Walkera G400, le test

Dsc_0006-600Les hélicoptères radiocommandés ont clairement laissé la place aux multirotors… pourtant le pilotage des deux types d’appareils est radicalement différent. Le dernier-né de Walkera, un engin grande taille, est équipé des équipements électroniques que l’on est habitué à trouver sur des multirotors, pas sur des hélicoptères. Et notamment un GPS destiné à assurer des stationnaires automatisés, et même des retours au point de décollage (RTH) sans intervention du pilote… De quoi éveiller notre curiosité ! Cet appareil nous a été prêté par la boutique en ligne Net-Loisirs. Comme d’habitude, n’hésitez pas à nous dire si vous pensez que cela a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

Le G400 est un bel engin de 64 cm de longueur (hors hélices), 20 de hauteur, avec des pales de 28,5 cm de longueur pour un rotor complet de 63,5 cm (déployé). Le rotor arrière, doté de son propre moteur, mesure 13,5 cm de diamètre. Dsc_0009-600Pour animer le G400, Walkera a choisi un moteur d’ancienne génération, un brushed. Puissant, mais pas aussi efficace qu’un moteur brushless. Le tout est entraîné par une grande couronne. Le moteur arrière est également de type brushed. Les hélices sont à pas variable, ce qui signifie qu’il est capable de vols en 3D. Il suffit pour cela d’activer le mode Idle Up en vol : le moteur est lancé à pleine vitesse, et le contrôle de l’altitude s’effectue avec l’inclinaison des pales. Le rotor arrière, en revanche, n’est pas à pas variable. Le module GPS se trouve juste derrière le mécanisme du rotor principal, placé de manière à optimiser la réception. La batterie est une Lipo de 11,1V 1600 mAh. Le look est-il réussi ? Tout est histoire de goût. Notre avis ? La couleur orange associée à la forme très classique du canopy ne constituent pas un look agressif, encore moins sexy… Le train d’atterrissage, tout plastique, semble assez fragile. Pas question de le poser de manière rude !

Avant de décoller

Dsc_0040-600La version que nous avons testée est une RTF : le G400 est prêt à voler, fourni avec sa batterie et un chargeur, ainsi qu’une radiocommande Devo 7 préréglée. Pour démarrer l’appareil, il faut tout d’abord retirer son canopy, fixé avec l’aide de petits anneaux en caoutchouc. La batterie est à insérer par l’avant. Replacez le canopy. Ensuite, la procédure d’allumage de la radiocommande et de branchement de la batterie doit être effectuée en moins de 10 secondes pour que l’appairage soit opérationnel. Une diode sur l’émetteur radio témoigne de la connexion réussie (ou pas) avec la radiocommande – mais vous ne la verrez que si le canopy est retiré. A l’arrière de l’appareil, juste derrière le moteur du rotor de queue, figure une diode qui indique la qualité de réception GPS et le mode de vol choisi. Tout est indiqué dans la documentation… fournie sur une simple feuille A4. Fort heureusement, les instructions ne sont pas limitées à cette feuille de chou, qui sert principalement de pense-bête : le manuel est fourni sur un CD-Rom, en version numérique. Avant le premier vol, Walkera conseille de calibrer l’appareil. La méthode est très proche de celle du Phantom de DJI, et beaucoup plus simple que celle du QR X350 de Walkera. Il faut agiter l’interrupteur Mix jusqu’à ce que la diode arrière clignote, puis faire tourner l’appareil à 360° à plat, le placer à la verticale, et faire à nouveau une rotation à 360°. Attention : le G400 est prêt à décoller dès que sa batterie est branchée ! Pas d’armement des moteurs, pas de blocage de sécurité. Dsc_2267-600Cela signifie que les pales tournent à la moindre sollicitation de la manette de gaz. Il faut être prudent en manipulant la radiocommande, donc. Attention bis : l’interrupteur pour passer en Idle up sur la Devo 7 se trouve en bord extérieur droit de cette radio… et il est très facile de l’actionner par erreur. La sanction est immédiate : le moteur tourne à plein régime ! Il faut mieux ne pas se trouver sur le chemin des pales…

