GW007-1, le test

DSC_0083-600Envie d’un multirotor à prix léger, capable de filmer, qui soit suffisamment solide pour résister aux crashs de l’apprentissage du pilotage ? C’est ce que propose le GW007-1. Notez que l’appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

Sur les photos, le GW007-1 semble imposant. Pourtant il ne mesure que 21,8 x 19,8 x 7 cm (avec ses protections d’hélices). C’est plus que les appareils de type Ladybird de Walkera ou X4 de Hubsan, mais moins que le X5C de Syma. La version que nous avons testée est noire, avec un revêtement doux façon « peau de pêche ». Le look est plutôt réussi, classique mais sobre. L’électronique est entièrement cachée par le canopy, qui ne laisse pas dépasser le moindre fil ni un bout de carte électronique. DSC_0092-600Les moteurs, des versions brushed, sont engoncés dans des protections qui devraient les prémunir convenablement des chocs. Les hélices mesurent 6,6 cm de diamètre, elles sont de taille semblable à celles des minidrones de Parrot. Le tout pèse 103,5 grammes en ordre de vol avec les protections d’hélices, les deux patins pour l’atterrissage, la caméra et la batterie.

Tour du propriétaire, suite

Sous chaque moteur, au bout des bras, se trouvent une diode et un cache en plastique coloré. Deux rouges à l’arrière, deux bleus à l’avant. Deux autres caches plastique se trouvent sur la partie centrale du GW007-1, qui cachent chacun une diode. Sous l’appareil se trouve la caméra, assez imposante, reliée à une prise par 3 fils. DSC_0104-600C’est le seul détail qui n’est pas totalement intégré dans le canopy. La raison est tout simple : cela permet de retirer plus facilement la caméra. Ou presque. La caméra est en fait fixée à une trappe qui cache la batterie. Pour retirer la caméra, il faut ouvrir la trappe, écarter l’arrière de la caméra et la trappe, et tirer fort. Ce n’est pas difficile, mais il faut s’y reprendre à plusieurs fois. La caméra est un modèle poids plume de 8 grammes seulement. A l’arrière se trouve une fente pour accueillir une carte mémoire de type microSD. Un exemplaire de 4 Go est fourni ! Pas de déclencheur : tout se pilote depuis la radiocommande.

Tour du propriétaire, fin

DSC_0106-600La batterie est accessible une fois la trappe ouverte, mais pas vraiment facilement. Il s’agit d’un modèle Lipo 2S 7,4V de 400 mAh qui entre pile poil dans son logement. Il n’y a pas un demi-millimètre de jeu. Le câble est branché via une mini prise blanche. La difficulté pour l’extraire et la replacer est telle qu’on se lasse rapidement. Le bon point, c’est que tout est prévu pour qu’elle reste dans sa trappe, même pour la recharge. D’abord avec la présence d’un bouton on/off sur le flanc du GW007-1. Ensuite avec la présence d’un connecteur externe, et d’une rallonge fournie dans la boîte. Pour la recharge, le constructeur propose un chargeur secteur (au format USA, sans adaptateur). Une charge complète demande 1 heure et 20 minutes. C’est une batterie 2S, elle n’est pas compatible avec un câble USB ou le chargeur Quattro Mini. Les deux patins du train d’atterrissage sont faciles à mettre et retirer. Ils sont indispensables si la caméra est installée.

Premier décollage

DSC_0155-600La radiocommande est un modèle suffisamment grand pour être utilisable, mais tout plastique. Les joysticks avec leurs « chapeaux » plats sont un peu bizarres à l’usage. La radio propose des trims, un petit écran LCD et pas mal de boutons. Le manuel fourni, mi chinois mi anglais, ne permet de pas de comprendre facilement les fonctions, y aller à tâtons est plus efficace. Allumez la radiocommande, allumez le GW007-1 avec le bouton on/off, poussez les gaz et ramenez-les à zéro : les diodes passent au fixe, l’appareil est prêt à décoller. Poussez les gaz : l’appareil décolle rapidement, avec pas mal de pêche. Le stationnaire est assez facile à tenir une fois les trims réglés. Un comportement bizarre : autant le gaz font décoller rapidement, autant la remise des gaz une fois en vol est moins spectaculaire. Beaucoup moins. En le posant et en attendant quelques secondes, il repart de plus belle… et redevient « mou du gaz »…

Le comportement en vol

Le GW007-1 réagit bien aux commandes, en restant stable. Ses hélices sont assez bruyantes, mais on s’y fait. Le mode par défaut propose des débattements faibles, parfaits pour filmer sans être brusque. Une pression sur le bouton en haut à gauche permet de passer dans un second mode, plus nerveux. DSC_0166-600Une autre pression déclenche un troisième mode encore plus agressif. Il permet de voler en extérieur et de se battre contre le vent. Un tout petit vent, ceci dit, surtout si les protections d’hélices sont installées. Avec des bourrasques, il ne tiendra pas tête longtemps. Regrettons que la vitesse de rotation (le yaw) ne soit pas augmentée avec les débattements des autres voies. L’appareil est parfois déséquilibré, surtout après une chute. Avant de redécoller, procédez à un calibrage : mettez l’appareil sur une surface bien à plat, placez le joystick de gauche vers le bas-droite et le joystick de droite vers le bas-gauche. Les diodes clignotent, l’appareil est calibré.

Les fonctions supplémentaires

DSC_0068-600La touche en haut à droite permet de déclencher une pirouette automatisée. Amusant, mais comme toujours sur ce type d’appareils, un peu trop facile et sans challenge – il faut simplement remettre les gaz au bon moment. Une fonction dont on se lasse. Le GW007-1 dispose aussi un mode Headless, qui permet de piloter sans se soucier de l’orientation de l’appareil, et d’une fonction de retour automatisé. Les deux fonctionnent de manière très approximative. Le retour au point de départ est parfois surprenant. Il ne faut surtout pas compter dessus pour faire revenir l’appareil en cas de souci… La touche en bas à gauche de la radiocommande permet d’éteindre et d’allumer les diodes.

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11 commentaires sur “GW007-1, le test

  1. Il est sympa sans la cam/train atterrissage/protection d’hélice
    Il ne faut pas hésité a l’ouvrir des receptions pour raccourcir les fils trop longs
    Dommage qu’il soit blindé de led, déjà que ça vole pas longtemps( 6 minutes)

  2. @FRED;
    Tout d’abord merci pour ces articles qui nous permettent de se faire rapidement une opinion sur le matériel toujours plus important qui nous est proposé quotidiennement …

    Un plus à la fin de tes articles après la rubrique « Faut-il l’acheter » serait de citer une ou l’autre alternative qui serait meilleure sur l’un ou plusieurs points d’évaluation… Un peu à la mode des sites de tests de PC ou de téléphones portables 🙂

    Merci d’avance un lecteur assidu de ton site 🙂

  3. Salut Fred,
    Je m’amuse comme un petit fou avec mon v212 mais je ne peux pas emporter la mobius, trop lourde…
    Selon ton experience, quel serait le quadri « idéal » pouvant soulever une mobius, dans la gamme de prix de ce gw007-1 et ne ressemblant pas au v262 ( j’aime bien le look de ce dm007) et d’une autonomie de 10min environ?
    Merci!

  4. bjr

    Qu’est-ce que ça vaut vis-à-vis du DM007 ?

    Est-ce vraiment une avancée comparé à ce dernier ?

  5. Dommage il avait vraiment l’air très bien j’ai tout de suite kiffer sur sa gueule et son beau blindage;)

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