Entretien avec Emmanuel de Maistre

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Emmanuel de Maistre – Crédit photo REA

Le président de la Fédération Professionnelle du Drone Civil a accepté de répondre à nos questions. On y parle de la Fédération, de l’arrêté du 11 avril 2012, du pilote nancéien, des passionnés de modélisme, de conseils avisés…

Frédéric Botton : Pouvez-vous me décrire la Fédération et les raisons pour lesquelles vous l’avez créée ?

Emmanuel de Maistre : La FDPC a été créée en juillet 2013, par 4 industriels, deux constructeurs (Francis Duruflé d’Infotron et Benjamin Benharrosh de Delair-Tech) et deux opérateurs (Stéphane Morelli d’Azurdrones et moi-même de Redbird) . Avant la Fédération existait (depuis 2008) une association appelée UVS France, mais qui n’était plus active. Au détour d’un congrès s’est posée la question d’une nouvelle association représentative de la filière professionnelle, Stéphane Morelli et moi avons rebondi et décidé de relancer la dynamique. Profitant d’un certain élan médiatique après le salon du Bourget où les drones étaient à l’affiche, nous avons annoncé le lancement de la Fédération en juillet. Nous avons volontairement laissé l’accès gratuit pendant 3 mois pour faire participer le plus d’adhérents possible à la première Assemblée Générale, le 4 novembre. Nos membres sont des constructeurs, des opérateurs, des médias, des assureurs ou avocats, et des clients (donneurs d’ordres) comme la SNCF et Véolia par exemple.

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Drone DT-18, de la flotte Red Bird – Crédit photo Red Bird

FB : Combien d’adhérents compte la Fédération ?

EdM : Pendant la période d’adhésion gratuite, ce sont 280 professionnels qui se sont inscrits. Désormais nous avons 175 adhérents payants et nous continuons à recevoir des inscriptions. C’est significatif, puisque l’adhésion est fixée à 150 euros. Le fonctionnement est associatif, il repose sur un bureau élu pour un an et des commissions thématiques, parmi lesquelles la formation, les constructeurs, la réglementation, les assureurs…

FB : Vous avez une estimation du temps que cela vous prend ?

EdM : Beaucoup de temps ! Environ une demi-journée par semaine et parfois un peu plus. Les autres membres du bureau s’impliquent aussi beaucoup, tous à titre bénévole. Je précise ici que les prises de position de la Fédération sont toujours le fait du bureau dans son ensemble. Pourquoi ? Parce qu’il y a 2 constructeurs et 2 opérateurs, et qu’ils sont concurrents. Cela permet de maintenir le plus de transparence possible et une sorte de « contre-pouvoir ».

FB : Vous assistez régulièrement à des réunions avec la DGAC ?

emmanueldemaistre02EdM : Oui, mais la fréquence n’est pas si élevée, tous les 6 mois environ. Nous étions présents à la grande réunion du 31 octobre dernier, avec une trentaine de personnes. C’était une réunion de bilan « Retour d’Expérience Aéronefs Télépilotés ». Il y avait autour de la table de grands comme de petits acteurs du marché. Ce sont des réunions compliquées, puisque nous y sommes nombreux.

FB : Vous êtes très présents sur les réseaux sociaux…

EdM : Nous avons été surpris du succès de la Fédération. Je m’attendais à ce que nous soyons suivis, mais je ne m’attendais pas à ce que nous soyons pris à partie sur Facebook ou Twitter. D’ailleurs, nous ne souhaitons pas être un interlocuteur sur tous les sujets. A titre d’exemple, certains professionnels nous demandent de «  remonter toutes les infractions à la gendarmerie ». Ce n’est pas notre mission initiale et nous ne sommes pas structurés pour cela. Nous ne sommes ni un organe délateur, ni la police. Bien sûr, il nous arrive de faire remonter des informations importantes à la DGAC, comme celle, vécue, d’un crash de drone sur les voies sur berges à Paris. Nous n’avons pas non plus assez de temps ni de moyens pour mettre en place une quelconque « structure de dénonciations » comme je l’ai parfois entendu ! J’ai abordé le sujet avec l’un des responsables de la DSAC [Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile]. Il nous a répondu que les personnes qui constataient des comportements irresponsables devaient alors les faire remonter aux DSAC locales, qui sont en relation avec les GTA [Gendarmeries des Transports Aériens] locales. Ces dernières font leur travail d’enquête… si elles le jugent nécessaire et dans le secret de l’instruction. C’est un processus parfaitement classique.

s800_evo_004FB : D’où vient le fait que l’arrêté du 11 avril 2012 classe les appareils selon la présence ou pas d’un dispositif de prises de vue ?

EdM : Je suis prudent dans mon propos, notamment parce que je suis étranger à l’élaboration de cet arrêté. Je suppose que la prise de vues est considérée comme un travail aérien parce qu’elle est dans la continuité d’une réglementation historique de la DGAC. Il ne faut pas oublier que les appareils pour le grand public de type GoPro sont très récents, alors que le travail aérien a plusieurs dizaines d’années d’existence.