Premier décollage

Vérifiez que tous les boutons de la radiocommande sont poussés vers le bas, dépliez les hélices pour les mettre en position de vol (alignées), puis placez-vous à distance et poussez doucement les gaz. Le rotor principal et l’hélice de queue se mettent à tourner. Poussez progressivement les gaz pour augmenter la vitesse de rotation. Lorsque le G400 commence à gigoter sur lui-même, il est prêt à décoller. Poussez le gaz un peu plus franchement : il décolle à la verticale, sans dérive, de manière très saine. Montez un peu pour vous soustraire à l’effet de sol et gardez un stationnaire. La première impression est satisfaisante : le G400 tient très bien en l’air, sans vibrer. Avancez, reculez, tentez une rotation : l’appareil reste bien droit. Tentez un petit cercle en cumulant les commandes : le G400 réagit parfaitement et toujours sans dévier de la trajectoire que vous lui donnez. Dsc_2284-600La puissance est au rendez-vous, mais l’appareil n’est pas aussi nerveux que la plupart des engins à pas variable. Est-ce à cause du moteur brushed ? Le G400 gagne toutefois en nervosité si vous le passez en mode Idle up. Et en 3D ? Nous n’avons pas essayé : en 3D, votre serviteur n’est pas à la hauteur, en tous cas pas avec une machine de cette envergure… Mais de toutes façons, ce ne sont pas les figures en 3D qui importent avec le G400 ! L’autonomie ? Elle est de 7 minute et 50 secondes environ. Bon point : la diode arrière clignote lorsque la batterie est épuisée, mais il reste encore de quoi voler 30 bonnes secondes. Après quoi l’appareil descend doucement jusqu’à se poser. C’est la fonction « Low voltage », qui évite une chute brutale de l’appareil en fin de batterie. Notons que le moteur du rotor anti-couple est très chaud après un vol, un peu trop pour espérer une longue durée de vie. Cet anti-couple est parfois un peu faiblard : lorsque vous poussez les gaz à fond, le G400 part dans un début de rotation – léger, mais suffisant pour être perturbant.

Position GPS

Nous avons volé un jour de vent très léger, sans rafales. Parfait pour essayer le « position hold », c’est-à-dire le mode qui bloque la position et l’altitude de l’appareil. La documentation explique qu’il ne faut enclencher ce mode que lorsque le G400 est parfaitement stabilisé. On comprend pourquoi : il compense tout le temps les mouvements pour rester en position. Le bon point ? L’appareil n’a pas bougé de plus d’un mètre autour du point qui lui est fixé, malgré la petite brise. La position GPS est plutôt bien tenue – certaines critiques sur le web indiquent une erreur de positionnement de 10 mètres : nous n’avons pas constaté ce phénomène du tout. Dsc_0021-600Les mêmes critiques affirment que la hauteur est très mal tenue par le G400. Là encore, notre exemplaire s’est comporté de manière très satisfaisante, avec moins d’un mètre d’oscillations. Le contrôle de la hauteur n’est pas géré par le GPS, mais un altimètre barométrique – ce qui n’est pas indiqué dans la fiche technique. Pour preuve, nous avons enclenché le mode « position hold » en intérieur. Comme prévu, le G400 ne tient pas sa position, mais son altitude reste figée, elle… Ce qui est moins enthousiasmant ? Les compensations donnent lieu à des mouvements assez marqués, qui ne sont pas très rassurants. Que se passerait-il en cas de vent plus fort ? Nous n’avons pas tenté le diable… Notez qu’il faut être prêt à compenser une descente un peu rapide lorsqu’on passe du mode « position hold » au mode « manuel ». La position GPS n’est pas tenue en vol dos… paraît-il, car nous n’avons pas essayé…

Et le RTH ?

