DroneFighter GX 100, le test

Dsc_0063-600Nous vous l’avions présenté ici il y a plusieurs mois : voici le DroneFighter GX 100 ! Il s’agit d’un mini quadricoptère destiné au combat. Rassurez-vous, il n’est pas question de drone militaire, mais d’un petit jouet sans aucun danger. Le principe ? Vous devez tirer sur votre adversaire histoire de lui retirer son capital « vie » pour gagner. Une sorte de jeu vidéo, transposé dans la réalité puisque vous êtes aux commandes d’un vrai multirotor. L’appareil, ou plutôt les deux appareils, nous ont été prêtés par Helsel.eu. Comme toujours, à vous de nous dire si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Le tour du propriétaire

Dsc_0085-600Le DroneFighter GX 100 affiche un air de famille certain avec les désormais classiques Ladybird de Walkera, X4 de Hubsan et leurs cohortes de copies chinoises. Première constatation : l’appareil ne vient pas de Chine ! Il a été imaginé et produit en Corée. Est-ce que cela suffit à le différencier de ses concurrents ? Non, bien entendu… mais il s’agit tout de même un indice. L’appareil, sans ses hélices ni ses protection d’hélices, mesure 7,1 cm de côté pour 2,8 de hauteur. Les hélices mesurent 4,7 cm de longueur. Le GX 100 passe à 12,6 cm de côté avec les protections d’hélices. Tout le dessus de l’appareil est couvert par un canopy en plastique très souple, y compris autour des bras des moteurs. Aucun fil de dépasse. Sous l’appareil, seule une partie de la structure est visible, avec ses composants – mais elle est partiellement protégée par la batterie.

Suite du tour

Sous l’appareil, on trouve deux diodes principales, un connecteur microUSB, un bouton poussoir, un connecteur à 3 broches et un arceau en plastique souple. La batterie est une Lipo 1S 3,7V de 300 mAh 15C dotée d’un format propriétaire. Dsc_0081-600Elle est en effet munie d’un connecteur à 3 broches destiné à venir s’enficher sous le GX 100. Ces 3 broches suffisent à maintenir la batterie en place, mais l’anneau souple permet de faire en sorte qu’elle ne bouge plus du tout. Le chargeur USB fourni dans la boîte permet d’obtenir une pleine charge en 30 minutes. Le point important ? Les moteurs se retirent en un clin d’œil. Vraiment ! Tirez dessus un peu fort, ils se déboitent, et le tour est joué. Pas de fil, simplement un double contacteur. Pour remettre le moteur ? C’est aussi simple : vous le remboitez… Voilà qui rassure sur la suite des événements. Au cas où un moteur lâche, son remplacement ne prend pas plus de 2 secondes ! Les protections d’hélices se mettent et se retirent tout aussi vite. Pratique !

Ce n’est pas fini

Dsc_0088-600Le canopy en plastique se retire tout aussi simplement que les moteurs, en tirant dessus. Vous pouvez désosser entièrement le GX 100 en retirant ses 4 moteurs et son canopy : il ne vous reste plus entre les mains que la plaque PCB qui fait office de structure. Le tout semble très résistant, et le plastique mou sert à l’évidence à amortir les chocs, y compris les plus rudes. Ces deux diodes principales sous l’appareil sont complétées par une multitude de petites diodes sur le dessous de l’appareil et sur ses bras moteurs. Il y en a 40 en tout ! Un véritable petit sapin de Noël. Les appareils sont livrés avec des autocollants pour décorer les canopy en plastique avec un look course. Le poids ? 21,5 grammes sans batterie ni protections d’hélices. Il faut ajouter 7,9 pour la batterie, et 0,9 gramme par protection d’hélice. Soit un total en ordre de vol de 22,4 grammes sans protections d’hélices, et 26 grammes avec.

La télécommande

Sous l’appareil, nous avions constaté la présence de deux diodes. En plus de la connexion en 2,4 GHz pour les commandes, ces diodes trahissent une autre technologie employée par le GX 100 : de l’infrarouge. Pour quoi faire ? Pour envoyer des informations depuis le quadricoptère vers la télécommande : batterie vide, tir réussi par l’adversaire, etc. La télécommande est de petit format, mais pourtant elle se révèle facile à prendre en mains, pas comme celle qui équipe les nano quadricoptères. Dsc_0061-600A son sommet, on note le verre fumé caractéristique des diodes infrarouges. Les deux joysticks sont centrés au neutre. Ca n’a l’air de rien, mais c’est une différence majeure par rapport aux mini quadricoptères concurrents, dont la manette des gaz est en bas, au repos. Ce que cela signifie ? Que la télécommande est compatible avec les pilotes en mode 2 (gaz à gauche) et en mode 1 (gaz à droite). On apprécie. Cela veut dire aussi que la puissance des gaz n’est pas proportionnelle au déplacement des sticks, mais liée aux ordres de prise de hauteur ou de descente. Vous n’avez rien compris ? Ce n’est pas grave, ce sera expliqué un peu plus loin. Un autre point important ? Certes les batteries du GX 100 sont propriétaires, mais elles ont un immense avantage : elles sont compatibles avec le quadricoptère et sa télécommande. Pas de piles dans cette dernière, une trappe à l’arrière permet de glisser la batterie avec l’aide des 3 connecteurs. Pratique !

