Xiaomi Mi Drone, la preview, 2e round

L’interface (2)

interface09Si vous appuyez sue l’icône de la caméra, vous activez le retour vidéo en temps réel. L’image s’affiche en fond d’écran, sous l’interface. La résolution est correcte, suffisante pour voir correctement même si on voit parfois des pâtes de pixels se former, signe que la connexion faiblit et que le logiciel compense en augmentant la compression. Sur le côté, à la place du symbole éclair, on trouve le bouton de prise de vues. Et juste à côté, celui de choix entre la vidéo et la photo. A vrai dire, il y a plus simple pour lancer une prise de vue ! A l’arrière de la radiocommande, faciles d’accès (un peu trop faciles, même), se trouvent deux boutons. Celui de gauche démarre ou stoppe l’enregistrement d’une vidéo. Celui de droite prend un cliché.

Les réglages

interface10Au-dessus de l’icône d’enregistrement se trouve celle qui permet d’accéder aux réglages. Le calibrage de la boussole est une manipulation très semblable à la « danse de sioux » des Phantom : il faut faire tourner l’appareil à l’horizontale, puis la verticale. Les diodes sous les bras de l’appareil permettent de vérifier que tout se passe bien. Le calibrage de la nacelle s’effectue tout seul, sans votre intervention. Les infos de la batterie indiquent la température, la tension globale et par cellule, et la charge, ainsi que le nombre de cycles. Sympa, mais… les informations ne sont pas correctes. La température est farfelue, le nombre de cycles n’est pas correctement comptabilisé. Sur notre batterie, l’une des cellules souffre d’une très faible tension (2,14V), mais au vu des autres données, on ne peut pas apporter beaucoup de crédit à cette valeur. interface08Bonne nouvelle pour les pilotes en mode 1 : il est possible de passer du mode 2 par défaut (gaz à gauche) de la radiocommande au mode 1 (gaz à droite). Pas de mode 3 ni 4. Les paramètres de la caméra sont peu nombreux. Vous pouvez choisir la résolution Full HD (1920 x 1080 pixels) en 30 ou 60 images par seconde, ou HD Ready (1280 x 720 pixels) en 120 images par seconde. A vous de choisir aussi si vous voulez enregistrer le son à bord, c’est-à-dire le doux vrombissement des hélices. Dommage qu’il n’y ait pas d’option pour automatiser les prises de vues (photos), un mode Timelapse…

Pour décoller ?

Le décollage n’est possible que lorsque le bouton droit de la radiocommande passe du rouge au blanc. Il faut pour cela que le logiciel soit opérationnel, que le calibrage soit ok, et qu’il y ait suffisamment de satellites en vue du récepteur du Mi Drone. Rappelons que l’appareil est doté d’bi-récepteur, GPS (USA) et Glonass (Russe). Tant qu’il n’y a pas 13 satellites en vue, le Mi Drone refuse de décoller. Il m’est arrivé, à plusieurs reprises, de ne pas capter les 13 satellites. DSC_0153-1200C’était pourtant en extérieur, mais à proximité d’arbres. Dans ce cas, il faut déplacer l’appareil pour qu’il capte mieux. C’est un peu pénible, et cela exclut totalement le décollage en intérieur ! Est-ce que ce sera possible une fois les 300 heures de purgatoire passées ? espérons-le, car il serait étonnant (et frustrant) de ne pas pouvoir voler sans GPS puisque le Mi Drone est doté d’une caméra verticale (dite optique) et d’un sonar, deux capteurs qui permettent en théorie à l’appareil de rester à sa position en intérieur. Sans oublier qu’il est livré avec des protections d’hélices… Revenons au décollage. Croisez les joysticks vers le bas et le centre, ou appuyez deux fois sur le bouton de décollage, ou bien encore touchez l’option décollage dans le logiciel. Avec la première manipulation, les moteurs démarrent, mais c’est à vous de pousser les gaz pour décoller. Avec les deux autres, le Mi Drone décolle tout seul et se positionne en vol stationnaire à 4 mètres de hauteur environ.

Le vol ?

