TYH TY925, le test

Dsc_0147-600Nous accueillons la 328e version du désormais célèbre X4 de Hubsan. Copie éhontée ou partage de chaine de production asiatique ? Impossible à dire, les voies de la copie chinoise sont impénétrables. Ce TY925 est présenté comme un « 3 en 1 ». Il vole « tout nu », il vole avec des protections d’hélices, et il roule… Les promesses sont-elles tenues ? Notez que cet appareil nous a été donné par la boutique Gearbest. Comme à l’accoutumée, dites-nous si vous pensez que cette pratique a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

Le design du TYH TY925 ressemble à s’y méprendre à celui du X4 H107D FPV ! Ce n’est qu’en y regardant à deux fois que l’on distingue les différences. La structure est faite d’un seul bloc, alors que les bras du Hubsan sont en plusieurs parties clipsées qui jouent le rôle de fusibles en cas de crash sévère. Dsc_0144-600Les deux « yeux » et les petites alvéoles sur le dessus du canopy sont présentes, mais légèrement différentes. Les pieds des moteurs sont dessinés de manière semblable, mais les ajours se révèlent un peu différents. La trappe de la batterie est similaire, avec un connecteur compatible. L’objectif à l’avant, comme sur le X4, trahit la présence d’une caméra. Mais sur ce modèle, il n’est pas question de vidéo envoyée en temps réel : la caméra enregistre à bord, sur une carte MicroSD. Les moteurs sont plutôt bien protégés dans une gangue de plastique, sans aucun fil apparent. Des diodes sont placées sous les bras moteurs. Chaque pied de moteur est protégé par un capuchon en caoutchouc, qui fait office d’amortisseur. Lesquels seront vite perdus : après avoir été détachés une fois, ils ne tiennent plus en place. Les dimensions ? 10 cm de côté (hors hélices), 4,2 de de haut avec des hélices de 5,5 cm de diamètre.

Les accessoires

Dsc_0137-600Les extrémités des bras moteurs comportent une glissière qui sert à accrocher les accessoires livrés avec l’appareil. On y trouve dans la boite 4 protections d’hélices, et 4 roues. La mise en place ne prend que quelques secondes. A noter, tout de même, que l’un des supports de roues de notre exemplaire était mal formé : il a fallu le tailler au cutter pour que la roue puisse tourner. Les axes sont fixes : le TY925 ne peut donc que rouler tout droit, les virages lui sont impossibles. Les roues dépassent légèrement la hauteur des hélices : on peut donc espérer rouler au plafond… Les protections d’hélices, en revanche, ne montent pas assez haut pour être en mesure de coller l’appareil au plafond sans que les hélices ne touchent. Dommage. Le poids ? L’appareil s’affiche à 57,8 grammes sur la balance avec sa batterie et ses capuchons amortisseurs (les ôter fait gagner 3,2 grammes). Les roues ajoutent 4,6 grammes, les protections d’hélices 2,2 grammes.

Avant de décoller

La radiocommande fournie avec le TY925 est en 2,4 GHz, en mode 2 (gaz à gauche), de type petit format, de celles qu’on a un peu de mal à tenir en mains dans la mesure où les joysticks sont très rapprochés. Elle requiert 3 piles AAA pour s’allumer. Dsc_0140-600Elle comporte des trims pour régler les commandes, un bouton on/off, un autre qui permet de choisir les débattements, et deux boutons à l’avant. Du côté du TY925, il faut recharger la batterie, une Lipo 1S 3,7V de 380 mAh. Avec le chargeur USB livré dans la boite, il faut compter 1 heure pour obtenir une pleine charge. Insérez la batterie, allumez la radiocommande, branchez la batterie. Les diodes clignotent (deux bleues dans les « yeux », deux blanches à l’avant et deux vertes à l’arrière), puis passent au fixe. Il faut encore que vous poussiez la manette des gaz et que vous la rameniez à zéro. Vous êtes prêt à décoller ! Veillez à ce que la carte MicroSD livrée avec l’appareil se trouve bien à bord. Veillez aussi à ce que l’interrupteur des débattements se trouve sur la position gauche (30 %). Commençons par voler avec les protections d’hélices.

Premier vol

Poussez les gaz doucement, le TY925 décolle franchement. La stabilité est exemplaire après avoir réglé la position avec les trims et l’appareil répond bien aux commandes. Les débattements à 30 % sont parfaits pour les débutants ou pour voler avec précision. Pour corser un peu les choses, il suffit de faire glisser l’interrupteur des débattements sur 60 %, ou 100 %. Dsc_0249-600Le TY925 reste toujours pilotable, même avec le réglage à 100 % : il ne se renverse pas, même quand on le pousse un peu fort. Mais l’inclinaison qu’il est capable de prendre permet de voler en extérieur – si le vent est léger. A noter que la vitesse du lacet (yaw) est plus rapide quand on augmente les débattements. Pratique pour réaliser des virages serrés en couplant avec de l’inclinaison. Attention, l’appareil a tendance à piquer dans les virages, justement, il faut relever un peu le nez par anticipation sous peine de descendre beaucoup trop vite, mais ce n’est pas toujours suffisant. Le contrôleur de vol du TY925 est fonctionnel, mais à l’évidence pas aussi efficace que celui du X4 de Hubsan. La touche avant droite de la radiocommande permet d’initier une pirouette, tonneau ou looping selon la commande que vous donnez ensuite. Amusant, mais sans aucune difficulté technique : on s’amuse les 10 premières fois, et puis on s’en lasse.

La suite de cette chronique se trouve ici !

5 commentaires sur “TYH TY925, le test

  1. Il y a également des versions 4 en 1. La quatrième option étant les roues 2 roues latérales (Type Parrot Rolling Spider)

  2. Bonjour on ma prête ce petit drome mes j’ai aucune notice qui peu me dire ou en trouver une sur le net et en français si possible

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