus (souvent moins), et encore, en restant dans les 5 mètres. Côté vidéo et à prix similaire, le H107C+ de Hubsan fait beaucoup mieux, sans besoin de stabilisation, avec une radiocommande…
    Si l’enregistrement avait été fait à bord, tout aurait été différent. Dommage !

  10. @ Fred :
    Reste à voir si il n’y aura pas d’améliorations logicielles du côté smartphone pour pallier ce genre de problèmes. Ce genre de moustiques, je le vois de toute façon surtout comme une initiation fun aux drones de prises de vues, à la programmation, etc… Pas comme un moyen d’aller concurrencer Spielberg sur ses platebandes.

    Pour le reste, la comparaison avec un H107C+… Honnêtement, tu penses sérieusement que quelqu’un a déjà monté une vidéo avec les images provenant de cette machine ? Avec un résultat autre que donner le mal de mer ?

  11. @ TB250 : Il y aura forcément des améliorations logicielles… Disons que c’est indispensable 😉
    Pour la vidéo, ce n’est évidemment pas pour produire un long métrage, mais regarde ce que m’avait filmé le H107C+, et ce que produit le Tello… J’ai vérifié ce que d’autres avaient fait avec le Tello de leur côté, c’est idem…

  12. Perso, cette machine ne m’intéresse pas, car tout ce qui justifie l’électronique et les aides sont destinés à produire de la vidéo, et, @TB250 : si personne ne monte les vidéos d’un h107C+, dit toi que personne ne montera non plus les vidéos d’un tello 😀
    J’ai regardé, et l’offre en pièces détachées est assez light :-/ dommage, un châssis si sympa aurai pas faire une belle petite machine de course 😛

  13. Bonjour
    Je suis à la recherche d’un drone pour prendre des photos de paysage et bâtiment quelle et l’angle de l’objectif la camera et tel orientable forma photo 60/60 ? Si non avec vous un appareille a me recommandai
    cdl

  14. @ Fred et minisapin :
    Pour être plus clair : avec un budget de 100 euros et un truc qui tient dans la paume de la main, aucune machine ne permettra de faire du montage vidéo. C’est aussi simple que ça…

    Si c’est le genre de truc que tu recherches Fred, je pense que tu peux arrêter de faire des tests pendant quelques années, tu ne pourras qu’être déçu pour l’instant.

    La finalité du Tello, c’est à mon avis le truc ludique, et qui permet de prendre quelques photos et des petits bouts de vidéo de quelques secondes à mettre sur les réseaux sociaux. On adhère ou pas, mais inutile de demander la lune à ce genre de moustiques.

  15. Je suis pas d’accord !
    Le Tello à (avait) toutes les capacités pour faire de très belle vidéos, mais Ryze à fait la (très) grosse erreur de ne pas mettre de slot SD directement dans l’appareil.
    Par conséquent les vidéos sont simplement inexploitable… Même ne serait-ce que pour quelques secondes c’est impossible.
    C’est une erreur de jeunesse qui à mon avis n’aurait jamais du arriver car pour le prix d’un slot SD, cela n’aurait pas explosé le budget.
    Je penses à croire qu’une version 2.0 pourra corriger cela et pour un prix équivalent Ryze nous proposera un petit Brushed hyper bien.

  16. @ jbtniko :
    Vous n’avez tout simplement pas compris à qui s’adresse cette machine ! Elle s’adresse avant tout aux jeunes qui veulent une machine pas cher pour faire des selfies. Et dans ce cadre :
    1) De ce que j’en ai vu sur la vidéo de Fred, les images ont l’air parfaitement exploitables tant que le drone ne s’éloigne pas trop.
    2) L’amateur de selfies, il n’a pas forcément la patience d’attendre le soir pour récupérer les images de sa carte SD sur son PC, puis passer 2 heures à faire un montage d’une séquence de 10 minutes. Non, il les veut sur son smartphone tout de suite, pour pouvoir mettre son petit clip de 10 s sur les réseaux sociaux…

  17. Bonjour,
    Merci pour ce test, quelles sont les dimensions de la batterie? est-elle compatible avec le Mambo de Parrot? Tom

  18. Merci Fred pour cette revue très complète ?
    Quelle déception concernant l’absence de SD dans la machine … 🙁

  19. Tous ces petits quad sont trop fragile et finissent toujours par tomber en panne , j’en ai acheter 10 (hubsan , echean , skilark , symax5 ect…) et tous sont tomber en panne au bout de quelques mois , les moteurs perdent de la puissance .
    ce sont des jouets éphémère. 🙁
    J’en achète plus c’est fini.

