Paméla et le Phantom

pamela-05Paméla, c’est Paméla Anderson, au naturel. Oui, la même que celle qui courait au ralenti sur les plages de l’ouest américain. On aime ou on n’aime pas sa vie tumultueuse et ses formes retouchées. Mais je salue son engagement en faveur de l’association Sea Shepherd et notamment leur action Grindstop 2014. Il s’agit d’une campagne pour faire stopper les massacres de mammifères marins, les dauphins mais aussi les globicéphales et tous les cétacés qui ont la malchance de se trouver au large des îles Féroé.

Et pourquoi ces massacres ?

Pas pour de la matière première destinée à réaliser des sacs à main ni remplir des boites de conserve ou contribuer à la composition de produits d’entretien. Pas non plus pour faire de sushis ou des steaks de la mer. Pas plus pour prélever des animaux et les coller dans des delphinariums. Non, le Grind, c’est une chasse traditionnelle qui date de plusieurs siècles. Le principe ? Lorsqu’un groupe d’animaux est localisé en mer, il est entouré par des bateaux. Des embarcations à rames et à voile jusqu’à peu (c’est-à-dire il y a 150 ans), des moteurs surpuissants de bateaux ou de jet-skis de nos jours. Les bêtes sont conduites vers la côte où elles s’échouent sur les bas-fonds. Et là, elles sont massacrées à l’arme blanche, le but étant que l’eau devienne entièrement rouge. Peu importe si les animaux sont des mâles, des femelles, des femelles gestantes ou des bébés, tous y passent. La justification ? « Ce sont des traditions séculaires ».

Ben voyons…

pamela-04Les massacres n’auraient donc aucune autre finalité que les jeux du cirque (marin) ? C’est ce qu’assurent les Féringiens. Il se trouve que le gouvernement féringien (danois) autorise à ce que la viande des animaux abattus dans les 23 baies où se pratique le Grind soit distribuée gratuitement aux habitants des îles. Allez savoir pourquoi on retrouve cette viande dans les restaurants féringiens et islandais… Et pourtant, ce n’est vraiment pas une bonne idée : les officiels du pays ont indiqué depuis plusieurs années que la concentration en mercure, PCB, dioxine et dérivés du DDT est trop importante pour la consommation humaine !

Monter la garde

Sea Shepherd (« le berger des mers »), avec l’opération Grindstop 2014, entend monter la garde sur les côtes féringiennes pour prévenir un rassemblement de type Grind en employant divers moyens. Des vigies postées sur les hauteurs avec des jumelles, un… Phantom 2 Vision+, des bateaux qui croisent pour détecter les mouvements de globicéphales et des groupes d’embarcations. Paméla Anderson est venue leur prêter main forte en offrant son image médiatique, ce qui permet de braquer les projecteurs sur l’action de l’association. Le Phantom 2 Vision+ semble lui avoir plu…

Le site de l’association Sea Shepherd, qu’on soutient, vous l’aurez compris, chez Helicomicro, se trouve ici.

Crédits photos : Françoise Maertens – Animaux en Péril

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6 commentaires sur “Paméla et le Phantom

  1. Salut, et pour ceux que ça intéresse, RMC découverte (chaine 24 de la TNT) diffuse de temps en temps des épisodes de la lutte contre les balainiers japonais prés de l’antartique, l’émission s’appelle « justiciers des mers).

    C’est vraiment une bataille navale.

  2. Je ne comprends pas que ce genre de traditions existent encore ! Ca me fait penser à la chasse des big five en Afrique ou ailleurs …

    Bon en meme ça serait plus médiatisé si elle était plus légèrement vétue … mais c’est un autre sujet 😀 , plus masculin je dirais 😀

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