FB : Des modifications par rapport à l’arrêté sont prévues par la DGAC, savez-vous si la question du dispositif de prise de vues est envisagée ?

EdM : Pas à ma connaissance. Je n’ai rien entendu à la Fédération qui vise à faire disparaitre ce fameux critère « prise de vues ». Je pense qu’il serait judicieux qu’il y ait une action de la part des modélistes, ou de la part de la FFAM, pour se faire entendre par la DGAC. Je vois les problèmes qui commencent à apparaître, et je pense qu’il faut les résoudre de manière concertée avant qu’ils ne prennent trop d’ampleur.

nancy01FB : Concernant le pilote nancéien qui a fait les récents gros titres. Il risque au maximum 75 000 € et 1 an de prison. Selon vous, quelle serait la peine appropriée ?

EdM : C’est une question piège ! Je ne suis pas magistrat et je ne me permettrais pas de juger. Nous avons récemment envoyé un email à nos adhérents, car certains s’agaçaient à juste titre des réactions élogieuses de certains médias. Nous avons adopté un discours axé plus sur la pédagogie que sur la répression. Dans le cas présent, il n’y a heureusement pas eu de crash ni d’accident. Nous considérons qu’au final cette affaire a été positive pour notre filière, car elle a démontré publiquement les limites de la pratique de quelques amateurs non éclairés par rapport aux normes qui nous sont logiquement imposées. Le discours positif que nous avons tenu sera par ailleurs durci pour les prochaines affaires de ce type car nous ne pouvons accepter que nos activités professionnelles soient mises en danger par des comportements irresponsables et/ou malhonnêtes. Nous continuerons à être vigilants sur ce type de pratiques.

FB : Y a-t-il un risque que les politiques s’emparent du sujet ?

EdM : Il faut garder raison. Je serai par exemple très heureux si M. Nans Thomas (avec qui je ne suis pas en contact) pouvait profiter de sa forte visibilité médiatique actuelle pour montrer l’exemple et encourager la régularisation des professionnels encore en marge de la réglementation. nancy02Tout le monde serait gagnant. Les opérateurs de drones ne pourront plus dire qu’ils n’avaient pas connaissance des textes de la DGAC. Il y a également une forte sensibilité régionale dans ce dossier. Bien qu’illégale, cette vidéo est plutôt belle et fait apparaître Nancy sous un beau jour. Elle suscite donc une sympathie bien compréhensible de la part des politiques ou institutions locales. Que les politiques veuillent utiliser l’outil « drone » pour leurs campagnes et leur promotion serait une très bonne nouvelle ! Dans le respect de la règlementation, cela contribuera au développement du marché et des emplois. J’ai noté plusieurs remarques d’internautes réclamant «  la même vidéo dans leur ville ». Si j’étais un opérateur spécialisé dans ce genre de tournage, je ferais le tour des villes de France pour réaliser la même vidéo mais dans un cadre règlementaire en toute sécurité. Quant à la mairie de Nancy, elle peut d’ores et déjà solliciter plusieurs opérateurs locaux homologués.

FB : Est-ce que le risque ne serait pas que des collectivités locales ou des clients soient encouragés à acheter des vidéos tournées sans autorisations ?

EdM : C’est déjà le cas, et pour ne rien vous cacher c’est une des principales craintes des professionnels qui s’inquiètent de la création de banques de photos et vidéos où les professionnels de l’image pourraient aller acheter des vidéos réalisées de manière non réglementaire par des particuliers, alors qu’eux ont investi pour être en règle. L’affaire de Nancy n’est pas une première. Certaines prises de vue par drone des inondations de Lourdes ou encore de Quimper (reprises sur BFMTV) n’étaient pas règlementaires. Il semblerait, d’après un magasin de modélisme, que les ventes de Phantom soient en baisse depuis l’affaire de Nancy. Nous en sommes désolés, car ce n’est pas notre objectif…

scoeur1FB : Les professionnels sont inquiets ?

EdM : Quand on est professionnel, être confronté à un amateur qui tente de s’accaparer un marché de manière illégale n’est pas acceptable et l’inquiétude est palpable dans le secteur des drones. 400 opérateurs sont apparus en un an, ce qui est considérable. La concurrence est forte et aujourd’hui le marché de la prise de vues est parfois saturé. Imaginez alors un professionnel qui a utilisé ses économies pour monter son entreprise, concurrencé par des amateurs qui vendent sans respecter le cadre légal ni les règles de sécurité aéronautique…

FB : En parlant des boutiques, elles ne sont pas tenues de prévenir des conditions d’utilisations de leurs produits. Selon vous, doivent-elles le faire ? Doivent-elles être obligées de le faire ? Et dans le cas des achats à l’étranger, est-ce à la douane de le faire ?

