Xiaomi Mi Drone, la preview, 2e round

Les vidéos

Instantané d'une vidéo 1920 x 1080p.
Instantané d’une vidéo 1920 x 1080p.

La nacelle du Mi Drone fait un excellent travail : les images sont totalement dénuées de vibrations parasites de type jello, et parfaitement stables. L’inclinaison de la nacelle se pilote depuis a molette de gauche de la radiocommande. Elle semble saccadée sur le retour vidéo, mais elle se révèle douce sur les vidéos enregistrées. Notez au passage que l’autre molette (à droite) permet de régler l’intensité des deux diodes blanches à l’avant du Mi Drone (mais pas la verte et la rouge à l’arrière). Le mode 60 images par seconde permet d’obtenir des vidéos fluides même pendant des panoramiques ou des vols rapides. La compression est limitée, pourtant le débit n’est pas énorme : 20 Mbps. Le résultat ? Les images filmées par le Mi Drone sont assez réussies. Les couleurs sont correctes, aussi bien en plein soleil que par temps couvert, avec une bonne restitution des nuances dans les nuages. De quoi être totalement satisfait ? Non…

Les vidéos, suite

Photo en 4608 x 3456 pixels.
Photo en 4608 x 3456 pixels.

Regrettons que les couleurs sombrent vers le mauve sur certains angles, probablement en raison d’une balance des bancs erronée – mais le réglage n’est pas possible. D’ailleurs aucun réglage de la caméra n’est proposé : pas de contraste, pas de luminosité, pas de saturation, pas de gamme, pas de netteté, etc. Dommage aussi que la caméra souffre d’un fort effet fish-eye, qui arrondit l’horizon plus qu’il ne l’est. Et que la nacelle penche parfois sur le côté (roll), souvent après une rotation du Mi Drone à 180°. Les photos sont globalement réussies, avec les mêmes défauts que les vidéos : les couleurs qui tirent parfois vers le mauve, l’effet fish-eye et l’inclinaison trop forte. Bon point : il est possible prendre une photo pendant l’enregistrement d’une vidéo, sans l’arrêter. Mais, car il y a un mais, cette photo est de faible résolution, semblable à celle de la vidéo – c’est en fait une arrêt sur image, et non pas une photo. Un mot sur le mode 720p à 120 images par seconde : il permet de réaliser de beaux ralentis, mais il faut beaucoup de lumière sous peine d’obtenir des images sous-exposées.

Faut-il l’acheter ?

DSC_0125-1200Non, non ! Il est difficile de comprendre comme Xiaomi a pu commercialiser son Mi Drone en Asie, en Europe et aux Etats-Unis avec un logiciel dont on ne peut pas se passer, mais qui ne fonctionne pas correctement (quand il fonctionne) ! Si les constructeurs habituels comme DJI, Yuneec, 3DR ou Horizon Hobby avaient sorti un appareil avec une application aussi indigente, ils se seraient fait écharper. On a pu lire ici et là que l’appareil n’était pas encore disponible, qu’il ne s’agissait que d’un prototype. Ce n’est pas le cas. Dommage, puisque le Mi Drone n’est pas un mauvais appareil, loin de là, sa caméra donne plutôt satisfaction notamment avec une belle stabilisation. Mais impossible de conseiller un appareil dont l’utilisation est étroitement liée à une application qui refuse de s’exécuter sur iOS, fonctionne plus ou moins sur Android, avec des mises à jour qui risquent de le clouer définitivement au sol. Si vous aviez envie de vous offrir un Mi Drone parce qu’il semblait le parfait concurrent des Phantom d’entrée de gamme, et bien meilleur que les clones de Phantom, abstenez-vous. D’abord parce que son prix n’est pas si intéressant, ensuite parce qu’il est urgent… d’attendre que Xiaomi diffuse enfin une application fonctionnelle. On en est encore loin ! La suite ? Rendez-vous très bientôt, après les 300 minutes de vol, pour une chronique des fonctions additionnelles et, on l’espère, un débridage de l’appareil.

Une vidéo

Elle montre des images tournées à bord du Mi Drone, avec les petits problèmes rencontrés avec la caméra et sa nacelle.

D’autres photos

DSC_0139-1200

DSC_0155-1200

interface04

interface06

interface07

 

4 commentaires sur “Xiaomi Mi Drone, la preview, 2e round

  1. Sur le second que j’ai …. j’ai pas de retour video …
    Le premier va repartir en chine pour qu’ils l’analysent …. j’ai eu deux Skype conf avec le staff technique en chine …. Ils sont perperplexes. Pour info, il y a une précédure de récupération du firmware (mais qui a pas marché chez le mien): Brancher le cable microUSB sur le port de la nacelle et de l’autre côté sur une source USB avec 1A (genre chargeur de tel) … et attendre 2min… Ca lance la récupération du firmware ….

  2. Ha ! Ha ! Ha ! …
    Voilà un parfait exemple de ce que l’on peut vivre quand on développe en chine. Ce n’est pas de la mesquinerie vis à vis des chinois qui me fait dire cela , mais malheureusement du vécu au quotidien pour avoir à concevoir des produits avec eux.
    Conseil: patience … ne vous précipitez pas … il vont revoir le tir, car n’aimant pas « perdre la face » il vont corriger la question et finir par comprendre 🙂 …. d’ici Noël on pourrait espérer peut-être avoir quelque chose de déboguée 🙁

  3. Tout un chambard pour un Quad pareil , non seulement le prix n’est pas ce qui ce disait , mais en plus c’est une vraie galère avec l’application 🙁
    Franchement xiaomi devrais d’abord maîtriser sont sujet avant de faire des effets d’annonce énorme genre le Quad canon à prix discount et bla-bla-bla , pour l’instant mieux vaut qu’ils restent dans ce qu’ils savent faire (les smartphones).

  4. c’est clair, pour 850 € on a aujourd’hui un VRAI drone, c’est à dire un Phantom 3 Advanced qui n’a rien à voir avec ce « jouet ».
    FLOP l’effet d’annonce…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×