Flysight TX58CE, le test

Dsc_0068-600Ce petit émetteur vidéo en 5,8 GHz se distingue de la concurrence avec un boitier blanc qui ne laisse pas apparaître ses composants électronique. Voilà qui change des émetteurs au look de carte mère englués dans un film protecteur transparent. Il nous a été prêté par la boutique Gulliver Modèles. Comme d’habitude, n’hésitez pas à nous dire si vous pensez que la pratique a influencé notre chronique.

Les points forts

Le Flysight TX58CE brille avec son look blanc qui colle parfaitement avec le Phantom de DJI ou ses concurrents les Blade 350QX de Horizon Hobby ou QR X350 Pro de Walkera. Ce n’est pas son seul avantage. Le « CE » que l’on trouve dans son nom est un indice : il est utilisable légalement en France (et dans la plupart des pays européens) puisque sa puissance est limitée à 25 mW. Autre point fort : l’émetteur est capable de diffuser l’image sur l’un des 21 canaux de la bande de 5,8 GHz qui en compte… 32. Mais alors, 21, c’est bien ou pas ? Dsc_0072-600Oui, c’est mieux que la plupart des émetteurs en 5,8 GHz qui se cantonnent à 8 canaux. Mais c’est moins bien que certains émetteurs qui couvrent l’intégralité des 32 canaux disponibles. La bonne nouvelle, c’est que les canaux généralement utilisés par les appareils d’ImmersionRC et FatShark sont couverts (fréquences 5740 à 5860, notées F). En clair, cela veut dire que les récepteurs d’ImmersionRC comme le Uno ou le Duo sont compatibles avec le TX58CE, tout comme les récepteurs intégrés dans les lunettes d’immersion de FatShark. La mauvaise nouvelle, c’est que les canaux généralement utilisés par Boscam et Skyzone (fréquences 5705 à 5945, notées E) ne sont pas pris en charge. Le récepteur RC305, par exemple, n’est pas compatible. L’appareil émet aussi dans les canaux de fréquences 5865 à 5745 (notées A) et 5733 à 5847 (notées B).

Tour du propriétaire

Dsc_0074-600Le Flysight TX58CE mesure 4,1 cm de longueur (sans compter sa prise d’antenne), 3,2 cm de largeur et 1,5 cm d’épaisseur. Le poids est de 19,4 grammes sans câbles ni antenne. Avec l’antenne bâton (dipôle) fournie dans la boite, il passe à 28 grammes. Il y a moyen de gagner quelques grammes en remplaçant cette antenne par une Pinwheel ou une Cloverleaf, qui sont par ailleurs plus efficaces. Le connecteur sur l’émetteur est de type RP-SMA femelle (c’est-à-dire avec un pas de vis extérieur et un téton central). Il faut donc une antenne avec un connecteur de type RP-SMA mâle (avec un pas de vis intérieur et pas de téton central). A l’avant du boîtier se trouve le connecteur d’alimentation à deux broches, et le connecteur vidéo à 5 broches. Son câblage est celui des émetteurs Boscam, c’est-à-dire de gauche à droite l’audio 1, l’audio 2, la vidéo, le +5V et le neutre. Une disposition qui n’est pas compatible, c’est important de le noter sous peine de faire griller l’appareil en quelque secondes, avec le matériel ImmersionRC et FatShark. Attention, donc, à bien vérifier les câbles avant de connecter une caméra sur le Flysight TX58CE.

Le choix des canaux

Dsc_0088-600Sur la façade avant, on trouve un petit afficheur de type diode qui indique le canal dans lequel émet l’appareil. Il n’indique qu’un numéro de 1 à 7… alors qu’il y a 21 canaux disponibles. L’astuce se trouve sur le côté gauche de l’émetteur : on y trouve un bouton qui permet de choisir parmi les 7 fréquences d’une bande, par simple pression. Avec une pression plus longue, l’afficheur indique la mention clignotante A, b, ou F, correspondante à l’une des 3 bandes disponibles. Une pression courte passe à la bande suivante. Une pression plus longue permet de sortir du mode de sélection des bandes et de revenir à l’affichage des numéros de fréquences. Les explications sont bien plus complexes que la pratique : changer de canal ne prend que quelques secondes et se révèle beaucoup plus simple et accessible qu’avec des interrupteurs minuscules (des dips).