Dsc_2291-600L’acronyme signifie Return To Home, c’est-à-dire le retour automatisé au point de départ. Il peut être déclenché de deux manières : soit volontairement avec l’aide de l’un des interrupteurs de la radiocommande, soit comme « failsafe » si la connexion avec la radiocommande venait à lâcher en vol. Nous ne l’avons tenté qu’une seule fois, ce retour automatisé au point de décollage. Une réussite, même si l’atterrissage est un peu brusque – le train ne résistera pas longtemps à un tel traitement. Le posé a été effectué avec un léger déséquilibre, mais l’appareil n’a pas versé. Là encore, le vent était très faible. Que serait-il advenu s’il avait été plus fort ? La documentation de Walkera enjoint à n’enclencher le RTH que lorsque l’appareil est stable… Il faut aussi savoir que le G400 se tourne (si besoin est) pour faire face au point de décollage. La manœuvre est rapide, un peu trop d’ailleurs, puisqu’il a pris de l’inclinaison qui l’a fait glisser de plusieurs mètres sur le côté. S’il y avait eu un obstacle à cet endroit, le G400 ne l’aurait pas évité…

A quoi ça sert ?

Dsc_2281-600Le RTH, on le comprend bien, cela sert à faire en sorte que le G400 vienne se poser en cas de souci technique entre lui et la radiocommande. Ou si vous voulez vous affranchir d’un atterrissage. Mais pour que la procédure aboutisse sans crash, il faut que le vent soit faible. Aucun intérêt ? Si. Le principe, dans le cas d’un vent un peu fort, est de laisser l’appareil revenir tout seul, puis de reprendre les commandes avant qu’il n’entame son atterrissage. Ce qui évite un atterrissage rendu périlleux à cause du vent. Et le « fix » de position GPS, ça sert à quoi ? Cela permet de lâcher les commandes sans que l’appareil ne s’écrase ! On aimerait que cela permette de figer l’appareil pour faciliter le tournage de vidéos. Mais filmer avec le mode « position hold » est impossible : l’appareil gigote beaucoup trop !

Une caméra ?

Dsc_0033-600Nous avons testé l’emport d’une petite caméra, une Mobius, fixée sous le panier de la batterie. Aucun souci, le poids est à peine perceptible au décollage. Mais le G400 vibre pas trop, beaucoup plus qu’un multirotor, au point que les vidéos souffrent d’un très fort effet Jello. Il faut donc ajouter un amortisseur de vibrations pour que la vidéo soit exploitable – des bouchons d’oreille par exemple !

Faut-il l’acheter ?

Si vous avez envie de vous faire plaisir avec un hélicoptère  de grande taille, très stable, au vol souple, il est parfait. Si les figures en 3D vous font envie, sachez que son moteur brushed risque fort de ne pas tenir très longtemps en étant fortement sollicité. Si vous voulez filmer, c’est chose possible, mais ce n’est certainement pas la mission première de cet appareil. Et si vous êtes débutant ? Dsc_0003-600Oubliez le G400. Il est trop sensible, trop fragile, trop imposant pour être placé dans les mains d’un pilote novice. Il faut un peu d’expérience en pilotage pour être à l’aise avec cet appareil. Dans le cas contraire, vous serez trop concentré sur le vol pour apprécier le moment… Pour qui, alors ? Pour tous ceux qui ont fait leurs premières armes avec un hélicoptère à pas fixe, qui en ont fait le tour et qui veulent passer à un engin qui offre plus de sensations. Le pilotage est suffisamment souple pour que le G400 ne sautille pas comme un cabri de manière irréaliste – comme c’est le cas de la plupart des appareils à pas variable. Lui assure des évolutions amples, sécurisantes parce que très stables…

Le G400 de Walkera est proposé à 349,90 € chez Net-Loisirs, ici, en version RTF avec une radiocommande Devo 7 préréglée, une batterie, son chargeur…

La vidéo

L’appareil en vol…

Les vidéos filmées depuis une caméra 808 #16 (à gauche) et une Mobius (à droite). L’effet Jello est très prononcé…

 

D’autres photos

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43 commentaires sur “Walkera G400, le test

  1. Bonjour ^^

    Il à l’airs bien ! surtout pour un engin de cette taille en RTF à 350 euro ! maintenant il est vrais que les moteur brusched …. ils aurais pus faire un effort sur se point … peut être sortirons t’il une version bruschless ?!
    Je trouve qu’il manque un peut de stabilité quand même pour un hélico de cette taille, surtout qu’il ne semblais pas avoir de vent ( enfin pas plus que sa ).