L’appareil est assez doux, avec une vitesse limitée. Il monte beaucoup plus vite qu’il ne descend, et il semble plus rapide sur un glissement latéral (roll) qu’en avance ou recul. On peut espérer qu’il soit débridé une fois passées les 300 heures du débutant – mais cela reste à voir. Lorsqu’il y a un peu de vent, l’appareil freine souvent, en se cabrant. Le contrôleur de vol assure le vol presque sans intervention du pilote, quitte à secouer un peu l’appareil pour y parvenir. DSC_0154-1200La nacelle, fort heureusement, est là pour compenser les secousses. Mais autant le préciser d’emblée, on voit parfois les hélices apparaître dans le champ de l’image lorsqu’on avance. L’atterrissage, manuel ou automatique, est facile. Le Mi Drone est plutôt stable, même lorsque le terrain n’est pas plat. Les sensations en vol sont très satisfaisantes, l’appareil ne vole pas très vite, c’est assez rassurant pour un débutant. Mais il aura du mal à suivre un bateau ou un véhicule rapide. L’autonomie du Mi Drone est de 27 minutes selon Xiaomi. Pendant mes vols, elle a varié entre 20 et 23 minutes selon la force du vent et le type de pilotage. Il faut environ 2 heures et 10 minutes pour recharger la batterie. La radiocommande tient environ 3 vols, et charge via son connecteur microUSB.

Le retour vidéo

Nous l’avons vu, il est de qualité correcte même s’il se met parfois à pixelliser un peu trop les images. La portée est très variable, mais je n’ai pas testé l’envoi très loin puisque le Mi Drone est bridée à 50 mètres de hauteur et 100 de distance. Dans ce périmètre, la réception est parfaite, mais elle est perturbée par les obstacles, notamment la présence d’arbres (feuillus). interface03A travers un bosquet, la portée tombe à une dizaine de mètres tout au plus. Il reste à vérifier la portée maximale de l’appareil. La latence oscille entre 55 et 90 millisecondes. Ce n’est pas mal pour un système reposant sur du wifi. Cela ne permet pas de piloter en immersion, mais c’est parfait pour bien cadrer des images. En cas de problème matériel, des messages s’affichent en grand à l’écran. C’est le cas lorsque la batterie est trop faible pour poursuivre le vol. C’est aussi le cas lorsque la nacelle est bloquée – cela nous est arrivé à plusieurs reprises.

>>>> LA SUITE DE CETTE CHRONIQUE SE TROUVE ICI <<<<

4 commentaires sur “Xiaomi Mi Drone, la preview, 2e round

  1. Sur le second que j’ai …. j’ai pas de retour video …
    Le premier va repartir en chine pour qu’ils l’analysent …. j’ai eu deux Skype conf avec le staff technique en chine …. Ils sont perperplexes. Pour info, il y a une précédure de récupération du firmware (mais qui a pas marché chez le mien): Brancher le cable microUSB sur le port de la nacelle et de l’autre côté sur une source USB avec 1A (genre chargeur de tel) … et attendre 2min… Ca lance la récupération du firmware ….

  2. Ha ! Ha ! Ha ! …
    Voilà un parfait exemple de ce que l’on peut vivre quand on développe en chine. Ce n’est pas de la mesquinerie vis à vis des chinois qui me fait dire cela , mais malheureusement du vécu au quotidien pour avoir à concevoir des produits avec eux.
    Conseil: patience … ne vous précipitez pas … il vont revoir le tir, car n’aimant pas « perdre la face » il vont corriger la question et finir par comprendre 🙂 …. d’ici Noël on pourrait espérer peut-être avoir quelque chose de déboguée 🙁

  3. Tout un chambard pour un Quad pareil , non seulement le prix n’est pas ce qui ce disait , mais en plus c’est une vraie galère avec l’application 🙁
    Franchement xiaomi devrais d’abord maîtriser sont sujet avant de faire des effets d’annonce énorme genre le Quad canon à prix discount et bla-bla-bla , pour l’instant mieux vaut qu’ils restent dans ce qu’ils savent faire (les smartphones).

  4. c’est clair, pour 850 € on a aujourd’hui un VRAI drone, c’est à dire un Phantom 3 Advanced qui n’a rien à voir avec ce « jouet ».
    FLOP l’effet d’annonce…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×