Premier (vrai) vol pour le Freedom Class Racer V1.0

Nous vous avions parlé à l’été dernier de ce multirotor grand format (voir ici), né en Australie. Une sorte de Hummer des multirotors, avec ses 30 kg pour une envergure de 1,20 m. Il a effectué ses premiers vols réels, dans les mains du pilote et directeur technique Leonard Hall et atteint, selon ses concepteurs, la vitesse de 159 km/h. Pourquoi le développement est-il aussi long ? La réponse est apportée par le CEO de Freedom Class Giant Drone Racing, Chris Ballard : « le processus a pris plus longtemps que nous ne l’avions prévu, mais notre philosophie axée sur la sécurité avant tout nous a conduits au développement de systèmes de sécurité aérienne pour limiter les éventuelles futures inquiétudes du public ».

La V2, bientôt ?

Le responsable de la société ajoute que « les prochains mois verront l’équipe se concentrer sur la V2.0 du Freedom Class Racer, en continuant à travailler avec les autorités australienne et d’autres pays pour développer les certifications, la sécurité, les questions d’assurance et l’éducation. Les tests de la V1.0 ont été couronnés de succès, nous allons commencer à rechercher des financements pour la V2.0, avec pour objectif de dépasser les 200 km/h ». Le site officiel de Freedom Class Giant Drone Racing se trouve ici.

 

29 commentaires sur “Premier (vrai) vol pour le Freedom Class Racer V1.0

  1. Je vous dis pas la taille des gates ! xD

    Pis c’est plus des filets qu’il faudra pour le public, mais des murs en plexi de 20cm d’épais !

  2. @ Franck BERNIERE : Ah mais avec leurs animaux, ils sont habitués au danger en Australie ! 🙂

    (oui, c’est de la géographie animalière de comptoir, je sais 🙂 )

  3. En dehors de l’exploit technique, et peut être un gain de visibilité pour le public sur des hypothétiques courses dans ce format, je ne vois pas vraiment l’intérêt. 159 km/h, en comparaison de la débauche de watts investie, c’est presque dérisoire. La machine semble par ailleurs vraiment pataude et sensible à une forte inertie.

    Au delà de ça, le côté sympa de la discipline actuellement, c’est que les machines de compétition sont accessibles à monsieur tout le monde, pas besoin d’investir 30 000 euros. Et ça, ça permet un sacré brassage des pilotes et une évolution du pilotage.

  4. Mouais bof… soit la machine est pourrave, soit c’est le pilote ou peut etre les 2… parce la video d’essai ne casse pas 3 pattes à un canard… le seul exploit est qu’ils ont réussi à faire voler un parpaing de 30 kilos xD

  5. ça rame ce truc, et puis si c’est pour placer le pubic à 200m, la visibilité ne sera pas meilleure qu’une course en 210, de toutes façons, pour être visible, c’est pas la taille, c’est la lumière, tout est dans l’éclairage et la vidéo

  6. @ TB250 : Le souhait initial était de faire des courses avec ce type de machines. Je suppose qu’ils vont changer leur fusil d’épaule au fur et à mesure de l’avancée du projet, d’où les mentions aux autorités pour des questions de sécurité. C’est vrai que s’ils parviennent à trouver des outils pour sécuriser une enclume volante, ça peut servir pour les plus petites machines 😉

  7. sur ce genre de format, je pense que le pas variable serait plus réactif dû au fait de l’inertie de l’hélice, tandis que le pas variable ne tien pas compte du temps de changement de régime de l’hélice.
    il y a en à « incrediblehlq » qui sont déjà en étude dessus.

  8. Si lors d’un essais des vibrations devaient se mettre en place, je vois bien l’ensemble exploser en vol 🙂
    Pour ce qui est de la vitesse c’est pas dans cette vidéo qu’ils atteignent 159km/h , à vu de nez même pas les 100km/h.

  9. l avantage serait que la coque peut servir de support publicitaire pour les sponsor car sur les petits model sa reste un handicap ??

  10. Vivement les quadracerbike !

    J’espère que je pourrais en piloter un de mon vivant, on en est pas, loin, surtout une histoire de batterie performante et légères !

  11. l’automobile n’avait aucuns sens a ses débuts. Le téléphone mobile ne devait servir qu’aux militaires. Je me demande ce qu’on disait des drones à leurs débuts mais je suis bien persuadé qu’on ne donnait pas cher de leur existence a long terme. Instables et dangereux. C’est le principe de base de toute innovation technologique.
    Je trouve la plupart des commentaires navrants… heureusement qu’il y a des fous… vous vous souvenez de Frank Wang?
    Un fou, je vous le dis!

  12. Sauf qu’ils le présentent pour du drone racing, pas pour du transport… Trop gros pour du racing, trop petit pour du transport.

  13. Oui , l’intention est louable certe mais non pour moi c’est plus qu’un échec
    J’ai vu d’autres photos de racer de cette taille et 3x moins lourd carrément plus crédible .
    On dirait un coffre de toit norauto avec un venilia imitation carbone .

  14. Ce truc est une véritable aberration, mais son inertie et son bruit le rendent plutôt plaisant à regarder évoluer. En fait, le bruit est juste magnifique…

    Des drones de cette classe n’auraient de sens que dans le cadre d’une course (spectaculaire), totalement sécurisée, avec une retransmission et un public. Dans tous les cas le budget serait astronomique. Mais qui sait comment va évoluer notre pratique ?

    Depuis que j’ai commencé le FPV j’ai déjà « contaminé » 6 personnes qui se sont lancées à leur tour dans l’aventure. Le potentiel de cette discipline est énorme. Il n’est pas impossible qu’un jour, pour des raisons de visibilité, cette classe devienne la formule 1 de la discipline avec écuries et sponsors. Les classes 250 deviendraient l’équivalent du karting. Un des problèmes actuel de la « classe 250 », c’est qu’entre les vitesses atteintes et la taille des machines, une course est à mon avis très difficile à suivre et interpréter pour des spectateurs.

  15. Une bonne taille serait une classe 500, pour la visibilité. Pas énormément plus de systèmes de protection pour le public que les courses de 250, une visibilité bien meilleure, et des vitesses qui devraient pouvoir être intéressantes.

  16. Le problème aujourdh’ui pour le public c’est que les 250 sont trop petits pour réellement prendre de la place en l’air et être vus. Les pilotes se font plaisir mais si le public a du mal à distinguer les modèles en l’air du à leur petite taille comme actuellement cela ne pourra se développer et attirer les foules. Le format 500 permettrait d’avoir une meilleure visibilité, de pouvoir mettre des logos ou décos sur les drones pour les sponsors et là cela marchera. Il y a fort à parier que les US seront certainement les premiers à faire du gros, grand, large…
    Il pourrait y avoir les courses avec des modèles standard et des unlimited comme cela existe dans les autres disciplines en RC ou en courses d’avions réels.
    On a plein de talents en France, aussi pourquoi ne pas foncer sur ce créneau…

  17. Je suis entièrement d’accord avec un format vers les 500, léger (pour limiter l’inertie). Je le clame depuis longtemps. Les courses en 250 sont trop rapides et on voit quasiment rien derrière les filets.

  18. Ok pour du transport de colis lourds, (à quand une livraison de palettes de parpaings par drone dans mon jardin ??) mais pour de la course, là je ne vois pas l’intérêt…Ou il me manque des éléments ?

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