    Bien amicalement

  2. Trop bon ce FRED, il pilote vraiment tout !!!!!!!
    J’aurai bien aimé dans la chambre pour voir les cailloux s’envoler. LOL.

  3. j’ai eu le même model mais en FBL et il n’a jamais vus l’extérieur!chaque test effectuer en salle se sont solder par une casse,pale,servo,couronne,train atterrissage et j’en passe!!Walkera fait du bon matos mais il n’excuse aucune faute de pilotage!!c’est pour cette raison que j’ai un peut abandonner cette marque et pourtant j’ai quasi fait toute mes armes sur Walkera et Eflite!

  4. Sur la 2éme vidéo ,il fait même bruit que mon aspirateur lol .

    Sinon dommage que moteurs soient charbon…Il aurez exploser record de temps de vol avec brushless et une 3300 en lipo 🙂 .

  5. La vidéo est peut-être trompeuse (le pilote aussi !), l’appareil est vraiment stable, très rassurant en vol…

  6. Hmm, il est quand même beaucoup plus prononcé que sur le H102D… Il n’y en a presque pas sur ta vidéo, d’ailleurs…
    C’est un peu cher, mais face à du Align ou même du Horizon Hobby, il est bien placé. Il y a juste le moteur et celui d’anticouple auxquels je ne prédis pas une longue vie 🙁

  7. J’avoue que je n’ai pas essayé de V400 chez Walkera, seulement du V100/120. Mais le G400 est beaucoup plus stable et « posé ». Un vol vraiment agréable, qui donne de belles sensations : il aurait un canopy travaillé, il ferait une belle semi-maquette…

  8. Ma video est trompeuse car c’est le retour FPV et il y a diminution de l’effet due à la basse résolution. Sur l’enregistement HD, le jello est assez pronomcé …

  9. Ce genre de truc ça me fout vraiment la trouille, imagine des réunions à bagatelle comme vous faites le week-end ou tout le monde a un engin pareil…

    Sur la vidéo, on voit bien que tu sais piloter un hélico Fred, mais toi tu as appris à le faire et tu sais très bien le danger que ça représente.
    Autant le débat sur les drônes et les conséquences ridicules qui en découlent je m’en fout, autant le fait que la mode de ces mêmes drônes puisse amener n’importe quel pinpin à utiliser un truc comme ça ben là j’ai peur.

    Un hubsan x4 même avec une cam je ne trouve pas ça dangereux ou très peu, mais un hélico dans la tête c’est la foire à la saucisse directe.

    A mon sens, l’hélico c’est pas pour tout le monde, et je ne comprends pas que ce ne soit pas plus fortement précisé sur les emballages des engins comme celui ci.
    Je précise que je connais très bien un pilote d’hélico Rc d’un âge certain et qu’il pense aussi qu’un hélico de grand gabarit est super dangereux.

  10. C’est pour celà que je reste sur les petits modèles. Trop dangereux, surtout en brushless et pales en carbone

  11. merci colvert, je regarde aussi les biens les helicos que les quadris et quand on debute on n a pas conscience des dangers. Surtout que sur un petit quadris bidon a 30 euros d une 40 aine de gramme, on ne craint pas grand chose, d ou la difficulte a se projeter sur plus gros.

    J’imagine qu un Collective Pitch est vachement plus dangereux qu un pas fixe ? Ensuite il y a la taille de l helico aussi. Sur HobbyKing ou BG on trouve des chassis nus en 450 a pas cher qu il faut equiper. J imagine que ca donne des monstres ensuite.