Premier décollage

byrobot-soft-01Tout doux ! Avant de décoller, mieux vaut tirer parti d’une particularité du DroneFighter GX 100 : son logiciel pour Windows et Mac OS X. Que gagne-t-on à le lancer ? Tout d’abord à vérifier s’il existe des mises à jour, ensuite à configurer la télécommande, ensuite à profiter d’un simulateur de vol, enfin à consulter la documentation en ligne. La promesse est sympa ! Le logiciel est à télécharger (gratuitement) depuis le site de ByRobot. L’installation ne prend que quelques secondes. Il faut, lors du premier lancement, s’inscrire sur le site ByRobot. Le mot de passe à choisir sera demandé à chaque lancement du logiciel. Mais une touche Skip permet de passer outre – c’est bien pratique. L’interface donne accès aux différentes fonctions. Le tout était en anglais dans notre version, mais le logiciel (et toute la documentation) sera entièrement francisé.

Simulations

Le premier menu, Game, est un mix entre un manuel pour apprendre à piloter et un simulateur de vol. Pour en profiter, il suffit de brancher la télécommande à votre ordinateur avec le câble USB-microUSB fourni. byrobot-soft-12Pas besoin de batterie, l’alimentation est fournie par le câble USB ! Le tutoriel, c’est une excellente surprise, est particulièrement bien réalisé. C’est un outil en 3D, didactique, qui permet de prendre en main toutes les fonctions, avec une progression suffisamment lente pour comprendre, assez rapide pour ne pas s’ennuyer. Bref, une réussite ! Les fonctions de base sont couvertes, y compris l’atterrissage et l’entrainement au combat. Plus un mode « Free flight » qui s’apparente à un vrai simulateur de vol. Excellent pour bien débuter, et c’est une première que d’être ainsi pris en main…

Réglages

byrobot-soft-13Le second menu, Setting, permet de régler la télécommande. C’est là que l’on choisit le mode 1 ou le mode 2, si on veut un pilotage doux « Easy » ou plus agressif « Hard ». On peut aussi choisir son équipe, les « Blue » ou les « Red ». Enfin, dernier réglage : le « Absolute Control ». C’est un mode « headless », c’est-à-dire une aide au pilotage qui prend en charge les commandes indépendamment de l’orientation. Parfait pour passer l’appareil à quelqu’un qui n’a jamais piloté. Mais il faut éviter de voler avec cette aide, elle donne de très mauvais réflexes dont il est difficile de se débarrasser une fois acquis. Notez que l’interface est simplement une aide à la prise en main : tous les réglages se font directement par des combinaisons de touches sur la télécommande. Ce n’est pas évident au premier abord, mais l’interface n’est plus nécessaire une fois les manipulations mémorisées.

Mises à jour et infos

Les mises à jour du logiciel interne des multirotors sont d’ordinaires réservées à des engins haut de gamme. Le GX 100 constitue une exception puisqu’il est possible de mettre à jour aussi bien le quadricoptère que la télécommande, via le câble USB-microUSB. Mais dans la pratique, ça sert vraiment ? byrobot-soft-08Nous avons procédé à une mise à jour avec succès, mais sans trop savoir ce qu’elle apportait comme corrections ou comme outils supplémentaires. Dommage, parce que la fonction est suffisamment rare pour que son existence soit mentionnée ! Le menu « My info » est une sorte de carnet de bord qui mémorise le nombre de combats, les records, la durée de vol totale et le nombre de crashs. Le tout est stocké sur la télécommande (et non pas sur le multirotor). Amusant même si on se sent un peu traqué dans son usage du GX 100… Les autres menus du logiciel donnent accès au manuel en ligne, à la FAQ et aux réglages de l’interface. La version que nous avons utilisée était encore en anglais.

>>>> La suite de la chronique du GX 100 se trouve ici !

7 commentaires sur “DroneFighter GX 100, le test

  1. Oui ! Enfin des bras qui se débranchent ! Plus simple à changer.
    J’attends de voir une vraie reproduction de combat avec plusieurs appareils pour me faire une vraie idée de ce genre de produit.

  2. Ca a l’aire très sympa.
    Et à quand, la réalité augmentée dans les lunettes fpv pour passer des gates virtuelles ou toucher des cibles bonus?

  3. @onclefly : Ce que j’ai essayé de faire ressentir dans cette preview, c’est tout l’environnement logiciel qui accompagne les quads. A la différence des appareils chinois vendus bruts, eux sont pensés. Ca fait la différence à l’usage, et évidemment ça se paie…

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