Les câbles fournis

Dsc_0056-600Autant le dire, il y a de quoi faire ! Le câble le plus simple est celui de l’alimentation : Molex 2 pins vers JST rouge. Il y a le plus universel : Molex 5 pins vidéo vers des câbles dénudés. C’est celui que vous pouvez utiliser avec n’importe quelle caméra, mais il faudra vous armer d’un fer à souder. On trouve aussi un câble pour Phantom et iOSD Mini, un câble pour Phantom et FPV Hub, et un câble pour Phantom. Le « pour Phantom » signifie que le câble est doté d’une prise directement compatible avec le connecteur de la platine centrale du Phantom. Pas besoin de dégainer le fer à souder, tout est prêt à l’usage. Si vous voulez utiliser une caméra de type Gopro 2, Gopro 3, Mobius ou 808 #16, il suffit d’acheter un câble compatible avec le branchement Boscam / SGV. Notez que l’alimentation s’accommode des batteries 2S et 3S (7,4 et 11,1 V, sachant que la documentation indique 6 à 16 V).

Les essais de portée

Dsc_0083-600Notre configuration de test était la suivante : une caméra Gopro 2 branchée sur le Flysight TX58CE alimenté par une batterie 7,4V 2S 800 mAh du côté émission, l’écran Boscam RX-LCD5802 avec ses antennes dipôles du côté réception. En vue directe sans obstacle, nous avons conservé une image correcte jusqu’à 160 mètres, après quoi elle vacille, perd ses couleurs et passe à la neige pour disparaitre définitivement à 200 mètres. Avec des obstacles, un bosquet d’arbres assez touffu, le signal est perdu assez rapidement. Il revient instantanément dès que l’obstacle est contourné. La conclusion ? La portée est suffisante pour voler sur un stade de foot ou équivalent, tant qu’il n’y a aucun obstacle. Il suffit d’un mur un peu épais pour que le signal soit très dégradé. Attention si vous comptez voler en sous-bois, par exemple. Nous avons obtenu des résultats un peu meilleurs avec un récepteur Duo d’ImmersionRC équipé d’une Pinwheel et d’une antenne FatShark de type Patch. Un peu meilleurs ? La portée est améliorée de 40 à 50 mètres en vue directe, mais elle est très similaire avec des obstacles. Ce sont des résultats très corrects pour la puissance d’émission de 25 mW qui, rappelons-le, est légale en France.

Tests de puissance

johnpwarren_antenna_and_radio_waves-1979pxCette puissance d’émission, justement, nous l’avons mesurée avec l’accessoire Power Meter d’ImmersionRC. Les protocoles de tests sont décrits dans le document qui répertorie les émetteurs que nous avons testés avec cet appareil. Document qui se trouve ici. Ce qu’il en ressort ? Que la puissance d’émission est comprise entre 15 et 22 mW. La bonne nouvelle ? L’émetteur est vraiment légal en France et en Europe puisqu’il est effectivement sous la barre des 25 mW. La mauvaise ? Sur certains canaux, les 15 mW mesurés signifient que la portée est réduite. Reportez-vous à nos mesures pour choisir les canaux qui sont susceptibles de porter le plus loin, ce sont tout simplement ceux dont la puissance d’émission est la plus élevée.

Faut-il l’acheter ?

Dsc_0078-600Si vous cherchez un émetteur utilisable en France sans qu’on puisse vous reprocher d’être en infraction par rapport à l’article L39-1 du code des Postes et des Télécommunications, oui, sans hésiter. Il est facile à fixer sur un multirotor avec son boîtier aux formes carrées – il suffit d’un peu d’adhésif double face -, offre plusieurs canaux et la compatibilité directe avec les lunettes d’immersion de FatShark (ainsi que celles de Skyzone puisqu’elles couvrent les 32 canaux du 5,8 GHz). Il ne porte pas très loin, surtout en présence d’obstacles, mais ses performances sont très honorables pour du 25 mW. Pour aller plus loin, il faut plus de puissance… mais ce n’est pas légal en France. Le prix ? Il est vendu 49,90 € (taxes comprises, hors port) chez Gulliver Modèles.

