Google Cardboard

66C’est une nouveauté du Google I/O 2014, la grande messe du géant de l’informatique qui se tient au Moscone Center, à San Francisco. Le Google Cardboard est une sorte de paire de lunettes d’immersion, tout à fait dans le style de celle-ci ou celle-là. Donnée en cadeau aux visiteurs de la Google I/O, elle est constituée d’une structure en carton, de deux lentilles, d’aimants (pour simuler un clic dans l’application), d’un peu de velcro, d’un élastique… et c’est tout ! L’écran du Google Cardboard, c’est celui d’un smartphone Android, tout simplement. La paire de lunettes s’appuie sur une application qui sépare l’écran en deux. Comme des lunettes d’immersion de type FatShark ! Ou les fameuses Oculus Rift.

Combien ça coûte ?

ingredientsC’est vous qui le décidez. Si vous n’êtes pas l’un des heureux visiteurs de la Google I/O, vous devez construire votre Google Cardboard vous-même. L’avantage, c’est que le site web dédié à cet accessoire vous donne tous les éléments pour réussir le montage. Le patron, c’est-à-dire le plan à l’échelle du Cardboard, est à télécharger sur le site (ici). Google conseille du carton assez rigide de 22 x 56 cm pour 1,5 mm d’épaisseur. Comptez une trentaine d’euros. Il faut deux lentilles. Google pointe vers celles de Durovis, qui valent moins de 10 €. Il faut aussi des aimants, pour environ 10 €, du velcro pour 3 €, un élastique pour 1 € et… un peu d’huile de coude, avec de la colle, des ciseaux et un cutter. Donc au total une cinquantaine d’euros… et un smartphone Android.

Pour les vols en immersion ?

30Va-t-on pouvoir utiliser le Google Cardboard pour piloter les appareils qui reçoivent le flux vidéo en temps réel via Wifi sur un smartphone Android ? Probablement… mais pas pour l’instant. Il faut impérativement utiliser l’application Cardboard, qui n’est pas compatible avec, par exemple, DJI Vision pour les Phantom 2 Vision. Mais les développeurs ont prévu une API, c’est-à-dire un outil pour faciliter l’intégration du Google Cardboard dans des logiciels. Il suffirait que DJI ajoute le support de Google Cardboard dans son application.

Gadget ou sérieux ?

Le Google Cardboard est un projet réalisé dans le cadre de la règle des 20 % initiée par les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page. Les employés peuvent travailler à hauteur de 20 % de leur temps sur des projets personnels. C’est ainsi qu’est né, par exemple, Google Street View. Google Cardboard, c’est l’idée de David Coz et Damien Henry du Google Cultural Institute à… Paris ! Alors, cet accessoire, c’est un gadget pour technophile sans le sou ou un projet très sérieux ? Un peu des deux, sans doute, il faudra attendre de voir si l’appareil est un succès parmi les geeks habiles de la paire de ciseaux…

La page officielle du Google Cardboard se trouve ici. Notez que vous pouvez d’ores et déjà télécharger l’application pour Android  (ici).

Cliquez sur l’image pour voir le montage en version animée…

gcardboard

10 commentaires sur “Google Cardboard

  1. A quand le drone en carton dépliable et moteur sous forme d’élastiques à remonter soi-même avant chaque vol … L’été sera riche en inventions 🙂 🙂

  2. Excellent ! Cumulé avec l’appareil qui permet de convertir un signal vidéo en 2.4Ghz ça peut le faire 🙂

  3. Les téléphones d’aujourd’hui sont tous équipés d’entrée de gamme de toute la technologie nécessaire au fonctionnement d’un casque de réalité virtuel !
    Il ne leurs manque qu’un boitier, et des programmes adaptés.
    Pourquoi pas du carton ? Plus ecologique que le plastique. Et Android, le système d’exploitation open source de Google, pour les programmes !

    Fonctionne tres bien,pour l’avoir essayé ! Attention, si vous le fabriqué vous meme, vous devez acheter les lentils special (6,90€), afin d’éloigner l’image. Sinon l’image sera flou et la 3d ne fonctionnera qu’a la suite d’un effort oculaire intense.
    Votre téléphone doit également etre équipé d’une puce nfc Afin de pouvoir valider les informations à l’ecran à l’aide d’un simple aimant!

    Pour les adeptes de l’imprimante 3d, tout sera permis.

    De quoi démocratiser le genre donc.
    Pour les développeurs, messieurs, un marché initiallement réservé a l’élite s’ouvre à vous pour le plus grand bonheur de monsieur tout le monde !

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