Oversky Atlas-450, le test

C’est une toute petite aile volante, d’une envergure de 45 cm, avec un moteur brushless et un équipement FPV complet pour des vols en immersion. Mais ne dit-on pas que plus les ailes sont petites, plus elles sont nerveuses et difficiles à piloter ? C’est vrai, et c’est pourquoi la Atlas-450 est équipée d’un contrôleur de vol qui assure sa stabilisation – si vous le désirez. Est-elle efficace ? Réponse dans cette chronique. Notez que cette aile nous a été donnée par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

L’aile est faite d’un bloc d’EPP d’une épaisseur de 1 cm environ sur le bord d’attaque, et de 3,5 cm au centre, là où se trouve l’électronique. Elle est dotée de deux ailerons et deux pièces en EPP qui forment une double dérive fixe. Les bords des ailes sont relevés, mais pas jusqu’à constituer des winglets. La propulsion est assurée par un moteur brushless 1103 à 6400KV piloté par un ESC de 3A pour une hélice 2425 (6 cm de diagonale). Les ailerons sont animés par deux servos, protégés par de petites caches en plastique.

Suite du tour

L’électronique est abritée à l’intérieur de l’aile. Un capot aimanté permet d’y accéder facilement. Un circuit électronique regroupe le contrôleur de vol avec ses capteurs et son logiciel de stabilisation, l’émetteur vidéo, le connecteur vers l’ESC et les deux connecteurs vers les servos. La présence de ces connecteurs permet d’envisager des réparations faciles ! Enfin un connecteur type prise d’équilibrage à 3 pins permet de brancher une batterie 2S. La caméra, une CMOS PAL de 600TVL et 120° se trouve à l’avant, logée dans l’EPP, elle-aussi reliée au circuit principal avec un connecteur. On note deux antennes, celles du 2,4 GHz pour les commandes radio et celles du 5,8 GHz pour le retour vidéo. Le poids de l’aile, sans batterie, est de 38 grammes.

Avant de décoller

L’Atlas-450 est livrée sans batterie, il faut donc vous équiper. Pour mes tests, j’ai utilisé une Nano-Tech 2S 350 mAh 35C de Turnigy. Elle mesure 1,2 cm d’épaisseur : elle tient bien en place. A titre d’exemple, une 2S 400 mAh de Eachine, d’une épaisseur de 1,5 cm, ne permet pas de fermer le capot. Peu importe la prise principale de la batterie, c’est la prise d’équilibrage qui est utilisée. Je ne me suis pas préoccupé du centrage de la batterie.

Réglages radio

La version que j’ai testée est compatible FrSky D8. L’appairage avec une Taranis Q X7 de FrSky est facile. Il suffit de brancher la batterie, d’attendre un peu, puis de faire une pression longue sur le bouton unique du circuit électronique. La diode rouge clignote rapidement. Sur la radio, il suffit de lancer la procédure de Bind pour que l’appairage s’effectue. La diode passe au fixe, c’est terminé. Il faut encore paramétrer le profil, en s’appuyant sur celui d’une aile simple. Les gaz sont sur le canal 1, il faut un mix sur les canaux 2 et 3 pour gérer profondeur et roll. A cela s’ajoute la gestion de la stabilisation et celle de la puissance de l’émetteur vidéo, sur les canaux 4 et 5. Dommage, le choix de la fréquence vidéo n’est pas pris en charge.

C’est facile ?

Il faut s’y connaître un peu pour réaliser ces réglages, le mixage des voies n’est pas facile à comprendre quand on ne s’est jamais frotté aux réglages d’une aile volante. Mais ce n’est qu’une question de minutes si ce n’est pas votre première expérience. A noter que l’un des servos de l’aile a rendu l’âme pendant que j’effectuais mes réglages. Je suspecte le moteur de ce servo d’avoir peu apprécié le fait d’être poussé à fond, quelques secondes à peine. Je l’ai remplacé par un moteur de taille similaire : tout est rentré dans l’ordre.

Le langage des LED

Le circuit électronique comporte 6 LED notées A B C 1 2 3. Si la LED A est allumée, l’émetteur vidéo 5,8 GHz émet en 25 mW, la puissance légale en France. Si c’est la LED B, il émet en 150 mW, une puissance non réglementaire en France, mais qui permet d’obtenir un retour vidéo moins parasité et une meilleure portée. Si la LED C est allumée, la stabilisation de l’appareil est active. Eteinte, il n’y a pas de stabilisation. Les LED 1 à 3 indiquent le protocole radio, DSM2/DSMX, FrSky D8 ou Flysky AFHDS 2A. Notez qu’on ne voit pas les LED lorsque le capot est installé.

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7 commentaires sur “Oversky Atlas-450, le test

  1. L avenir est il dans les ailes volantes? Car elles combinent autonomie, prix de revient, simplicité (1 moteur, 1 ESC, contrôleur de vol optionnel…) et performance.
    Autre avantage on sort de la case drone aux yeux des gens, car elles ont pas une mauvaise pub

  2. Salut Fred,

    Peux tu préciser où tu as positionner le CG est éventuellement la position de la lipo ? Me concernant je n’ai pas encore fait le premier vol mais j’ai la même lipo que toi et le CG ne correspond pas à celui de la notice…(perplexe)

    Je remarque que je n’ai pas le même moteur (du moins la couleur, il est orange me concernant)

  3. @ Florentf31 : Je n’ai pas trop cherché à optimiser le CG, j’ai placé la batterie au milieu de la trappe…

  4. Pourtant c’est le CG qui est la plus important en voilure fixe 😉
    à la base faut se placer sur le CG préconisé puis adapter en fonction…
    – trop arrière, ça devient instable et ça bouge dans tous les sens. l’aile peut devenir difficile à piloter.
    – trop avant ça devient lourd sur la profondeur, et c’est difficile de poser sans vitesse. l’aile est plus « facile »
    Il faut trouver le compromis entre les 2 🙂

  5. @ HmProd : Hugo, je me trompe peut-être, mais sur les petites ailes, j’ai l’impression que le CG est moins critique. Sur celle de Horizon Hobby, j’ai eu beau déplacer la batterie en avant, en arrière, et même sur les côtés (je suis allé jusqu’à la sortir du carénage), ça n’a rien changé au vol, en stabilisé comme hors stabilisation. Peut-être parce que les batteries sont très légères ?

  6. @ Fred,
    Sur les ailes, le centrage est en général beaucoup plus important que sur les autres voilures fixes. Ça se joue peut être effectivement au fait que la batterie est très légère et n’a que peu d’impact sur le centrage.

    Petite remarque au passage sur la caméra : en avion on l’angle toujours vers le bas (l’image doit montrer 1/3 du ciel, et 2/3 du sol).

    En laissant la caméra à plat comme j’ai l’impression que c’est le cas sur ce modèle, c’est plus compliqué à piloter, et la balance des blancs fait que le sol devient très sombre, c’est pas super agréable.

  7. Me concernant j’ai trouve c’est a 90-95mm du nez ca vole nickel cette petite aile. Mais me concernant je préfère sans Stab activée.

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