FQ777 FQ26 Miracle, le test

Aller plus loin ?

La touche « Speed Switch » permet d’augmenter les débattements une première fois, puis une seconde. Le FQ26 Miracle devient plus nerveux, suffisamment pour voler très rapidement en appartement. Mais il ne devient pas pour autant un monstre de vitesse. C’est rassurant pour les débutants. La radiocommande permet d’activer un mode « Headless » pour ne pas se préoccuper de la direction de l’appareil et un mode « One Key Return » pour automatiser le retour au point de décollage. Mais ces deux fonctions sont à éviter : elles sont peu efficaces et ne facilitent pas l’apprentissage du pilotage. La touche « 3D Flip » déclenche des pirouettes automatiques.

Les fonctions vidéo

Le retour vidéo de la caméra à bord est diffusé en wifi. Il faut au préalable télécharger l’app pour iOS ou Android. L’écran est classique, avec la possibilité de prendre la main et de piloter avec le smartphone – ce qui n’est pas recommandé pour piloter avec précision. L’image est de qualité passable, avec un angle de vision serré, contrairement à la promesse de la fiche technique qui indique « HD wide-angle lens ». Il est trop serré pour piloter en immersion, en se fiant uniquement au retour vidéo à l’écran. Et ce n’est pas la seule raison : le nombre d’images par seconde est loin des 30, et les images sont saccadées. Ajoutez à cela que la portée est très réduite, à peine une vingtaine de mètres en extérieur, et beaucoup moins en intérieur. Pour finir ce tableau peu reluisant, la latence est forte, comme d’habitude avec les retours vidéo en wifi.

L’enregistrement vidéo

La fiche technique promet du 720 x 576 pixels à 30 images par seconde. Sur iOS, l’app n’a pas demandé l’autorisation d’accéder aux photos et vidéos. Elle a donc stocké les images dans un répertoire non accessible, à part via l’app. Ou avec un outil d’accès direct au contenu de l’appareil – j’ai utilisé iExplorer sur Mac OS X. Le résultat est une vidéo en 640 x 480 pixels (VGA) à… 20 images par seconde. Les images sont, sans surprise, très saccadées et la vidéo de qualité plutôt médiocre. Les photos sont stockées dans la même définition, et la plupart du temps floues.

Points de détail

Notez que vous pouvez armer les moteurs en faisant loucher les joysticks, celui de gauche en bas à gauche, celui de droite en bas à droite. Poussez les gaz vers le bas pour les désarmer. Vous pouvez aussi recalibrer le FQ26 Miracle s’il se met à dériver un peu trop : joystick de gauche en bas à droite, joystick de droite en bas à droite, les diodes clignotent, c’est fait. Quid de la solidité de l’appareil ? Les hélices ne sont pas totalement protégées, il est possible de mettre les doigts dedans assez facilement. Il n’y a pas de quoi se blesser, mais on sent tout de même bien les hélices… Lesquelles sont assez fragiles. Si vous touchez un obstacle un peu durement, les protections se déforment jusqu’à toucher les extrémités des hélices… qui cassent. L’autonomie est de 6 minutes environ.

Mais encore ?

Il y a 4 hélices de rechange dans la boite, mais il est préférable d’en avoir d’autres sous la main si vous pilotez de manière un peu sauvage. Attention, les hélices quadripales classiques pour Tiny Whoop ne suffisent pas à la sustentation de l’appareil. Celles plus imposantes pour des appareils brushless ne sont pas compatibles, avec un trou central trop large. Les protections des hélices finissent pas casser aussi. Elles sont réparables avec de la colle, mais elles lâcheront définitivement tôt ou tard. Le souci, c’est qu’elles sont indispensables puisqu’elles maintiennent les moteurs, et difficiles à changer à cause des ressorts de fixation. Cela dit, ce ressort permet justement d’éviter de la casse lors de crashs un peu durs : le mécanisme se plie au lieu de rompre.

Aller encore plus loin ?

Les fonctions vidéo, enregistrement et retour, sont médiocres ? Si vous avez envie de vous amuser à piloter en immersion, autant retirer la caméra wifi, elle ne sert à rien ! Elle pèse 2,2 grammes. Elle prend son alimentation sur une petite prise qui offre suffisamment de courant pour alimenter un combo FPV. J’ai donc soudé un combo FPV classique sur cette prise. Le panier inférieur de la nacelle n’est pas le meilleur endroit pour placer la caméra, elle est décentrée et entraine le FQ26 Miracle sur le côté. Il vaut mieux la placer sur le dessus avec un simple adhésif double face. Elle est exposée aux chocs, mais la vue est plus agréable. Le résultat est sympa : il y a très peu de vibrations et l’appareil est assez simple à piloter en immersion. De quoi donner une seconde jeunesse à cet engin ! L’autonomie est de 5 minutes environ avec le combo. Notez que l’appareil ne montre pas de faiblesse de vol avec un surpoids 3,6 grammes (5,8 grammes pour le combo moins 2,2 grammes pour la caméra wifi).

Faut-il l’acheter ?

Pourquoi pas. Le FQ26 Miracle a pour lui une stabilité exemplaire, des réactions douces même en augmentant les débattements qui sont rassurantes pour débuter. L’appareil encaisse plutôt bien les chocs et son autonomie est correcte. Il a le mérite, aussi, d’afficher un look différent de ses concurrents. Dommage que la partie enregistrement et retour vidéo soit aussi médiocre. C’est donc un jouet amusant, qui permet d’apprendre à piloter en intérieur et sans stress. Vous pouvez le transformer en appareil FPV d’intérieur pour des vols tranquilles avec une simple caméra combo FPV. Il faut aussi noter son prix, très léger, puisqu’il est proposé à un peu moins de 31 € chez Banggood (avec le port mais hors taxes). La version sans radiocommande (que je déconseille) est à un peu plus de 28 € (toujours avec le port et hors taxes).

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