Seagate DJI Fly Drive

Le Fly Drive est un disque dur du constructeur Seagate développé en partenariat avec DJI pour faciliter le stockage des séquences vidéo filmées à bord d’un multirotor. Avec de la 4K en 60 images par seconde, les fichiers sont gigantesques et remplissent rapidement les cartes mémoire. Le but du Fly Drive est de libérer de la place sur les cartes microSD, ou d’assurer une sauvegarde des images. Le disque dur est un modèle externe durci (c’est-à-dire renforcé pour être résistant aux conditions d’utilisation difficiles), avec un connecteur USB 3.1 type-C. La capacité du disque dur est de 2 To.

Le bonus ?

Ce disque dur est équipé d’un lecteur de cartes mémoire de type microSD UHS-II. Sympa, puisque cela permet de lire les cartes mémoire sur le terrain. Tout du moins c’est ainsi que l’on imagine le fonctionnement du Fly Drive : on vole, on filme, on se pose, on insère la carte et son contenu est copié sur le disque dur, on peut repartir en vol. Mais voilà, ce lecteur de cartes ne s’utilise pas de manière autonome : il n’y a pas de batterie, et pas de lien automatisé entre le lecteur et le disque dur. Il faut par conséquent un ordinateur pour connecter le Fly Drive et « monter » les parties disque dur et carte mémoire. L’intérêt devient très relatif, dans la mesure où les ordinateurs portables sont presque tous équipés d’un lecteur de microSD ou peuvent accueillir un lecteur USB. Dommage aussi qu’un disque dur mécanique soit au cœur du Fly Drive, et non pas un SSD beaucoup plus résistant. Le Fly Drive est sera proposé cet été à $120.

8 commentaires sur “Seagate DJI Fly Drive

  1. Appelons cela un disque dur externe avec un lecteur de carte intégré …
    Pour ceux qui préfèrent une solution autonome, je ne saurai recommander la gamme Nextodi. Certes c’est beaucoup plus cher mais efficace.
    J’ai encore avec moi un lecteur multimédia qui est francais de chez Archos. Le disque dur intégré de petite capacité en regard de ce qui se fait aujourd’hui n’en reste pas moins une alternative intéressante. Il ne decode pas les vidéos compressées au format d’aujourd’hui mais peut transférer et donc vider les cartes mémoires.
    Pour DJi ce ne doit être qu’une entrée dans cette branche et gageons qu’ils vont nous proposer très rapidement un système autonome … Ou pas !

  2. mouais… au prix de la carte micro SD, une bonne samsung de 64gb a 25 euros, je ne vois pas vraiment l’intérêt. mais bon.

  3. En 4K, 1 Gb représente a peu près 2 mn de film. Donc ca donne 128 mn sur une carte de 64 gb. 2 heures de vol. Il en faut des batteries non?

    Bon d’accord, en cas de crash lointain ou dans l’eau on a tout perdu.

    Pardon, la carte a laquelle je pensais est maintenant a 40 euros sur amazon.

  4. J’utilise ce gadget pour backuper mes vols (+ mes photos en voyage): https://www.amazon.fr/Kingston-MobileLite-Wireless-G3-Chargeur/dp/B019PY0ORK/ref=dp_ob_title_ce

    On rentre la carte SD d’un coté, une grosse clé USB de l’autre, on transfere en appuyant sur un bouton et voilà ! Pas cher et bien pratique. On peut aussi visualiser les fichiers sur un smartphone via son hotspot wifi.

    Eh, le Mavic, c’est vraiment le quad de ballade long range parfait !

  5. Le problème du Mavic c’est ses petites trappe qui vont finir par casser soit a l’usure ou dans le temps pour accéder a la carte SD ou le port USB.
    Pour ma part, je pose le Mavic sur le bureau, un cable USB et je transfert (la aussi la trappe va finir par casser).
    Ce disque aurait pu avoir un intérêt en déplacement et sans ordinateur car :

    Pas de batteries
    Pas de connexion Wifi ou un programme qui exécuterait un dumpfile a la demande via Dji Go …
    Bref, de la part de DJI c’est plutôt étonnant.

  6. Ma solution le WD wireless passeport pro , batterie intégré qui backups SD mais aussi les clef USB et surtout interface wifi qui peut aussi servir de hot-spot wifi …. on peut aussi le connecter à un NAS …. pas trouver mieux .

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