    Il ne faut pas depasser quelle taille pour tenter de limiter le danger ? (100 -150)

    merci

  12. Le ficus de mon bureau tremble à chaque fois qu’il entend biper la radiocommande du X4 😀

  13. Si tu voles pas n’importe où et que tu le gardes à une bonne distance de toi tu limiteras les risques, car même un hélico comme celui-ci avec un moteur à charbons peut-être dangereux.
    Mais le plus grand danger c’est surtout celui qui est derrière la commande.

  14. Saluons la prise de risque de Walkera d’integrer à un hélico un gps.
    On peut rever à une standardisation de la pratique.
    Et paradoxalement, je suis sur que faire voler un machin pareil passera mieux au regard des gens qu’un multi à 4 helices
    Apres tout, les gens sont plus habitués à voir des helicos radiocommandés, depuis au moins le film les sous doués !

  15. Normalement, les pilotes de ce genre d’engin savent ce qu’ils font. Les pilotes débutant ne s’y risquent pas, le crash est la punition à coup sûr s’il n’y a pas un minimum de maîtrise. Du coup, je dirais que ce sont les pilotes expérimentés qui sont les plus dangereux : trop de confiance en eux et dans le matériel. J’ai encore des frissons à repenser au pilote de Trex 700 qui a participé par hasard au MIPP #1 à Vincennes. Cette machine juste à côté des joueurs de foot, ça m’a fait frémir et le gars n’en faisait qu’à sa tête. C’est d’ailleurs lui qu’on voit voler à Paris au-dessus de la Seine et de la voie rapide des quais de Seine (totalement irresponsable).
    Et oui, sans aucun doute, un appareil de ce gabarit est dangereux.

  16. Le ratio taille / poids / pales / moteur / dangerosité est une équation impossible à gérer, je crois bien 😉

  17. Il faut quand même faire une sacrée confiance au GPS sur un hélico, j’ai un peu flippé à chaque fois que j’ai actionné le mécanisme… même si ça s’est bien passé à chaque fois. C’est moins rassurant que sur un multi…

  18. Ta video est tres bien faite (comme à l’habitude) et assez démonstrative : on voit bien que ce n’est pas aussi stable qu’un quadri, encore moins facile à maitriser.
    Ton test vient le préciser. J’ai toujours voulu avoir un helico, et ce n’est pas encore pour moi. Mais c’est un pas dans le bon sens, je trouve.

  19. Bonjour ^^

    J’entend que les « petit multi » ne sont pas dangereux ?! je dirais oui et non !
    Je me suis pris le X4 dans la poire suite à un coup de vent le WE dernier … j’ai encore mal au doigt ! les hélices même sur les petit font très mal ! j’imagine même pas si je n’avais pas eu le réflexe de mettre les mains devant le visage … se qui me conforte de faire volé mes bestioles seul sans ma dame ni les enfants à coté ! 🙂

    Je rejoins FRED sur le fait que, bien souvent se qui on de l’expérience on tendance à être trop confiant et souvent imbus de leur personne … résultat ? sa fini mal en général !

    hormis sa j’aurais bien testé se gros bébé ! FRED vous l’avez encore ?? lol

    Bien amicalement

  20. Effectivement, la difference d assistance entre un quadri meme hyper pas cher et un helico a l air enorme. je suis rassure de voir que ca n a rien d evident meme apres des annees comme Fred. ce test permet de rester realistes pour mes futurs achats :)du coup je lorgne sur les petits gabarits comme le V977.

  21. C’est bien là où je voulais en venir, ce que je trouve éffarant c’est que les constructeurs intègrent des systèmes de vol assistés comme sur les multis.
    A terme n’importe qui pourra faire voler un T-rex.
    Le jour ou un truc, avec des pales de 70 en carbone aura son contrôleur de vol qui déconnera, ben bonjour les dégats.

  22. Intéressant en effet 🙂
    mais les moteurs brushed, bof bof …
    et l’anti-couple réducté, en brushed, super bof

    c’est vrai que les hélicos ont soufferts avec l’arrivée des multis… mais la question avec un hélico à pas variable ne changera jamais : pour 10 minutes de vol, tu passes le double en check-list, réglages et-ou réparations… mais quel plaisir de piloter ces machines 🙂

  23. Oui, c’est certain, c’est moins stable… C’est plus gratifiant de piloter un hélico, mais faut s’accrocher 😉

  24. Oups, j’espère vraiment qu’on ne pourra pas faire voler ces bestioles n’importe où… Parce que oui, une moissonneuse-batteuse en l’air, ça ne rassure pas !