EdM : C’est un sujet compliqué, selon les types de ventes… Prenons un cas simple d’un revendeur français qui vend à un client en ligne ou en magasin. Il devrait être simple de remettre une notice informative qui serait, pourquoi pas, coéditée par la DGAC. Parmi les professionnels, certains demandent à ce que soit mise en place une formation ou une information obligatoire pour tous ceux qui achètent un drone de loisir. Nous y réfléchissons encore à ce stade, mais pas dans l’urgence, parce que ça ne sert à rien de faire cela dans la précipitation et que le principe ne sera pas toujours adapté.

Dsc_0057-600FB : Pour pratiquer une activité particulière, la photo aérienne par exemple, il faut pour l’instant un brevet théorique ULM a minima. Pensez-vous que cela va évoluer ?

EdM : Une formation officielle de pilote de drone devrait voir le jour, probablement mi-2014, sous des modalités qui ne sont pas connues à ce jour. A la demande de la DGAC, seul rédacteur des textes officiels, la FPDC a avancé certaines recommandations suite aux travaux communs d’une cinquantaine de professionnels. Je parle ici d’un « brevet » de télépilote professionnel, qui  ne concerne ni les particuliers ni les modélistes.

FB : Est-ce que les jouets qui tiennent dans la paume de la main, selon vous, devraient être considérés comme de vrais drones, ou des outils professionnels comme c’est le cas maintenant ?

EdM : Je pense qu’il faut distinguer les jouets et les drones professionnels. C’est déjà le cas dans la réglementation avec la notion d’aéromodèles. Le problème réside dans la présence ou pas d’un appareil de prise de vues qui classe d’emblée dans la catégorie des aéronefs professionnels. Il faut donc faire évoluer les choses. La  FPDC est fréquemment sollicitée notamment par les médias, mais je pense que la FFAM a son mot à dire à ce sujet, et pourrait prendre position au nom des modélistes qui pratiquent leur passion en toute sécurité pour les tiers.

Logo-RVB-710x282aFB : Que diriez-vous aux modélistes qui pratiquaient leur passion dans leur coin, et qui maintenant se demandent s’ils doivent raccrocher leur radio ?

EdM : Je peux affirmer que la DGAC est à l’écoute des propositions constructives, elle n’est pas dans une logique de répression ni de fermeture. Des messages peuvent passer via la FFAM , ou des forums influents. Des tolérances pourraient être évaluées. Au sein de la FPDC, nous cherchons surtout à prévenir tout accident par drone. Plus grave encore que la concurrence illégale, un accident largement médiatisé causera un grand tort à l’ensemble du secteur, modélistes comme professionnels. La France est résolument en avance dans le secteur du drone civil, et les français sont friands de nouvelles technologies. Les opérations non réglementaires nous font peur car elles mettent potentiellement en danger la sécurité des personnes et donc le développement du marché.

C’était long, on en convient, mais le point de vue de la Fédération qui regroupe les professionnels des drones est très intéressant… Tous nos remerciements à Emmanuel de Maistre pour le temps qu’il nous a accordé ! Le site web de la Fédération Professionnelle du Drone Civil se trouve ici.

 

 

104 commentaires sur “Entretien avec Emmanuel de Maistre

  1. le président de ka DGAC dit rien ne changera il faut bien un brevet de pilote ULM et dans l’intretien Emmanuel de maistre dit  » Une formation officielle de pilote de drone devrait voir le jour, probablement mi-2014,…. Je parle ici d’un « brevet » de télépilote professionnel, qui ne concerne ni les particuliers ni les modélistes.  » avant d’être pro il faisait quoi ?

    salutations

  2. Et s’il nous parlait un peu du **** ** *** qui survolait le cargo échoué en même temps que l’hélico de la gendarmerie, histoire de rire !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    salutations

  3. les pros passent leurs temps à enfreindre le dispositif législatif, il fait juste semblant de ne pas être au courant, j’aimerai savoir combien il y a de pro avec brevet ULm dans les équipes de reportage JT ?

    salutations

  4. J’ai l’impression qu’il y a hélas beaucoup de délation de la part des pros. Je les soupçonne d’un manque de proactivité (manque d’envie?).

    Ils attendent peut-être les commandes les mains dans les poches, au lieu de voler, filmer et être créatifs ! C’est très français comme attitude, se plaindre de son sort au lieu d’entreprendre !

  5. Pour que ce soit plus précis : le président de la DGAC n’a pas dit que rien ne changera, Emmanuel de Maistre dit simplement qu’il est uniquement au courant d’un brevet pour les professionnels…
    Et concernant Emmanuel, avant d’être à la tête d’une société constructeur de drones, il était (et il est toujours) pilote. Mais pas radiomodéliste.

  6. Pour répondre à ton commentaire (et le précédent)…
    Tous les professionnels du drone civil doivent respecter les divers arrêtés et codes (et nous aussi). Mais tous les professionnels ne sont pas adhérents à la Fédération. Le message diffusé lors de la première assemblée générale de la Fédération (sur lequel je ne suis pas revenu dans l’entretien puisque j’ai essayé d’entraîner Emmanuel sur le terrain des modélistes) était très clair : les adhérents doivent impérativement travailler en conformité avec les textes, c’est une condition nécessaire pour rester adhérents.
    Evidemment, les professionnels non-adhérents font ce qui leur chante, y compris des travaux illégaux. Les adhérents aussi, mais au risque d’être exclus de la Fédération, ce qui ne leur ferait pas une bonne publicité.