  20. @ quad de m….e : Eh, les moteurs, la frame, tout se remplace… 😉 Faut pas abandonner la voiture parce que les cendriers sont pleins ou parce que le réservoir est vide !

  21. @fred, oui bien sûr que tout ce changes , mais à force d’acheter des pièces ton quad va te revenir au prix d’un dji , bon là j’exagère un peu mais ce que je veux dire c’est que les quad ont une durée de vie assez court et il faut toujours racheter des pièces .
    En plus pour changer un moteur le moteur de certain quad il faut ce prendre la tête à souder sans parler que c’est pas simple car microscopique et ce n’est pas tous le monde qui à un fer a souder , donc faut acheter un fer a souder et le pièces qui coûte avec les frais de port aussi cher que le quad lui même (sauf si t’achète en chine) mais là faut attendre 1 mois pour être livrer .
    J’ai changer le moteur de mon skylark et heureusement que là c’est juste des fiches au bout des files , mais même changer le skylark n’a plus la même pêche qu’au début , pareil pour mon syma x5 qui est devenue très moue , alors je sais pas si ça viens des batteries car elles sont encore neuve mais acheter il y a ans
    bref , ces quad a 10, 20 et 30 euros sont bien au début mais dur pas longtemps.
    Je pleins ceux qui achètent des racer a 200 euros (voir plus) et qui doivent changer de moteurs tous les 2 ou 3 mois.

  22. ha j’oubliais , aller changer un moteur sur un cheerson x10 🙁 une fraie galère , le miens a déconner au bout d’une semaine , c’est vraiment des chinoiseries ces quad .

  23. @ quad de m….e : C’est la règle du jeu des trucs qui volent. Tôt ou tard, ça merdouille et il faut réparer… Sinon y’a les simulateurs, on répare avec la touche R, c’est moins cher 🙂

  24. Oui mes 10,20 ou 40 euros pour des petits quad qui tiennes même pas une semaine pour certains , ça fait quand même cher payé non?
    Bref , pour moi c’est fini de donner de la tunes aux chinois pour des quads qui tombent en panne au bout de quelques semaines.

  25. @ Quads de m…e : Tu sais, il m’arrive de claquer 10, 20, 40 euros en 1 heure pour un bon repas… Ca file encooooore plus vite ! 🙂
    Les nano multirotors, c’est un hobby, et comme tous les hobbies, ça a un coût. Si on n’aime pas, on passe à autre chose, tout simplement… L’avantage, c’est qu’on peut le comprendre dès le premier achat, sans continuer à se ruiner 🙂

  26. @ Fred , moi perso j’ai pas les mêmes moyens financiers que toi , je claque max 10 euros euros dans un resto voir 20 de temps en temps, par contre tu a raison sur le fait que la passion du petit quads peu revenir cher au finish pour seulement quelques semaines (voir jours ou heures de plaisir) , mieux vaut investir dans un dji ou encore moins cher un xiaomi , plutôt que d’acheter 2 ou 3 quads en quelques mois qui ne ferons pas long feu .
    D’autant plus que pour le vol d’intérieur il faut habité dans des pièces qui font minimum 50 mètres carrés, ou attendre qu’il n’y est pas de vent pour s’amuser en extérieur , par ce que quand on habite dans un petite appart c’est pas très amusant de voler.
    Quand il existera un quads vraiment fiable qui dure plus de quelques mois , j’en achèterai de nouveau .
    cdlt 🙂

  27. @ quads de m…e : Pas de souci, je comprends ta recherche de la machine qui « dure ». Mais ça n’arrivera qu’au prix d’un compromis sur le poids, l’autonomie, le prix, les performances (ou autre chose). Bref, il faut simplement penser qu’il y a des avis divergents du tien : on peut avoir envie d’un appareil performant au risque de ne pas être durable, avec une notion de bricolage obligatoire… Comme on peut n’accepter que les appareils avec plus de 25 minutes d’autonomie, ou au contraire se suffire de 3m30 de vol s’il est intense…

  28. @ Fed , merci , par contre il y a bien un petit quad costaud , pas cher et performant , c’est le eachine H8 s 3d qui pour l’instant fonctionne comme au premier jours , mais il faut dire que je ne l’utilise pas souvent , à voir sur le long terme , mais il m’a l’air bien partie pour durée.
    cdlt

