DroneFighter GX 100, le test

Premier décollage (vraiment)

DSC_0053a-600Allumez la télécommande, insérez la batterie dans le GX 100, il clignote et… rien. Comme souvent, il faut d’abord brancher la batterie, puis allumer la télécommande. Une méthode qui ne plait pas du tout aux radiomodélistes. Lorsque les deux se « parlent », les diodes du quadricoptère passent en clignotement très rapide, signe qu’il est prêt. Si vous poussez les gaz, rien ne se passe. Pour armer la machine, il faut appuyer simultanément sur les deux boutons en façade de la télécommande. Les diodes passent brièvement au rouge, puis se remettent à clignoter rapidement, signe que les moteurs sont armés. Poussez les gaz : le GX 100 décolle, plutôt rapidement. Relâchez les gaz, il continue son ascension, mais moins rapidement. Il faut pousser la manette des gaz vers le bas pour qu’il ralentisse encore sa montée, puis se mette à redescendre. Pour qui est nouveau dans le pilotage, pas de souci. Mais pour un pratiquant de radiomodélisme, la méthode est déconcertante.

Gestion des commandes

Dsc_0051-600Il faut s’y faire : la manette des gaz ne contrôle pas directement la vitesse des moteurs, mais donne un ordre plus ou moins prononcé de monter ou descendre. Un peu comme un Phantom de DJI. Se poser n’est pas si évident qu’on pourrait le croire ! On peut descendre jusqu’à toucher le sol, mais les moteurs continuent à tourner. L’effet de sol fait même remonter le GX 100 de quelques centimètres. Pour stopper les moteurs, il faut appuyer sur l’une des touches rouges du haut de la télécommande et, simultanément, pousser la manette des gaz vers le bas. La manipulation n’est pas toujours couronnée de succès lors des premiers vols. Le reste des commandes, en revanche, répond de manière classique.

La tenue en vol

Si la montée du GX 100 est rapide au décollage, il a du mal à reprendre de l’altitude une fois en vol, même quand on pousse la manette des gaz à fond. L’avance et le recul fonctionnent bien, tout comme la prise d’inclinaison et la rotation (le yaw), mais avec très peu de débattement. DSC_0049a-600Les commandes sont molles, si vous préférez. C’est rassurant pour le pilote débutant, mais évidemment frustrant quand on progresse. La solution, c’est bien sûr de passer en mode « Hard » (la manipulation se fait avec ou sans le logiciel sur ordinateur). Les commandes sont plus nerveuses… mais pas beaucoup. Le yaw, c’est-à-dire la rotation, reste lente. Les reprises de gaz ne sont plus puissantes, et le roll manque d’inclinaison. Le résultat ? Pour les pilotes expérimentés, le GX 100 en mode « Hard » n’est pas assez vif. Dommage, d’autant que les moteurs semblent suffisamment puissants, le bridage est logiciel… D’après le fabricant, un troisième mode plus nerveux sera ajouté dans une prochaine mise à jour. La stabilisation produit parfois un effet balancier : l’appareil oscille en essayant de rétablir l’équilibre, malgré les ordres donnés avec la télécommande. Rien de bien gênant.

Autonomie

Au bout de 6 minutes de vol environ, la télécommande vibre, signe que la batterie est presque vide. Ca n’a l’air de rien, mais cet avertissement indique que le GX 100 et sa télécommande communiquent dans les deux sens, avec une sorte de télémétrie. Dsc_0049-600La stabilisation devient plus hasardeuse puis, au bout d’une minute, l’appareil se pose définitivement. L’autonomie est donc de 7 minutes. C’est correct, sans plus. L’avantage, c’est que la batterie est très facile à changer. Il suffit d’en acheter plusieurs pour profiter de plus longues séances de vols, d’autant qu’un chargeur à 4 batteries est proposé en option. Notez que vous pouvez, comme avec les appareils de cette catégorie, lancer le GX 100 dans des figures de voltige. Pas d’inquiétude, elles sont entièrement automatisées, il suffit d’appuyer sur deux touches et de prévoir assez de hauteur pour se rétablir.