  7. Je n’ai qu’une vue parcellaire des professionnels, je n’ai discuté qu’avec une quinzaine d’entre eux. Mais clairement, ils se battent pour travailler, c’est-à-dire vendre leurs prestations en faisant comprendre aux donneurs d’ordres que tous leurs désirs ne peuvent pas être satisfaits à cause des arrêtés (et de la sécurité). En craignant, et d’après eux ça arrive souvent, qu’un particulier soit finalement choisi pour ses tarifs (souvent au noir) et sa souplesse (sans respect des arrêtés).
    Il y en a sans doute qui attendent derrière leur bureau, c’est certain, mais pas ceux que j’ai rencontrés…

  8. Tout ça me fait penser à la démocratisation des reflex numériques. En quelques années ce qui était la chasse gardée des pros a été dimininué à la portion congrue…

    Sauf que dans ce cas personne ne pouvait être attaqué sur l’aspect sécurité !

    Je reste persuadé que la créativité les fait au moins autant trembler que la « concurrence déloyale »

  9. Ecoute bien son intervention sur france info à 12.48 il dit bien « nous demandons que les pilotes possédent un des théoriques…. » ou j’ai les oreilles qui déconnent !

    bien à toi

  10. Plus je le lis plus, je l’adore… A chaque fois on entend sécurité, mais c’est défense d’un pré carré qu’il faut comprendre.

    C’est normale que les pros veulent défendre leur bifteck, mais en empêchant tout les amateurs de voler avec une machine obligatoirement inférieur à 2Kg, c’est abusé

  11. Oui, probablement ! Mais c’est difficile à gérer, ça. Tu as sans doute dû voir cette vidéo de Paris avec la tour Eiffel et l’Arc de Triomphe, qui se termine par un plan sur les marches du Sacré-Coeur, faite par un passionné hollandais. Je trouve la vidéo superbe, superbement retravaillée avec un effet style HDR, et superbement montée avec des effets de ralentis et d’accélérations. Mais c’est aussi une catastrophe en terme de sécurité, le gars évolue au-dessus des files d’attente de la tour Eiffel, au-dessus de la place de l’Etoile, au-dessus de la foule à Montmartre. Lui a n’a pas du compter ses heures en tant que passionné pour réaliser sa vidéo. En termes de créativité, elle est top, elle dépasse bien des vidéos professionnelles. Mais s’il la vendait, il y aurait concurrence déloyale sur bien des points. Enfin c’est mon avis 🙂

  12. Oui elle est à couper le souffle ! Je me suis demandé si elle n’était pas coupée avec des images de synthèse… Le passage sous l’Arc de Triomphe !

    On va arriver à un clivage, les vidéos à la papa genre « plus belle la vie » d’un côté et des trucs stylés genre Kourtrajmé, mais hors-la-loi, de l’autre… Les proxys vont chauffer 😀

  13. J’ai l’impression qu’Emmanuel est pris comme le gars à abattre parce qu’il défend sa profession…
    Ca ne ressort peut-être pas assez de l’entretien, mais son intention est claire. Lui a créé la Fédération pour servir les intérêts des professionnels face à des arrêtés qui ont le mérite d’exister mais qui sont difficiles à respecter et qu’il faut tenter de faire évoluer. Son but : regrouper les professionnels pour être entendu par la DGAC.
    Pour les radiomodélistes ? Ce n’est pas son combat, il a le sien à mener. Pour autant il comprend bien que les arrêtés empêchent de voler en rond pour les passionnés, y compris avec cette notion de caméra embarquée. Lui assure qu’il verrait bien une catégorie jouet, qui permette de voler sans être forcément considéré comme un professionnel. Après, 2 kilos ou autre chose, il n’a pas émis de recommandations sur ce que devrait être un jouet. Et il indique que c’est aux concernés (nous) de se regrouper pour faire bouger les choses. Comme lui l’a fait…

  14. Bonjour,
    Sans être pour, ni contre ses propos (je ne connais pas clairement ses positions), je trouve que ce Monsieur avance quelques arguments intéressants, pour nous les amateurs : il reconnaît, au fond, que la catégorie avec ou sans prise de vue est inadaptée (en tout cas, cela apparaît en filigrane). Qu’il défende en priorité les intérêts des pro est logique et compréhensible, mais il ne ferme pas la porte à des discussions avec la DGAC, sur la règlementation. Je trouve qu’au lieu de critiquer en opposant les uns aux autres, on devrait s’en saisir. Pour cela, il faut aussi un discours clair : oui, à la modification de la législation pour laisser la place à la notion de multicoptères de loisir (avec prises de vue), tout en reconnaissant qu’il n’est pas juste d’empiéter sur le domaine pro (et indéfendable de vendre des prestations sans respecter les mêmes règles que tous les autres). Peut-être suis-je naïf, mais j’ai l’impression que ce monsieur est tout à fai prêt à participer à des discussions qui iraient dans ce sens, y compris avec les pouvoirs publics. Ne peut-on pas s’en faire un allié?