  29. @ quads J’ai utilisé quelques mini nano quads dont le hubsan 107 c avec qui j’ai débuté : 10 batteries, tous les jours pendant plusieurs semaines et je trouve qu’il a très bien tenu le coups malgré tous les crashs subis ( des 10aines…). J’ai changé un moteur avec un fer à souder à 15 balles qui pourra toujours resservir ( les outils c’est jamais perdu) , mais je pense que c’était dû à ma façon de piloter. ( en ayant tendance à trop mettre le tangage que d’un côté ça à dû user le moteur sur sollicité je pense, ça et le non respect du temps de refroidissement entre 2 vols )
    En nano j’ai beaucoup utilisé le fq777 de Sbego avec bonheur ( peut être testé sous un autre nom ici, si ce n’est pas le cas, il faut ! il est super ! ). Solide, fun, recharge super rapide et pratique via la télécommande ou pas. A 15 euros c’est du plaisir garantit. J’en ai offert plusieurs.
    Donc oui il y a des machines solides, fiables, après c’est du modélisme… il faut être prêt à mettre les mains dans le cambouis…Cela dit j’ai vraiment été surpris par la robustesse de ces machines au vu de la violence et du nombre de crashs…Pas certain que mon beau Mavic Air puisse en encaisser autant ! ( bon ok c’est pas la même utilisation )
    Bons vols !

  30. impossible de connecter l’application Tello Androïd à la télécommande recommandée Gamesir T1.
    Donc dommage, car commander le drone avec le tactil c’est pas pratique et precis!!!

  31. latence de fou…
    latence de fou dans les commandes, que ce soit via le telephone ou une manette bluetooth style gamesir donc impilotable
    latence de fou dans le retour vidéo, meme en mode « vr/fast/whatever » qui rend absolument impossible le vol en immersion (meme si ce n’est pas la cible de l’engin)
    le signal de retour vidéo trop facilement perturbal/brouillable, ce qui fait que l’enregistrement video est tout bonnement inexploitable la pluspart du temps
    reste le coté SDK/programmable, sauf que pour le moment, c’est très ètres limité (malgré les promesses avec EDU, mais qu’on attend toujours)

    bref, vous voulez un drone « ludique », passez votre chemin, je comprend pas comment on peu reviewer l’engin et dire que le « pilotage » est correct
    si vous voulez un drone pour faire un peu de dev, computer vision et cie, il faut encore attendre car le SDK est encore très très limité

  32. @ cortex : Houla. Je vais répondre à tout ça point par point.
    – Si tu veux piloter en immersion, aucun appareil wifi ne va convenir…
    – Pour la latence dans les commandes, elle est minimale avec un smartphone. Si j’arrive à le piloter, et avec plaisir, sachant que je n’ai jamais apprécié les interfaces virtuelles des smartphones, c’est que ça fonctionne plutôt bien. Je ne comprends pas comment tu peux qualifier ça d’impilotable. Si ce n’est pas ok pour toi, c’est qu’il y a un souci – ou alors tu veux un comportement de racer…
    – La qualité du retour vidéo, c’est le principal souci qui empêche d’obtenir des images correctes à l’enregistrement. C’est la raison pour laquelle l’usage d’un répéteur wifi est nécessaire… et suffisant !
    – Concernant les joysticks, j’ai aussi expliqué que tous ceux fonctionnant en Bluetooth ne sont pas ok, celui qui convient est le Gamevice.
    – Pour EDU, ce n’est pour le moment pas prévu en Europe, pas de promesse, donc… Pas de promesse de computer vision chez Ryze, non plus.

    Je reste sur mon jugement : c’est une machine TRES plaisante à piloter avec un smartphone, et j’en suis le premier étonné parce que je m’y attendais pas. Avec le répéteur à moins de 20 €, elle part tranquillement à plus de 100 mètres avec peu de frames perdues sur les vidéos, avec une bidouille elle monte à 30 mètres. Avec le SDK, on a accès à ce que peut offrir Scratch.
    Pour avoir plus, c’est possible, mais ça ne coûte plus 100 €…

  33. Je viens de me le procurer.
    C’est en effet un bon petit drone, très facile à manier pour un néophyte comme moi…
    Le seul inconvénient – et ce n’est pas le moindre – c’est qu’il est impossible de prendre des photos ou des vidéos sur un téléphone portable de marque Samsung.
    Heureusement pour moi, j’ai un i-Pod et là, cerise sur le gâteau, le logiciel d’utilisation est en français.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×