Un dur à cuire

L’enrobage en plastique mou sur les moteurs et la structure, associé aux protections d’hélices, semble faire des miracles. Malgré des crashs à répétition, le GX 100 n’a pas montré le moindre signe de faiblesse ! Après un petit crash, il continue à voler, et c’est à vous de couper les moteurs si vous pensez avoir perdu le contrôle de l’appareil. Dsc_0067-600Sur un gros crash, une protection logicielle coupe les moteurs automatiquement. Lors de gros crashs, il nous est arrivé de voir une hélice se sauver. Il suffit de la remettre en place pour décoller à nouveau. Sur un crash un peu violent, la batterie s’est échappée. Lorsque nous l’avons remise en place, le GX 100 n’a plus rien voulu savoir. Aie. En fait, il avait simplement perdu l’association avec la radiocommande. La FAQ explique comment appairer les deux – c’est une question de secondes. Et l’appareil est reparti de plus belle. Il s’agit sans aucun doute de l’appareil, dans sa catégorie, qui résiste le mieux aux mauvais traitements. Bon point !

Les combats

La promesse du GX 100, ce sont des combats de drones ! Il faut bien évidemment au moins deux appareils pour s’amuser. Le principe est simple, il suffit d’engager la bataille en tirant une première fois sur son adversaire avec le bouton rouge de droite. DSC_0062a-600Le combat débute quelques secondes plus tard. Le principe consiste à tirer, toujours avec le bouton rouge, lorsque l’adversaire présente l’arrière de son appareil ou son flanc. La télécommande de celui qui est touché vibre, et les diodes s’éteignent jusqu’à disparaitre, la bataille est alors perdue. A l’usage, on constate que les adultes ne se passionnent pas vraiment pour les combats. Mais les enfants, eux, en redemandent. Surtout lorsqu’ils comprennent que les batailles ne se résument pas à de simples tirs et esquives. La télécommande permet des « combos », comme dans les jeux de combat sur consoles de jeux. Faire bouger la manette de gauche deux fois active un bouclier, par exemple. D’autres combinaisons permettent de lancer des « Waterbombs » qui paralysent l’adversaire, des « Boosters » qui vont perturber le pilotage. De la magie pour les adultes qui ne parviennent pas à grand-chose, du bonheur pour les plus jeunes.

Faut-il l’acheter ?

Oui si vous avez envie d’un appareil d’une solidité à toute épreuve, facile à réparer en cas de casse et, surtout, si vous avez des enfants qui adorent s’affronter avec des jeux sur consoles. Le DroneFighter GX 100 permet de s’amuser dans la réalité, tout en apprenant à piloter. Pourquoi craquer pour cet appareil ? Pour sa solidité, nous l’avons vu – c’est un point très important qui évite que l’engin ne termine sa courte vie dans un tiroir après un crash comme c’est le cas pour certains de ses concurrents. Dsc_0034-600Pour son logiciel qui inclut un simulateur de vol et permet des mises jour, signe que le produit est suivi par son constructeur. Outre un chargeur pour 4 batteries (sur secteur), le constructeur propose aussi une caméra à fixer sous l’appareil, sous forme d’un accessoire additionnel. Le GX 100 n’est en revanche pas conseillé pour les pilotes confirmés. Eux seront déçus par cet appareil qui peinera à les suivre dans des vols nerveux. Combien ça coûte ? 129 € pour le GX 100 avec sa télécommande, 2 batteries, un chargeur et son câble USB, un jeu d’hélices de rechange, 2 jeux d’autocollants… Seront aussi disponibles le pack PX100 avec son chargeur secteur pour 4 batteries, le pack CX100 avec une caméra. Et le pack FX100, qui offrira tous les accessoires ! Le tout sera disponible auprès de revendeurs français en août/septembre 2015.

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7 commentaires sur “DroneFighter GX 100, le test

  1. Oui ! Enfin des bras qui se débranchent ! Plus simple à changer.
    J’attends de voir une vraie reproduction de combat avec plusieurs appareils pour me faire une vraie idée de ce genre de produit.

  2. Ca a l’aire très sympa.
    Et à quand, la réalité augmentée dans les lunettes fpv pour passer des gates virtuelles ou toucher des cibles bonus?

  3. @onclefly : Ce que j’ai essayé de faire ressentir dans cette preview, c’est tout l’environnement logiciel qui accompagne les quads. A la différence des appareils chinois vendus bruts, eux sont pensés. Ca fait la différence à l’usage, et évidemment ça se paie…

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