  15. Ah mais les commandes de France Television, M6 et autres, ce ne sont pas forcément des films d’avant-garde, hein 😉 Des racines et des ailes, Top-chef et Secrets d’histoire, c’est très chouette, mais c’est pas du Godard 😉

    Concernant les courts-métrages, ça ne change rien : pour avoir assisté au tournage de plusieurs d’entre eux, le respect de la loi n’est pas une priorité. Comme par exemple les autorisations de tournage à Paris, ou le respect de la vie privée… Ca vaut aussi pour la sécurité. Tiens, d’ailleurs, C’était un rendez-vous de Lelouch, pour la sécurité, c’était un peu touchy 😉
    J’avoue que ça ne me gêne pas trop qu’il y ait des courts-métrages faits dans l’illégalité (sachant que la diffusion est confidentielle, les budgets peau de chagrin, et que les producteurs savent ce qu’il font et surtout assument). On peut mettre toutes les lois en branle, les créatifs habités passeront outre de toutes façons. Mais voir des plans aériens dans des pubs TV et apprendre par la suite qu’ils ont été tournés par des amateurs et payés au noir, c’est plus gênant…

  16. Si lui ne l’a pas fait, la recommandation à 2Kg existe bien et elle est poussé par la fédération. Je ne lui reproche pas de défendre son job, tout comme les pros peuvent le faire, c’est normale. Ce que je reproche c’est que sous couvert d’une certaine forme de sécurité que les pros eux ne s’appliquent pas toujours (les exemples sont nombreux aussi), ils souhaitent laisser aux amateurs que des machines pas toujours aussi performante. Pourquoi un particulier ne pourrait pas acheter un S1000 pour se faire plaisir avec ? Ou bien réalisé sa propre machine type octo?

  17. Je suis totalement d’accord avec toi ! Le président d’une fédération de professionnels aurait pu refuser cet entretien (qui ne sert pas directement ses intérêts), il fait preuve d’une écoute de ceux qui partagent l’espace avec lui. Et il nous conseille d’agir, comme lui l’a fait, puisque ça donne des résultats…

  18. Je n’ai pas réécouté pour voir s’il sous-entend 2014. Ce que dit Emmanuel de son côté, c’est que la Fédération a été consultée par la DGAC pour formuler des propositions pour une évolution du brevet destiné aux professionnels, qui est prévue selon lui pour la mi-2014…

  19. La limitation de 2 kg existe, mais je n’ai pas lu qu’elle était poussée par la fédération… Par certains de ses adhérents sans doute, mais ce n’est pas la même chose.
    Sinon rien n’empêche un particulier d’acheter un S1000 ou de réaliser un octo. C’est le faire voler qui pose problème. Mais l’analogie avec la voiture peut fonctionner : tu peux acheter un bolide ou te le monter toi-même. Mais ce sera sur circuit…
    Tu penses bien que la limitation du dispositif de prise de vues me semble stupide. Mais d’un autre côté, je suis pas certain d’être ok pour qu’un S1000 avec un EOS 5D piloté par un particulier se balade au-dessus de moi quand je me promène dans le parc des Buttes-Chaumont. Ni même d’ailleurs un Phantom avec Znemuse, ce qui m’est déjà arrivé. Les passants trouvaient ça super, et moi j’ai flippé en voyant les talents du pilote…

  20. Si tu veux mon avis, il faudrait un brevet drone pour les professionnels (je dis drone parce que le brevet doit adresser les multirotors comme les hélicos, les avions, etc). Ca, si j’en crois Emmanuel, c’est en bonne voie.

    Pour les particuliers, en imaginant qu’une catégorisation jouet ou amateur soit créée, il faudrait une formation théorique obligatoire. Je n’ai pas la moindre idée de la manière de le faire et de veiller à ce que ça ne coûte pas trop d’argent (parce que ce sera évidemment un souci). Mais c’est le seul moyen, pour moi, de faire en sorte que le pilote amateur sache lire une carte aéronautique pour savoir s’il peut décoller (aussi et surtout à la campagne), qu’il connaisse les réglementation en vigueur (comme pas de survol de Paris). Bref, toutes les notions de sécurité aéronautique qu’un particulier ne peut pas connaitre.
    Ca ne donnerait évidemment pas des pilotes plus expérimentés, mais ça donnerait des pilotes qui connaissent les règles du jeu.

    Si ta question est « faut-il passer le brevet ulm théorique maintenant »… Je ne sais pas s’il y aura une équivalence avec le futur brevet, et je ne parierais pas là-dessus. Et pour le moment, vus les requis de raison sociale à indiquer dans les documents MAP/DNC, je pense que ça ne sert à rien en tant que particulier.

  21. Si je t’assure sur le texte de leur proposition faite à la DGAC.
    Je suis d’accord avec toi pour le survole des personnes c’est juste de la co***rie sans nom. Comme le survol de Nancy par un amateur ou bien celui de Toulouse par un pro sans autorisation. Il y en a qui ose tout c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait.

