Trace R1

Ce n’est pas un multirotor que propose la société Trace, basée à Calgary au Canada. Ou, plus exactement, ce n’est pas uniquement un multirotor. La Trace R1, c’est en fait une caméra. Son principe ? Elle repose sur la reconnaissance des formes pour déterminer dans quelle direction elle doit filmer. Et propose un réseau pour la diffusion des images en temps réel !

Bloc caméra

La R1 se présente sous la forme d’un boîtier qui contient toute l’électronique, l’optique et la mécanique. La mécanique puisque l’objectif est physiquement orienté pour pointer dans une direction. La caméra peut être montée sur un multirotor, mais aussi sur une voiture radiocommandée, portée à la main, placée sur un ballon… A vrai dire, elle peut être placée sur n’importe quel support capable de l’accueillir et de la porter. Mais son poids n’a pas été dévoilé. Pas plus, d’ailleurs, que ses caractéristiques techniques : résolution du capteur, focale, images par seconde, etc.

Partage

Mais Cameron Chell, le PDG de Trace, assure que ces fonctions sont moins importantes que la possibilité de diffuser la vidéo en temps réel sur Internet, en profitant de plusieurs sources – il faut évidemment plusieurs caméras R1 ! Le leader des caméras sportives Gopro est visé, bien sûr, avec un argument majeur : alors que les Gopro filment depuis le point de vue de leur propriétaire, à moins d’utiliser un disgracieux support à selfie, la R1 filme à quelques mètres de distance en suivant son sujet automatiquement… Cameron Chell s’est donné les moyens de réussir son pari : il est à la tête de Business Instincts, un groupe qui chapeaute plusieurs sociétés. Trace, mais aussi Slyce et ogogo pour le paiement en ligne, Cold Bore pour des outils de télémétrie, urthecast pour du streaming vidéo HD, Play It Interactive pour le développement de plateformes de jeux sur mobiles. Il a pour cela « levé » 2.5 millions de dollars. La caméra R1 doit être présentée pendant le salon CES 2015 qui se tient à Las Vegas.

Le site officiel de Trace se trouve ici.