Game of Drones, Paris style !

Dsc_0072-600Les tricoptères sont agressifs et sans pitié pour leurs concurrents, la preuve en a été donnée durant la finale de la compétition Game of Drones qui s’est tenue à Paris ce vendredi 28 mars dernier. L’équipe gagnante, équipée de son tripcoptère, donc, s’est distinguée en mettant K.O. un compétiteur, en terminant son parcours imposé et en s’amusant même avec quelques figures d’agilité. Sont restés sur le carreau un autre tricoptère, qui n’a pas pu prendre le départ pour cause de contrôleur de vol grillé, un V-tail qui l’a remplacé… et terminé la course en mode hovercraft, et un quadri mis au tapis par le tricoptère gagnant. Les jeux du cirque, version 21e siècle ?

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Ce Game of Drones, à ne pas confondre avec celui-ci aux Etats-Unis, ou celui-là organisé par Parrot, est une initiative du PMClab, un atelier-laboratoire (Fab lab) offert aux étudiants pour réaliser leurs projets. Les aides consistent en matériel pour le développement de circuits électroniques, la programmation des microcontrôleurs, l’impression d’objets en 3D, et même l’usinage de pièces en métal. Dsc_0037-600Toutes les disciplines universitaires (de l’UMPC de Jussieu à Paris) sont concernées, y compris la chimie, la biologie et la physique. Le projet Game of Drones date de décembre 2013. C’est un défi adressé à 15 équipes d’étudiants et de chercheurs à qui ont été confiés une enveloppe de 500 € et 2 mois pour réaliser un drone opérationnel. Le but était de voir ces drones s’affronter dans des épreuves de parcours imposés, d’originalité.

Les participants ?

Les réalisations étaient très hétérogènes, on y trouvait des prototypes vraiment originaux comme un quadricoptère reposant sur deux hélices placées à la verticale pour la sustentation, et deux autres, orientables, pour le pilotage. Faute de circuit électrique opérationnel, celui-ci, de l’équipe 2SDrone, n’a pas encore décollé. On y a croisé des appareils classiques basés sur des structures existantes, animés par des contrôleurs de vol éprouvés. Dsc_0054-600On y a aussi vu des appareils ambitieux comme ce tricoptère à pas variable, réalisé par l’équipe gagnante du défi, mais qui n’a pas participé aux épreuves. Une grande disparité, donc, entre les modèles assemblés avec des pièces mécaniques et électroniques toutes prêtes, et ceux dont le contrôleur de vol a été reprogrammé de A à Z…

L’organisation…

… était réussie. Certes elle avait ce côté étudiant-joyeux foutoir, mais les organisateurs avaient prévu d’assurer la sécurité du public. L’amphithéâtre des tours 15/25 de Jussieu était monopolisé pour accueillir les équipes et leur matériel, le patio extérieur servait de piste. Pour éviter tout souci, ce patio avait été protégé par une cage faite de filins. Aucun risque qu’un drone fugueur ne puisse se sauver et tenter de quitter Jussieu… Chapeau aux organisateurs ! On attend une autre édition du Game of Drones, peut-être avec des règles plus précises et des catégories définies plus nettement ?

Le site de PMClab se trouve ici.

D’autres photos

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13 commentaires sur “Game of Drones, Paris style !

  1. Bonjour ^^

    Si j’ai bien suivis l’histoire, il devait concevoir et fabriqué leurs multi ….
    Le chassie du hunter VTAIL est celui fait part Eric alias DialFonzo … donc conception commercial … le but de se concours était de mettre en application leurs connaissance acquise, j’ai du mal à comprendre pourquoi certains on pus faire volé des appareil entièrement commercial … pas très glorieux pour c’est étudiants .

    sinon se concours est une très bonne idée 🙂

    Bien amicalement

  2. Bonjour,

    Je suis un participant au concours

    En faite on devait faire voler un drone répondant aux besoins du consours avec quelques originalités.

    Certains ont chiosi de prendre des composants de modélisme en y ajoutant des fonctionnalités en plus (Caméra thermique, batterie maison…) Et d’autres ont choisi de refaire les parties basiques (Fabrication du chassis, électronique mùaison….)

    Et après deux moins, voila le concours!

  3. il devait y avoir des trucs intéressants, dommage pas le temps entre le boulot et la famille 🙁

  4. Chaque projet avait sa spécialité, certaines parties ont été reprises quand d’autres était revues from scratch…

  5. C moi, ou la plupart sur la vidéo n’étaient pas très doués dans le maniement de leur engin???

  6. Ceux qui ont gagné la course sur la vidéo ont profité d’un pilote qui savait vraiment piloter. Les autres ont galéré par manque de savoir-faire en pilotage. Dommage, leurs engins étaient peut-être parfaitement opérationnels !

  7. Oui, si j’ai bien vu, et merci pour la vidéo, le seul qui est resté à sa place est le pilote du tricoptère, Manifestement, il gère son engin. Les autres, c’est même limite dangereux quand on les voit courir. Je trouve que pour une course, on aurait du imposer une position statique du pilote peut-être.

  8. Oui, tu as raison. Il me semble me souvenir que le pilote du tricoptère a râlé quand il a vu tous les autres pilotes suivre leurs appareils – lui ne voyait plus rien du coup…
    Mais c’est une première édition, un galop d’essai 😉 La suivante sera certainement plus cadrée, en profitant de l’expérience de celle-ci !

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