  22. Ok pour le texte, je ne l’ai pas vu…

    Mais tu ne crois pas que s’il n’y a pas de limitation de poids (ou autre chose), le risque est de se retrouver avec des machines démesurées (s’entend inadaptées sans mesures de sécurité déployées en même temps) dans des zones urbaines ?

  23. je te parle en tant que pro de l’image, facturant des prestations vidéos avec de nombreux clients depuis longtemps au sein d’une structure clairement identifiée !

  24. Tout ça donne quand même l’impression que les pros aimeraient que les droits des particuliers soient en creux des leurs

  25. Dans ce cas, le brevet « drone » (ou ce qu’il sera appelé) me semble indiqué, en remplacement de celui actuel. Qui n’est pas exactement le brevet ULM, mais un brevet de pilote, l’ULM étant le plus « light ». Ca permettrait de ne pas se taper des notions sur des nuages à 30.000 pieds (quoi que les multirotors y parviendront un jour ou l’autre 🙂 ). Et pour les pilotes, d’acquérir des connaissances sur les drones qu’ils n’ont sans doute pas.

  26. C’est probablement vrai…
    A nous de militer pour avoir des droits proches, mais en respectant les notions de sécurité sachant qu’on ne peut pas déployer les mêmes moyens qu’eux pour sécuriser une zone, prévenir la population, etc.

  27. Très bonne entretien. Arrêtons de nous battre avec les pros. Fédérons nous et allant ensemble pros et loisirs, a la table des négociations. Des pistes sont débattus actuellement sur différents forums, je vous invite a aller jette un oeil sur celui de kosem en particulier

  28. Ça ne laissera pas beaucoup d’issues, les auteurs de vidéos les diffuseront par FTP et c’est un quidam qui les postera sur Youtube.

    Bientôt les « illegal quadcopter flying », puis le film « High and Furious » avec Vin Diesel aux commandes d’un S1000 😀

  29. Pour connaitre Emmanuel de Maistre, je peux vous assurer qu’il œuvre pour faire avancer les choses du côté des professionnels.
    Il ne critique nullement les amateurs et aimerai réellement que tout ce petit monde puisse cohabiter en bonne intelligence. Son impartialité est aussi connue et reconnue, et même s’il a légèrement effleuré le sujet, il n’a pas hésité avec le bureau de la fédération à exclure des professionnels indélicats ne respectant pas les lois en vigueur.
    D’autres pros font l’objet d’enquêtes suite à des infractions avérées.
    Il n’hésite donc pas à nettoyer devant sa porte.
    Effectivement, suivre son conseil que de contacter la FFAM (ou créer une structure amateur représentative) pour qu’elle puisse prendre position et aider les amateurs (a l’image de la FPDC pour les professionnels), n’est que profitable.
    Car pour l’heure force est de constater que beaucoup se plaignent mais personne ne prends les devants. C’est peut-être aussi typiquement Européen (pour ne pas être plus précis) que de se plaindre et d’attendre que les autres fassent pour nous les choses.

    Dans les forums, nombreux sont ceux qui sont en pleine réflexion sur la création justifiée d’une association de défense des amateurs pratiquants le multi-coptère, mais force est de constater que les propositions actuelles partent un peu dans tous les sens et que la principale revendication est la « taille » de la machine et non pas la sécurité des vols et la formation des pilotes. J’en veux pour preuve les réactions ici même que je respecte bien évidemment mais que je ne partage pas.

  30. Nous regrouper pour se faire mieux entendre et surtout comprendre est une excellente idée mais quel pilote de quadris accepterai de voler « uniquement « dans un espace qui lui est dédier, genre terrain foot ou autre ? ? ?
    Notifier, la notion de « bon sens » par écrit me parait extrêmement compliquée d’où peut être une discussion sans fin…

    Je pense aussi que on ne parle pas assez des constructeurs qui devraient, dès à présent, proposer des machines avec des systèmes de sécurité performant : parachute, protèges hélices inamovibles et pourquoi pas airbags…

  31. Tu veux dire que ça ne freinera pas ceux qui veulent faire comme ils l’entendent ?
    Oui, les têtes brûlées, ça existe toujours et les lois sont souvent des catalyseurs pour leurs exploits. Mais si ça permet de n’avoir qu’un groupe de rebelles doués et pas des cohortes de pilotes urbains qui ne fonctionnent qu’à l’IOC et qui ne se posent qu’en RTH… J’en connais pas mal ! Et je ne critique même pas, puisque la technologie leur offre ces possibilités. Mais je tente de les éduquer (ou plus modestement je les préviens du risque si l’aide au pilotage venait à partir en sucette).

  32. Et pourquoi ne pas suivre l’exemple des autres activités aéromodélistes ? Certes nos engins vont loin mais un hélicoptère équipé d’un contrôleur de vol peut lui aussi aller loin et pourtant les modélistes restent sur leur terrain (pour la plupart).

    Effectivement c’est un sujet sans fin si on continue à vouloir revendiquer ce que les autres n’ont jamais voulus ou obtenus.

