Course DR1, avec DHL, Eurosport et du dive !

Peut-être n’avez rien compris au titre de ce post ! DR1, c’est un organisateur de courses de drones. DHL, c’est le spécialiste du transport de colis, né aux Etats-Unis mais désormais filiale de Deutsche Post. Il est sponsor des événements DR1. Eurosport, c’est une chaine de télévision sportive. Elle a noué un partenariat avec DR1 pour diffuser ses compétitions. Le « dive », c’est cette pratique qui consiste à monter au sommet d’un élément naturel (une falaise) ou d’une construction (un gratte-ciel), et à plonger (dive en anglais) en rattrapant l’appareil à la dernière minute. En France, les vols en agglomération sont interdits, donc le dive urbain aussi. Il est autorisé dans certains pays, dans certaines conditions. Parfois il fait polémique comme le récent dive d’un pont à Vancouver par l’équipe de Rotor Riot, au-dessus d’un trafic routier chargé.

La tour DHL !

La 3e course de la saison DR1 se tiendra à Bonn en Allemagne, dans le parc situé au pied de la tour DHL et en bord de rive du Rhin. Au pied ? A vrai dire, la tour DHL est utilisée comme un obstacle géant, puisque le circuit entrainera les racers dans une montée rapide jusqu’à la verticale de la tour. Pas de le temps d’admirer le décor au-dessus de l’édifice de 162,5 mètres de hauteur, les racers devront plonger dans une descente vertigineuse vers une gate qui semble bien petite. Un parcours que l’on imagine difficilement être mis en place en France en raison d’autorisations un peu compliquées à obtenir : il est en zone urbaine, au-dessus d’un plafond de 50 mètres. La course sera diffusée en France sur Eurosport le 15 novembre 2017.

La vidéo

Si vous ne voyez pas la vidéo Facebook dans votre navigateur web, cliquez ici.

[fbvideo link= »https://www.facebook.com/ricky.martinez.5686/videos/10213440489793956/ » width= »600″ height= »400″ onlyvideo= »1″]

6 commentaires sur “Course DR1, avec DHL, Eurosport et du dive !

  1. Impressionnant…. il manque une porte fixée direct sur la tour ?
    Je vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire la même chose en France, dans le cadre d’une course, on peut déroger à la règle générale, non ?

  2. @ Greg : Oui, le système de dérogation permet tout, en théorie. Mais je doute que l’autorisation soit accordée : danger, danger potentiel, incitation du public à faire de même, etc.

  3. Question : combien de tours sont prévus, car il faudra des batteries en béton pour suivre le rythme !

  4. @ Doby : Oui, c’est illégal, mais uniquement parce que le plafond de 50 mètres est dépassé en immersion (et peut-être un dépassement en puissance vidéo, mais ce n’est pas sûr). Pour le reste, ce n’est pas une zone interdite, il n’y a pas de survol de personnes, et surtout il n’y a pas de mise en danger de qui que ce soit sur cette vidéo. A la différence de celle de Rotor Riot.

    A noter que l’endroit est indiqué en grande partie « agglomération » par Geoportail, ce qui, pour ceux qui connaissent l’endroit, est totalement capillotracté. Pas de panneaux, pas d’habitation, rien qui corresponde aux différentes définitions de l’agglomération. S’il s’agissait d’une zone sensible, elle aurait être du être notée comme telle…

  5. Oui, je suis bien sur d’accord, il ne faut pas faire n’importe quoi et ne pas mettte en danger qui que ce soit.
    En fait, outre la loi, c’est surtout du bon sens en fait.
    Il ne faut pas toujours crier au loup et dans le cas de Wild Willy FPV divant le pont de Millau, selon moi, c’est safe.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×