StreamPack 5.8G, le test

Dsc_0253-600Si vous avez besoin de diffuser l’image d’une caméra Gopro en temps réel et à distance, oubliez la connexion wifi : elle souffre d’une latence trop importante et d’une portée qui ne dépasse pas les 20 mètres. Vous pouvez investir dans un émetteur 5,8 GHz et ses câbles. Des câbles pour la vidéo, des câbles pour l’alimentation. Ou préférer un émetteur tout prêt, à brancher sur le côté comme celui-ci. Mais ses composants se trouvent exposés, et il émet à 250 mW, trop pour la réglementation européenne. L’alternative, c’est le StreamPack 5.8GHz, un petit boitier fin qui vient se clipser à l’arrière de la Gopro. Lui émet à 25 mW… Notez que le modèle que nous avons testé nous a été donné par la boutique HobbyGaGa. Comme toujours, dites-nous si vous pensez que cette pratique a influencé notre test.

Tour du propriétaire

Dsc_0250-600Le StreamPack mesure 5,91 cm de largeur, 4,1 de hauteur, et 1,33 d’épaisseur (si on ne tient pas compte de son connecteur). Il pèse 25,5 grammes. A l’arrière se trouve le connecteur principal, qui se clipse dans les Gopro 3 et 4 standard – mais pas les modèles Gopro 4 Hero+ ni Session. Bonne surprise, il fonctionne parfaitement avec les Gopro 2 ! (nous n’avions pas de Gopro 1 pour essayer). A l’arrière, on trouve 3 dips destinés à choisir la fréquence d’émission en 5,8 GHz. On voit aussi deux diodes. L’une s’allume pour témoigner que le boîtier est opérationnel.

Pas de bouton on/off

Dsc_0245-600Dès que le StreamPack est clipsé et que la Gopro est allumée, la diode passe au rouge et le boîtier émet son image. L’autre diode témoigne de la charge de la batterie. Car oui, il y a une batterie à l’intérieur du boîtier (une Lipo 1S 3,7V de 600 mAh). Pour la recharge, il faut accéder au port miniUSB, et pour cela retirer un petit capuchon en caoutchouc sur le haut de boîtier. C’est une certitude : ce tout petit capuchon va se perdre, tôt ou tard (et probablement tôt). Et puis ? C’est tout. Ce n’est pas tout à fait exact. On trouve aussi à l’arrière 4 mini protections en caoutchouc qui cachent des vis pour ouvrir le boîtier. Ce qui n’est pas nécessaire, sauf peut-être s’il faut envisager de remplacer la batterie.

Mise en route

Dsc_0251-600Nous l’avons vu, il n’y a rien de plus simple puisqu’il suffit de clipser le boîtier à l’arrière de la Gopro. Il tient bien en place, sans bouger et adopte l’encombrement de la caméra. La diode rouge indique que l’émission est en cours. La plage de fréquences est celle de la bande E : 5705, 5685, 5665, 5645, 5885, 5905, 5925, 5945. Un peu de rappel sur la réglementation ? L’ARCEP en France contraint les émetteurs 5,8 GHz à fonctionne avec une PIRE de 25 mW et dans des fréquences entre 5725 et 5875 MHz. Pour la puissance, cet émetteur est donc ok. Pour la plage de fréquences, en revanche, il n’est pas réglementaire. Mais autant le dire, rares sont les contrôles sur les plages de fréquences… Ce qui est plus gênant, c’est que l’émetteur n’est pas compatible avec la plupart des récepteurs limités à 8 fréquences, ceux de Boscam (A et B) et ceux d’ImmersionRC (F et Race Band). Il faut impérativement un récepteur compatible avec la bande E ou un récepteur à 32 (ou 40) canaux…

Les résultats

Dsc_0260-600L’image est de qualité très correcte, avec quelques lignes de neige dont le nombre augmente avec la distance et les obstacles. La latence, elle, est très réduite puisqu’elle varie entre 90 et 140 millisecondes. Cela permet de voler en immersion, sans aucun problème. Placés sur une Porket 240, une Gopro 3 et le boîtier nous ont permis de voler en FPV sans jamais perdre l’image jusqu’à une distance de 160 mètres en restant au ras du sol, la réception étant assurée par un écran TX5802 Diversity (avec des antennes bâton classiques). En prenant un peu de hauteur, on atteint les 200 mètres.

>>>> La suite de la chronique du StreamPack 5.8G se trouve ici.

7 commentaires sur “StreamPack 5.8G, le test

  1. @Fred: La seule latence que tu as pu observer avec ce truc est celle de ta caméra ou de ton moniteur. C’est un émetteur analogique donc sans aucune latence, il ne sait faire « que du direct live » !

  2. @airvb : Yes, mais comme cette solution utilise la prise arrière de la Gopro alors que la plupart des autres reposent sur la prise USB latérale, la mesure de la latence me semble intéressante…

  3. Attention tout de même avec ce genre de module, la Gopro ne se fixera plus sur bon nombre de gimbals et de surcroît, si toutefois elle devais se fixer ,le centrage en sera modifié ce qui pourrait affecter la stabilité de la nacelle ou du moins faire « chauffer » un peu plus les moteurs de stabilisation.

  4. Zut, encore un temps de retard, pensais que ce serait la solution idéale pour le remplacement de la cam de mon Tali H500, mais selon ton test, pas conseillé pour une nacelle. Serait quoi la meilleure solution selon ton éminentissime expérience ? ;o)

  5. J’avais pensé au TS835 qui permet directement d’alimenter en 5V la Gopro, bon choix?

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