    Mais ce n’est peut-être pas une raison pour se taire effectivement …

  33. L’endroit où voler est effectivement un réel souci. Les aéroclubs ne sont pas adaptés aux multirotors, encore moins à la prise de vues. L’usage urbain me semble impossible à faire passer, y compris pour des micro trucs comme le X4. Mais je suppose que des structures locales ou des regroupements peuvent tenter de faire passer une autorisation sur un spot considéré comme safe. Je pense à Bagatelle et Vincennes pour les parisiens, mais à plein d’autres endroits en France. Mais tu as raison, ça promet d’être compliqué. Surtout qu’il n’y a pas que les multirotors, qui peuvent se contenter d’une espace restreint, il y a les avions et planeurs qui ont besoin de plus de place…

    Côté constructeurs, ce sera aussi un challenge, vu qu’ils sont dans leur grande majorité loin là-bas 😉

  34. La taille ne compte pas 🙂 (« plus c’est long plus c’est bon », c’était le slogan de Freetime dans les années 90, mais ils ont fermé, c’est dire 🙂 )
    Ce n’est qu’un point de détail, mais autant un X4 ou un Ladybird ne sont pas bien dangereux, autant un RC Eye One S (à peu près la même taille) a des hélices terriblement coupantes…

  35. Oui, ce qui semble normal en termes de sécurité, mais qui va coincer pour tous les passionnés de belles images, forcément…

  36. Bonjour,

    Comme toujours, article très bien fait et très interressant, merci.
    Je fais de l’aeromodelisme depuis 1 an et je suis très surpris de beaucoup de chose en lisant des articles confrontant malheureusement souvent des profesionels à des non professionels. Je vol tous les week end avec des amis qui sont capables de démonter un QAV540 en une matinée et de la remonter au petit onion avec une nacelle qui bouge pas d’un pouce meme à 25m/s ou qui sont capable de ramener un avion qui est a 5 km sans une goutte de batterie et mon travail me met en relation avec des professionels qui payent des machines 10 000€ mais qui ne savent même pas qu’il faut allumer la radio avant le quadri ….et encore moins régler les gains correctement … ou qi active le RTH quand la radio indique une lipo 3s a 10V.Alors en ce qui concerne la « sécurité » j’ai quelque doute …. ce qui est certain c’est que les meilleurs pilotes au monde ne savent même pas ce que veux dire DGAC et que des photographes en mal de chiffres d’affaire se cache derrière une homologation et une série de 50 questions pour facturer des prestations très médiocre. Je me demande combien de professionels garderaient leur diplôme si un examen de pilotage digne de ce nom leur était imposé.
    En conclusion, je pense que le phénomène des « drones » est tellement récent et tellement en mouvement que les lois qui s’appliquent sont très stupides et en aucun cas adaptées, ceux qui doivent les faire respecter n’ont souvent pas la moindre idée de ce qu’il font et qu’un gros travail de concertation est nécessaire afin que chacun puisse faire voler ce qu’il veut en fonction de ses besoins et de ses envies sans porter préjudice à qui que ce soit. Une chose est sûr, un particulier n’a pas a vendre quoi que ce soit et un professionel doit savoir ce qu’il fait. Dans le domaine de l’automobile, les « pilotes » professionels sont meilleurs que les amateurs, ce qui n’empêche pas certains amateurs de se prendre pour des pilotes …

    Cordialement

  37. moi ce qui me gene c’est que chez picwic tu peux acheter un drone (bon surement pourri) pour 50€ et il n’y a rien d’écrit nulle part

  38. beau boulot de l’auteur-modérateur, qui cherche à donner une info fiable et dépassionnée, y compris dans les commentaires. c’est pas si courant, il faut le souligner !
    surtout que du côté des pros comme des amateurs, la posture « faut rien changer, laisser-nous faire n’importe quoi où on veut quand on veut » est très en vogue. souvent en ajoutant « administration et pays de merde » et en refusant de s’engager dans une quelconque association…
    mais on ne peut pas laisser faire n’importe quoi. les textes brident et dessinent un pré carré de fait, mais ils peuvent aussi évoluer. je trouve que la DGAC est assez ouverte à la discussion (en haut lieu, pas au niveau local, on est d’accord !).

  39. Qu’entends-tu par « suivre l’exemple des autres activités aéromodélistes » ? Tu veux dire pratiquer sur un terrain dédié à ça ?

  40. BMW vend des voitures atteignant les 300Km/H
    Decathlon vend des fusils de chasse et des arbalètes
    LeroyMerlin vend des pistolets à clous assez simpas 😉

  41. Merci 🙂
    Je ne sais pas si la majorité des amateurs et des pros sont tels que tu les décris… J’ose espérer que non, à vrai dire 😉
    Mais je plussoie ta conclusion…

  42. dans l’auto les pilotes pilotent. c’est tout. j’étais photographe avant et je n’ai pas l’intention de devenir champion du monde de pilotage de drone ! un pilote de drone ne sait pas forcément cadrer, exploiter la lumière et les réglages de l’appareil photo.
    ce genre de remarque – fréquent – est totalement stérile. les modélistes seront toujours les meilleurs, ça n’empêche pas les professionnels de piloter en sécurité… et correctement.