D’autres photos

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Dsc_0081-600Dsc_0068-600Ce petit émetteur vidéo en 5,8 GHz se distingue de la concurrence avec un boitier blanc qui ne laisse pas apparaître ses composants électronique. Voilà qui change des émetteurs au look de carte mère englués dans un film protecteur transparent. Il nous a été prêté par la boutique Gulliver Modèles. Comme d’habitude, n’hésitez pas à nous dire si vous pensez que la pratique a influencé notre chronique.

Les points forts

Le Flysight TX58CE brille avec son look blanc qui colle parfaitement avec le Phantom de DJI ou ses concurrents les Blade 350QX de Horizon Hobby ou QR X350 Pro de Walkera. Ce n’est pas son seul avantage. Le « CE » que l’on trouve dans son nom est un indice : il est utilisable légalement en France (et dans la plupart des pays européens) puisque sa puissance est limitée à 25 mW. Autre point fort : l’émetteur est capable de diffuser l’image sur l’un des 21 canaux de la bande de 5,8 GHz qui en compte… 32. Mais alors, 21, c’est bien ou pas ? Dsc_0072-600Oui, c’est mieux que la plupart des émetteurs en 5,8 GHz qui se cantonnent à 8 canaux. Mais c’est moins bien que certains émetteurs qui couvrent l’intégralité des 32 canaux disponibles. La bonne nouvelle, c’est que les canaux généralement utilisés par les appareils d’ImmersionRC et FatShark sont couverts (fréquences 5740 à 5860, notées F). En clair, cela veut dire que les récepteurs d’ImmersionRC comme le Uno ou le Duo sont compatibles avec le TX58CE, tout comme les récepteurs intégrés dans les lunettes d’immersion de FatShark. La mauvaise nouvelle, c’est que les canaux généralement utilisés par Boscam et Skyzone (fréquences 5705 à 5945, notées E) ne sont pas pris en charge. Le récepteur RC305, par exemple, n’est pas compatible. L’appareil émet aussi dans les canaux de fréquences 5865 à 5745 (notées A) et 5733 à 5847 (notées B).

Tour du propriétaire

Dsc_0074-600Le Flysight TX58CE mesure 4,1 cm de longueur (sans compter sa prise d’antenne), 3,2 cm de largeur et 1,5 cm d’épaisseur. Le poids est de 19,4 grammes sans câbles ni antenne. Avec l’antenne bâton (dipôle) fournie dans la boite, il passe à 28 grammes. Il y a moyen de gagner quelques grammes en remplaçant cette antenne par une Pinwheel ou une Cloverleaf, qui sont par ailleurs plus efficaces. Le connecteur sur l’émetteur est de type RP-SMA femelle (c’est-à-dire avec un pas de vis extérieur et un téton central). Il faut donc une antenne avec un connecteur de type RP-SMA mâle (avec un pas de vis intérieur et pas de téton central). A l’avant du boîtier se trouve le connecteur d’alimentation à deux broches, et le connecteur vidéo à 5 broches. Son câblage est celui des émetteurs Boscam, c’est-à-dire de gauche à droite l’audio 1, l’audio 2, la vidéo, le +5V et le neutre. Une disposition qui n’est pas compatible, c’est important de le noter sous peine de faire griller l’appareil en quelque secondes, avec le matériel ImmersionRC et FatShark. Attention, donc, à bien vérifier les câbles avant de connecter une caméra sur le Flysight TX58CE.

Le choix des canaux

Dsc_0088-600Sur la façade avant, on trouve un petit afficheur de type diode qui indique le canal dans lequel émet l’appareil. Il n’indique qu’un numéro de 1 à 7… alors qu’il y a 21 canaux disponibles. L’astuce se trouve sur le côté gauche de l’émetteur : on y trouve un bouton qui permet de choisir parmi les 7 fréquences d’une bande, par simple pression. Avec une pression plus longue, l’afficheur indique la mention clignotante A, b, ou F, correspondante à l’une des 3 bandes disponibles. Une pression courte passe à la bande suivante. Une pression plus longue permet de sortir du mode de sélection des bandes et de revenir à l’affichage des numéros de fréquences. Les explications sont bien plus complexes que la pratique : changer de canal ne prend que quelques secondes et se révèle beaucoup plus simple et accessible qu’avec des interrupteurs minuscules (des dips).

