Eachine Assassin 180 FPV, le test

Ce kit est un ensemble comprenant tous les éléments, sans exception, pour se lancer dans les vols en immersion et ressentir, enfin, les sensations du FPV racing. On y trouve le multirotor, un quadricoptère de classe 180, une radiocommande, un masque pour visionner le retour vidéo, et même une pochette de transport. Une configuration qui tient la route ? Réponse dans cette chronique. Notez que ce produit nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement…

Tour du multirotor

L’Assassin 180 est une machine au look étrange ! L’antenne à l’arrière est faite pour lui donner un air de scorpion patibulaire. Les pieds, eux, font penser à une bestiole de type cancrelat. Bref, tout pour plaire, sortez le Baygon vert ! Plus sérieusement, l’Assassin 180 repose sur 3 plaques séparées par des entretoises de 1 cm. Celle du dessous est une plaque de distribution du courant qui héberge une partie des composants électroniques : les ESC et l’émetteur vidéo. Elle mesure 1,5 mm d’épaisseur. Celle du milieu porte les moteurs, elle mesure 2 mm d’épaisseur. Celle du dessus mesure aussi 2 mm d’épaisseur, mais sa surface est bien plus réduite, elle complète les composants électroniques, notamment avec le contrôleur de vol compatible Naze32 et son connecteur USB pour le branchement sur un ordinateur. On y trouve un emplacement, vide, pour un GPS. Sur cette plaque se trouve fixée une quatrième plateforme, montée sur des amortisseurs en caoutchouc. Elle est destinée à accueillir une caméra HD de type Keychain.

Tour du multirotor, suite

A l’avant se trouve la caméra FPV montée sur une plaque verticale qui peut s’incliner de quelques degrés en forçant un peu. Des entretoises fixées sur cette plaque maintiennent une autre plaque, plus large, sur laquelle sont fixées deux diodes blanches dotées d’une lentille. Deux autres diodes, plus basiques, se trouvent à l’arrière. Sous l’appareil se trouve une trappe amovible en plastique destinée à accueillir la batterie. Les pieds de l’Assassin sont vissés sur cette trappe. L’impression générale qui domine quand on prend l’appareil en mains ? Tout a l’air très fragile ! Les composants sont visibles, les plaques sont fines, la trappe et le train semblent prêts à rompre au premier choc. Voilà qui n’est pas très engageant… Les moteurs sont des 1806 à 2300KV pilotés par des ESC de 6A. Un peu juste, sans doute, même si les hélices sont de petites 4 pouces. L’appareil pèse 249 grammes sans sa batterie, laquelle ajoute 94,8 grammes. Soit un total en ordre de vol de 343,8 grammes.

Tour du multirotor, suite et fin

La batterie est une Lipo 3S 11,1V de 1000 mAh présentée dans un boîtier fermé, avec une rangée de 8 contacts. Il s’agit d’un modèle dit « propriétaire » puisque cette présentation est inédite et spécifique à ce modèle de Eachine. En d’autres mots, si vous voulez une autre batterie, vous devrez en acheter une de marque Eachine. Vous ne pourrez pas recycler vos batteries ou acheter des 3S 1000 mAh classiques. Dommage… Le boîtier est équipé de 4 diodes et d’un bouton : il suffit d’appuyer dessus pour que les diodes témoignent de l’état de chargement. Comme les grandes (s’entend celles des appareils comme le Phantom de DJI). 4 diodes vertes allumées : elle est pleine. Une seule : elle est vide. Pour la recharge, Eachine fournit un socle à brancher sur une prise secteur. La charge complète prend environ 1 heure et 40 minutes. Une diode sur le chargeur reste au rouge pendant la charge, et passe au vert quand elle est terminée. En l’absence d’interrupteur, l’Assassin est alimenté dès que vous insérez la batterie. A ne pas faire, donc, avant d’avoir allumé la radiocommande…

La radiocommande

Libellée Eachine i6, elle est de facture assez classique, plutôt agréable en mains. Outre les deux joysticks et leurs trims, elle offre 3 interrupteurs à 2 positions et un interrupteur à 3 positions. Plus deux molettes. L’alimentation est assurée par 4 piles batteries AA NiMH (fournies). L’appairage entre le récepteur de l’Assassin 180 et sa radiocommande est déjà réalisé, vous n’avez rien d’autre à faire que d’allumer la radiocommande, de glisser la batterie dans son logement (tout l’appareil s’allume), de refermer la trappe et placer le multirotor à plat. Il ne faut pas trop trainer à le poser bien à l’horizontale. Si vous êtes trop lent, les capteurs sont désorientés et le décollage se solde par un retournement de l’appareil sur son dos. Les diodes blanches à l’avant s’allument puis s’éteignent. Celles à l’arrière clignotent. On voit aussi les diodes du contrôleur de vol sur le dessus, une diode rouge à gauche et une diode verte à droite qui ne semblent pas avoir de fonction particulière. Les 4 ESC sont également dotés chacun d’une diode rouge qui témoigne de leur bon fonctionnement. Une bonne idée : en cas de problème, on se demande toujours s’il faut incriminer les moteurs ou les ESC…

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