Le Shooting Star d’Intel !
Là, il est seul. Mais d’habitude, il est accompagné par 299 ou 499 camarades de vol, rien que ça ! Vous souvenez-vous de ce show d’Intel, en collaboration avec Disney, à l’occasion duquel 300 drones ont volé simultanément, pilotés à distance pour former des images dans le ciel ? Quelques temps auparavant, le record avait été de 500 machines d’Intel en vol. Il a été pulvérisé par Ehang, depuis lors, avec 1000 appareils en l’air. La surenchère ne fait-elle que commencer ? Nous avons eu la chance de mettre la main sur un exemple de la flotte Disney du show « Starbright Holidays ». L’appareil créé par Ascending Technologies (une société acquise par Intel), appelé Shooting Star, mesure 27 cm de diagonale de moteur à moteur, et 38,5 x 38,5 x 9,5 cm. Les hélices sont des 5,5 pouces inversées et protégées par des cages.
Léger !
La structure du Shooting Star est faite d’une plaque centrale, de bras et de protections en plastique, coiffée d’un bloc de polystyrène. Pas de vis ni d’écrous, tout est fixé par des ergots de plastique. Intel ne nous a pas laissé le contrôleur de vol à l’intérieur – c’est le cœur du dispositif qui communique avec l’infrastructure de pilotage et de gestion à distance. Les moteurs sont faciles à changer, avec l’aide de simples connecteurs. Une bulle en plastique translucide permet de diffuser la lumière d’une diode, qui produit son petit effet une fois en l’air et de nuit. Le dessous de cette bulle est équipé d’un connecteur qui permet la recharge de la batterie sans ouvrir la machine. La structure, moteurs compris, pèse 165 grammes. Le Shooting Star pèse 280 grammes en tout, en ordre de vol.
Précis
L’équipement permet au Shooting Star de voler à environ 1,50 mètre des autres, avec un très faible risque de collision. Intel indique que l’appareil est capable de former en formation en conservant cette distance entre chaque machine avec un vent jusqu’à 36 km/h. De voler sous la pluie, aussi, puisqu’aucune pièce critique n’est exposée à l’eau, et que les moteurs sont orientés vers le bas. Ce sont 300 appareils de ce type qui ont volé en arrière-plan de la prestation de Lady Gaga au SuperBowl 2017. Vivement un événement de ce type en France ! Une interview de Josh Walden, le monsieur drones d’Intel, avait été publiée ici.
Prouesse technologique remarquable qui titille notre curiosité. Il serait intéressant de connaître, dans les grandes lignes, les dispositifs retenus pour le positionnement de chacun des multis à 1,5 mètre près, ce qui parait être d’une précision chirurgicale. Chacun d’entre-eux est-il positionné par ses coordonnées GPS ? Ce qui paraitrait surprenant car il semble qu’on soit au delà de la précision permise par le GPS. Des capteurs permettent-ils de les positionner à une place précise les uns par rapport aux autres ? Les ordres de commande au sol sont-ils donnés à un drone « maître », les autres se calant par rapport à lui ? Etc, etc …
Intel n’est peut-être pas très bavard sur la question, ce qu’on peut comprendre (America first !).
Bonjour,
d’après cet article (ci dessous), chaque appareil est préprogrammé pour faire ce qu’il à à faire indépendamment des autres.
Pour le géopositionnement, exit le motion capture à cause de la superposition possible des appareil devant les cameras de capture, j’opterais pour un GPS dont les repères ne sont pas des satellites mais des émetteurs sol dont la position relative est connue lors de la mise en place, cela est aussi utilisé en complément des satellites pour des relevés topo précis. (Triangulation par rapport à des trucs à 100m fixes au lieu de truc à xxx kms…
https://techcrunch.com/2017/02/05/intel-powered-the-drones-during-lady-gagas-super-bowl-halftime-show/
Sinon : Entraxe 270mm comme mon Legopter 270 en panne, NEED !
D’après l’article ils sont tous autonomes, c’est un peu décevant, on aurait aimé qu’ils se comportent en swarm 🙂
Perso j’aimerais bien savoir comment marche le contrôle en temps réel, même si ils sont pré-programmés au sol, je suppose qu’il doit y avoir une possibilité de commande une fois qu’ils sont en l’air, rien que pour la sécurité. Ca n’envoie surement pas 1000 fois du 2.4GHz en FHSS. C’est peut-etre tous des nodes wifi ?
Au final c’est sur le principe du mainframe, les drones sont particulièrement simples et stupides, et tout le boulot est fait par le PC.