  25. hello Olivier. sur un Collective Pitch, on passe son temps a regler le swashplate et autre ? Deja que je ne comprend rien sur la merdouille que j ai achete chez wltoys (v912 en FP). Merci

  26. Salut,
    sur une machine à pas collectif, tu dois veiller
    au centre de gravité, à équilibrer chaques pales, à régler le pas à l’incidencemètre, à la course des servos, à la tension de la courroie d’anti-couple, bien mettre les palettes de la barre de bell à l’horizontal, à bien régler le gyro headlock … si tout est ok tu obtiens un machine très stable, puissante et un plaisir de pilotage que je n’ai pas retrouvé dans les multis… mais c’est du boulot, du stress en vol, et quand tu touches un peu fort à l’atterrissage … tu casques ! la moindre touchette des pales, tu es bon pour les changer et une fois sur deux tu ajoutes les servos du cyclique, la barre de bell qui se tord facilement … pour touts ces raisons je suis passé aux multis 🙂 et sur mon Eye One Xtreme en mode expert, je retrouve presque les mêmes sensations que sur mon cp !

  27. Désolé Olivier mais je ne suis pas d’accord. Un hélico à pas variable bien réglé ne bouge plus. Je n’ai jamais passé 10 minutes de chech-list avec mes hélicos (VARIO et autres)
    Quand j’arrivais au terrain, Je fais le plein allume les alimentations, Vérifie que tous les servos répondent bien et hop, C’est parti pour voler.
    Maintenant oui, Quand tu fais l’acquisition de ce genre d’hélico, Tu passe du temps à régler expo, mixage entre le moteur / pas, réglages fins divers… et Dans ce cas c’est même plus de 10 minutes…
    Mais une fois ce job terminé, plus de perte de temps.

  28. Merci Fred pour ce test très intéressant. Par contre, Je souhaiterais préciser que plus l’hélico est de grande taille, plus il est facile à piloter (Je ne parle pas de la pratique de la 3D mais d’un pilotage normal)
    Ce format 400 n’est pas grand et encore très sensible en vol.
    J’ai comme beaucoup de monde, Commencé il y a plusieurs années avec des petits hélicos électriques de petits formats que je maitrisais plus ou moins bien et puis un jour, j’ai craqué pour un très bel hélico thermique VARIO d’occasion d’une envergure d’1M60 et la le choc ! Comme l’indique justement Olivier, J’ai enfin pris un plaisir immense à piloter un hélico. Il réagissait gentiment avec douceur et d’une stabilité absolument incroyable !! et je parle d’un hélico déjà ancien équipé d’un seul gyro mais j’ai réellement progressé avec cette machine. C’est la raison pour laquelle j’encourage vivement ceux qui se décourage avec les petits formats à passer à plus grand, bien sur, Le coût est différent mais il est facile de trouver d’occasion certain modèle ancien comme un raptor 50 thermique qui bien réglé vous procurera beaucoup de plaisir.
    Merci à ce site d’exister, J’y viens régulièrement.
    Daniel

  29. Fred, Je suis d’accord, Un grand modèle d’hélico est dangereux si il est piloté en dehors d’un club (C’est totalement irresponsable…) Par contre, volé dans un club d’aéromodélisme est indispensable et obligatoire en terme d’assurance. L’avantage est également d’avoir le soutien des autres pilotes pour régler la machine et voir même dans certain club d’apprendre à voler en double commande.
    Mais je pense que piloter un petit format 400 à Bagatelle éloigné du public n’est pas très dangereux.

