Entrainement
Benoit est développeur de logiciels et consultant indépendant – on lui doit par exemple le logiciel « Se coucher moins bête » sur iOS pour Azurgate. Plutôt que de travailler assis derrière son écran, il a fait le pari de pratiquer une activité physique ! Plus facile à dire qu’à faire, évidemment. L’idée a fait son chemin pendant toute l’année 2013, pendant laquelle il s’est attelé à la réalisation d’un bureau un peu spécial : il s’utilise debout. Mieux que ça : il est conçu pour être utilisé en marchant. Délirant ? Pas du tout, Benoit travaille en marchant à 3 km/h, tous les jours depuis juillet 2013, sur un tapis roulant. Ce qui lui permet de totaliser 100 à 120 kilomètres de marche-bureau par semaine, pour un total qui dépasse les 5000 kilomètres depuis qu’il s’est lancé.
Bureau mobile
Il a fallu inventer un concept de bureau qui soit portable. Benoit a mis au point un modèle en aluminium, suspendu à un sac à dos. Sur ce bureau, on trouve un ordinateur, un téléphone, et un système de monitoring des panneaux solaires. Car l’usage en extérieur ne permet évidemment pas de compter sur une prise de courant. Benoit tracte une petite remorque sur laquelle sont disposés des panneaux solaires qui doivent le rendre totalement autonome en énergie. Ce sont des panneaux de grande taille : 1,20 x 1,10 mètre pour une production de 200W (quand la météo le veut bien). Dans cette remorque se trouve aussi une tente et du matériel de camping.
Benoit est un geek
Il s’offre les services de technologies du Quantified Self, que l’on traduit en français par « l’auto-mesure ». Le principe ? A l’aide d’objets connectés, on peut surveiller le nombre de pas que l’on fait, la distance parcourue, les calories brûlées.
Le challenge ?
Sur les traces de Modestine
Le parcours envisagé par Benoit est celui entrepris par l’écrivain écossais Robert Louis Stephenson (auteur de « l’île au Trésor ») et son ânesse Modestine, qui sert de trame à son roman « Voyage avec un âne dans les Cévennes ». Mais à l’envers, en partant du sud pour remonter vers le nord. Avant chaque étape, Stephenson s’efforçait d’écrire un résumé de la journée précédente pour ne rien oublier. Benoit et Nino devraient procéder plus ou moins de la même manière, en profitant de l’ordinateur portable pour publier leurs expériences sur le blog dédié à l’aventure et sur les réseaux sociaux ! Le drone pourra être utilisé un peu partout sur le parcours, sauf dans les zones urbaines bien sûr, mais aussi dans le parc national des Cévennes. Comme il a été rappelé un peu durement à Benoit par un courrier, les parcs nationaux français sont interdits de survol à moins de 1000 mètres de hauteur. Les drones, qui sont cantonnés à moins de 150 mètres, ne peuvent pas prétendre à y décoller. Sauf autorisation spéciale – que Benoit n’a pas pu obtenir.
Les sponsors
Suivre l’aventure ?
Ca se passe sur le site walkingworking.com/md2014, sur twitter @bpereiradasilva, sur Google+ ! Et vous pouvez même vous inquiéter de la santé de Benoit, ici. Il ne reste plus qu’à espérer que la météo soit clémente, la high-tech n’appréciant que modérément l’humidité. Et à souhaiter bonne marche aux deux courageux !
Bonjour FRED
on en apprend toujours:
“les parcs nationaux français sont interdits de survol à moins de 1000 mètres de hauteur”
je vole chez mes beaux-parents dans le parc des cevennes a la plus grande joie des habitants et du garde du parc……
j’ai tjs avec moi (au cas ou!)photos de mes zones de vol imprimées sur “aip drones” et rien n’apparait sur ces parcs…???!!!
je devais diffuser aux gens du village une belle vidéo enfin montée mais vais me faire tout petit…….
méfiance .
et encore merci pour ton travail
cordialement
Je sais, mais voilà, ça fait partie des interdictions. La restriction n’apparait pas sur AIP Drones parce qu’elle ne fait pas partie des deux arrêtés de 2012.