Les câbles fournis

Dsc_0056-600Autant le dire, il y a de quoi faire ! Le câble le plus simple est celui de l’alimentation : Molex 2 pins vers JST rouge. Il y a le plus universel : Molex 5 pins vidéo vers des câbles dénudés. C’est celui que vous pouvez utiliser avec n’importe quelle caméra, mais il faudra vous armer d’un fer à souder. On trouve aussi un câble pour Phantom et iOSD Mini, un câble pour Phantom et FPV Hub, et un câble pour Phantom. Le « pour Phantom » signifie que le câble est doté d’une prise directement compatible avec le connecteur de la platine centrale du Phantom. Pas besoin de dégainer le fer à souder, tout est prêt à l’usage. Si vous voulez utiliser une caméra de type Gopro 2, Gopro 3, Mobius ou 808 #16, il suffit d’acheter un câble compatible avec le branchement Boscam / SGV. Notez que l’alimentation s’accommode des batteries 2S et 3S (7,4 et 11,1 V, sachant que la documentation indique 6 à 16 V).

Les essais de portée

Dsc_0083-600Notre configuration de test était la suivante : une caméra Gopro 2 branchée sur le Flysight TX58CE alimenté par une batterie 7,4V 2S 800 mAh du côté émission, l’écran Boscam RX-LCD5802 avec ses antennes dipôles du côté réception. En vue directe sans obstacle, nous avons conservé une image correcte jusqu’à 160 mètres, après quoi elle vacille, perd ses couleurs et passe à la neige pour disparaitre définitivement à 200 mètres. Avec des obstacles, un bosquet d’arbres assez touffu, le signal est perdu assez rapidement. Il revient instantanément dès que l’obstacle est contourné. La conclusion ? La portée est suffisante pour voler sur un stade de foot ou équivalent, tant qu’il n’y a aucun obstacle. Il suffit d’un mur un peu épais pour que le signal soit très dégradé. Attention si vous comptez voler en sous-bois, par exemple. Nous avons obtenu des résultats un peu meilleurs avec un récepteur Duo d’ImmersionRC équipé d’une Pinwheel et d’une antenne FatShark de type Patch. Un peu meilleurs ? La portée est améliorée de 40 à 50 mètres en vue directe, mais elle est très similaire avec des obstacles. Ce sont des résultats très corrects pour la puissance d’émission de 25 mW qui, rappelons-le, est légale en France.

Tests de puissance

johnpwarren_antenna_and_radio_waves-1979pxCette puissance d’émission, justement, nous l’avons mesurée avec l’accessoire Power Meter d’ImmersionRC. Les protocoles de tests sont décrits dans le document qui répertorie les émetteurs que nous avons testés avec cet appareil. Document qui se trouve ici. Ce qu’il en ressort ? Que la puissance d’émission est comprise entre 15 et 22 mW. La bonne nouvelle ? L’émetteur est vraiment légal en France et en Europe puisqu’il est effectivement sous la barre des 25 mW. La mauvaise ? Sur certains canaux, les 15 mW mesurés signifient que la portée est réduite. Reportez-vous à nos mesures pour choisir les canaux qui sont susceptibles de porter le plus loin, ce sont tout simplement ceux dont la puissance d’émission est la plus élevée.

Faut-il l’acheter ?

Dsc_0078-600Si vous cherchez un émetteur utilisable en France sans qu’on puisse vous reprocher d’être en infraction par rapport à l’article L39-1 du code des Postes et des Télécommunications, oui, sans hésiter. Il est facile à fixer sur un multirotor avec son boîtier aux formes carrées – il suffit d’un peu d’adhésif double face -, offre plusieurs canaux et la compatibilité directe avec les lunettes d’immersion de FatShark (ainsi que celles de Skyzone puisqu’elles couvrent les 32 canaux du 5,8 GHz). Il ne porte pas très loin, surtout en présence d’obstacles, mais ses performances sont très honorables pour du 25 mW. Pour aller plus loin, il faut plus de puissance… mais ce n’est pas légal en France. Le prix ? Il est vendu 49,90 € (taxes comprises, hors port) chez Gulliver Modèles.

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2 commentaires sur “Flysight TX58CE, le test

  1. @Gouyer : nous ne vendons pas de matériel, mais il y a un lien vers la boutique qui nous a prêté l’émetteur, Gulliver, à la fin de l’article…

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