  30. Daniel tu as raison. Je me suis mal exprimé.
    Le temps passé au début est, en effet, important en termes de réglages. Mais une machine bien réglée ne demandera que peu de maintenance. Sauf par contre en cas de crash, (même très léger).Souvent les servos grillent, les pales cassent, se fendent, quand ce n’est pas la barre de Bell, voire l’axe du rotor… C’est bien là une différence majeure avec les multis, forcément plus basiques de conception.

  31. C’est vrai, tu as raison, la vivacité non naturelle des petits peut laisser penser que les gros sont impossibles à piloter, alors qu’ils offrent plus de stabilité. Mais il faut aussi serrer les fesses plus fort 😉 😉

  32. Bonjour
    A la lecture du commentaire de Daniel qui a le mérite de ce poser et répondre à notre tour quelques questions
    (je cite):

    Daniel: dimanche 30 mars 2014 at 10:57
    Fred, Je suis d’accord, Un grand modèle d’hélico est dangereux si il est piloté en dehors d’un club (C’est totalement irresponsable…) Par contre, volé dans un club d’aéromodélisme est indispensable et obligatoire en terme d’assurance. L’avantage est également d’avoir le soutien des autres pilotes pour régler la machine et voir même dans certain club d’apprendre à voler en double commande.
    Mais je pense que piloter un petit format 400 à Bagatelle éloigné du public n’est pas très dangereux.
    « Fin de citation ».

    Je dis également comme Daniel voler dans ( ou avec ) un Club serait indispensable c’est FAUT . C’est très utile pour les débutants pour qu’ils apprennent et acquierrent les règles de sécurité pour les autres et eux même .
    VRAIS, faire parti d’un club c’est avoir le soutien technique et pratique comme vous le dites avec justes raisons mais pas indispensable .
    OBLIGATOIRE en terme d’assurance c’est VRAIS et FAUT . VRAIS par ce que une assurance qui couvre l’activité modéliste aéro avec ou sans club est obligatoire .
    Cette assurance peut et doit être contracté chez son propre assureur habituel (çà n’est pas cher du tout ) et LEGAL s’il on envisage d’une quelconque manière pratiquer en dehors d’un club.

    Quelques autres précisions si vous le permettez. Il faut pouvoir faire parti d’un club sans être obligé de se (taper) 20 , 30 bornes ou plus par ce que celui ci invoque qu’il n’y aurait plus de places (chez vous et payez des impôts )places indisponibles pour d’autres membres ou pour tout autre raisons ( souvent inavouées ). Le terrain et un terrain communal qui n’à que la particularité d’être mis à la disposition d’une activité et n’appartient ni à un particulier et encore moins à la fédération ( FFAM ).
    Ceci encore dit : un petit hélico reste (presque) aussi dangereux qu’un plus gros .Concernant les pilotes irresponsables il faut avoir le courage de les remettre à leur place, ils portent tort à toute la « communauté » des modélistes c’est l’affaire de tous et c’est très certainement comme çà que bien des restrictions toujours grandissantes seront limités à l’expression de la sécurité et du respect des droits. Alors interdire toujours interdire ….c’est du n’importe quoi à moins que ceux qui interdisent ( avec des lois ) marchent la main dans la main avec la Fédération. Fédération qui à beaucoup d’intérêts personnels à toujours interdire.
    Je ne suis nullement contre faire parti d’un club fédéré mais encore faudrait il pouvoir le faire d’une manière raisonnable surtout lorsque ce club se trouve dans votre commune.
    Reste le ou les cas particulier qui en pratique ne nous concernent pas en règle générale c’est de faire la distinction entre notre pratique générale le plus souvent et celle qui touche au gros voir très gros avions ou hélicos pourquoi pas qui sortent du cadre habituel et ou un très grand danger peut survenir c’est pourquoi je pense qu’il faut encadrer cette activité et surtout pas la pratiquer à la légère et encore moins d’une manière irresponsable.
    Je pourrais continuer encore longtemps à décrire des situations mais je souhaitais rester juste et le plus précis possible sur mes propos dans le plus grand respect de tous.

    Je vous souhaite de très bons vols à toutes et à tous vivement qu’il fasse plus chaud.

    Cordialement.

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