Evidemment, faire simple, en France, est un peu… compliqué 🙂 🙂 Donc la piste pour retrouver cette restriction commence ici : http://www.parcsnationaux.fr/Decouvrir-Visiter-Partager/Les-dix-parcs-nationaux-francais/Missions/La-reglementation
Mais comme chaque parc national a sa propre réglementation, il faut aller consulter le PDF correspondant. Pour les Cévennes, c’est celui-là : http://www.cevennes-parcnational.fr/content/download/16827/213215/file/D%C3%A9cret%20r%C3%A9vis%C3%A9%20Parc%20National%20des%20C%C3%A9vennes.pdf
Et dedans, l’article 15 dit : “Art. 15. − I. – Sauf autorisation du directeur de l’établissement public du parc, le survol du coeur du parc à
une hauteur inférieure à mille mètres du sol des aéronefs motorisés est interdit.”. Comme la hauteur au sol ne doit pas dépasser 150 mètres pour nous, pas de survol…
Donc oui, je te conseille de ne pas diffuser cette vidéo sous peine de te voir reproché de faire de belles images. Et de demander l’autorisation officiellement dans le même temps. Dans le cas où à l’évidence aucune marmotte ne sera dérangée, je suis partisan de multiplier les demandes jusqu’à accord (puisque le refus est quasi-inévitable). Ou plus subtilement de joindre des requêtes de villageois “on voudrait voir notre village d’en haut”…
merci tu réponds plus vite que mon disque dur…
La question de la faune n’est pas la seule; imagines si ton multi tombe et prends feu provoquant un incendie de foret …
“imagines si ton multi tombe et prends feu provoquant un incendie de foret …”
Euh, et si on arrêtait un peu le délire du principe de précaution ? Il y a sûrement 1000 fois plus de probabilités qu’un imbécile mette le feu en jetant un mégot.
Sur le même sujet de la parano ambiante, je n’ai pas arrêté de lire ici ou là que les drones allaient pulluler cet été sur les plages, que c’était un vrai problème de sécurité publique, blablabla…
Cet été j’ai passé 15 jours de vacances sur différentes plages, dans les Landes puis sur la Côte d’Azur. Quelques temps auparavant j’étais sur la côte portugaise et en Californie. Durant tous ces séjours, je n’ai pas vu UN SEUL drone.
Par contre des cerf-volants et même des mecs en kite-surf qui tr frôlent, là c’est par dizaines. Il est où le danger ?
je confirme ce que vous dites, 15 jours au bord de la méditerranée ( Languedoc-Roussillon)et pas un drone dans le ciel, c’est assez rassurant pour l’instant.
Pour infos,le Sept à huit sur TF1 de ce soir ,nous rappelle encore que de décoller de son jardin peut nous coûter jusqu’à 75.000€ d’amende!
Je pense que c’est parce que le temps est pourri qu’il n’y a pas de drone qui sur volent sur les plage en France… 🙂
Je suis d’accord avec toi concernant les regles de précaution…
C’est quoi TF1 ?
Belle initiative.
Mais j’ai un doute sérieux quant à la productivité età la qualité d’un développement logiciel réalisé de cette manière.
Mes développeurs disent que je suis “old school”. Ils ont certainement raison.
Justement, la productivité et la qualité du travail font partie des conclusions que Benoit apportera après l’expérience. Il a déjà publié des choses très intéressantes sur le taux d’erreurs / bugs…
C quoi ce délire ???
Ils veulent que l ont s assoit que dans des stades !!!!
Qq’un pour confirmer !!!!
Je n’ai pas bien compris ce que tu voulais dire ?
Il est tout à fait possible de produire des logiciels de qualité en marchant… Sur un tapis roulant. Je m’y emploie tous les jours et je ne suis pas un cas isolé. En extérieur, c’est plus délicat, mais pas du tout impossible et je le prouverai à terme. La marche avec un drone est une expérience “un peu radicale”, et j’en ai retiré pas mal de pistes d’optimisation. Nous en reparlerons.