  43. Il y a à l’évidence un travail d’information à faire. Ca n’engage que moi, mais je reproche à la DGAC de ne strictement rien avoir fait dans ce sens. Maintenant le boulot est faramineux parce que l’offre est vaste. Aller expliquer à un Vente Privée de publier un disclaimer sur un produit vendu 1 journée, ou à un Rue du commerce de faire la même chose pour un produit vendu via un shop partenaire, ça va être compliqué…

  44. En lisant toutes ces réactions, je me demandais si le fait d’appliquer la règle « pour voler heureux, volons cachés » n’est pas contre-productive, même s’il est évident que les restrictions actuelles ne laissent pas beaucoup le choix.
    Que cherchent des autorités chargées d’assurer la sécurité des citoyens? Elles veulent pouvoir identifier les contrevenants aux règlementations.
    Si nous obtenions un espace de liberté par un aménagement de la règlementation en échange d’une formation et d’une identification (comme une voiture), la plupart d’entre nous s’en accommoderaient, non?
    Cela permettrait de lutter contre les inconditionnels de la civilisation « selfies » qui ne volent pas pour le plaisir de piloter en gardant quelques images de nos vols, mais cherchent à se valoriser en postant sur YouTube et similaires des photos de leurs « exploits » irresponsables… Plus ça fait de buzzz, plus c’est réussi. Et peu importent les conséquences éventuelles pour les autres!

  45. Merci 🙂

    Il est clair que j’ai envie d’éviter les « mais dans quel pays on vit », qui ne servent à rien sinon à râler contre un pouvoir en place (qui n’a par ailleurs pas été à l’origine de l’arrêté). J’encourage les initiatives de regroupement de particuliers pour faire entendre leur voix et tenter de changer ce qui ne leur va pas. Les discussions sur le forum Phantom de Kosem ou la Mouette enchainée sur Facebook sont parfaits pour mettre la machine en route…

  46. Je suis totalement d’accord avec toi, la règle du pas vu pas pris est valable de manière temporaire, histoire de ne pas croiser des gendarmes de la GTA ces jours-ci. Pour moi, le « pas vu » implique aussi qu’on se trouve à bonne distance de la population… (mais tout le monde ne le voit pas comme ça)

    L’issue n’est pas de faire l’autruche, mais effectivement de trouver et de soumettre des compromis…

  47. où est la securité quand on ne connait pas son materiel. Ce ne sont pas des jouets, le fait d’avoir une autorisation pour filmer en milieu urbain par example ne dispense pas de connaitre à la perfection son materiel et d’etre capable d’agir en cas d’annomalie. Vous etes des professionel de l’images et ca ca ne fait aucun doute mais meme si on dit « … le choc des photos », la seule chose qui peut mettre en danger c’est le pilotage, pas la prise de vue.
    Je dis donc que je prefère que Juz70 ou porco777 passe au dessus de ma tete (et leur prise de vue, l’eclairage, la lumière et tout ce que vous voulez sont parfaites ainsi que leur creativité) plutot qu’un pro qui vient d’obtenir son diplome lui donnant pourtant l’autorisation de travailler.
    A mes yeux, le coeur du problème est la sécurité et donc le pilotage et en aucun cas l’utilisation de la lumière ou l’exposition.
    Je ne veux pas vous voler votre gagne pain, je m’en fiche surtout que je suis nul en montage video ou photo, par contre j’ai deja eu des problèmes techniques et ce jour là mes notions (faible) de prise de vue ne m’on pas aidé.

  48. On ne pourra pas éduquer, un Phantom est trop facile à piloter !

    J’ai démarré avec des picoo ou des trucs avec barre de Bell il y a quelques années, puis j’ai arrêté car c’était trop fragile.

    En tombant sur Hélicomicro je m’y suis remis en prenant un X4… C’est déjà bien assisté mais on se rend bien compte de la physique qui régit tout ça.

    Quand j’ai eu mon Phantom j’ai été vraiment estomaqué par la facilité apparente. Le truc se moque du vent, peut rentrer avec un seul mouvement du doigt ou même rentrer seul. En mode manu rien à voir, c’est presque un chien fou.

    Mais tant que ce sera si facile il y aura des tas d’andouilles pour s’y mettre et en faire partout ! On n’a pas fini avec eux. Le coup de projecteur des médias va faire naître d’autres vocations chez les imbéciles, aucun doute là dessus !

  49. faut un permis de conduire;
    un permis de chasse
    bon le pistolet à clous ok mais si tu en fais normalement y a pas de raisons.
    Suis pas super fan de tes exemples.

  50. C’est exactement là que je voulais en venir.
    Ou est le « vrai » permis de piloter ?? ou est l’épreuve pratique ?
    Pour moi ce n’est pas au magasin d’informer, mon garage ne m’a pas fait un rappel de la législation quand j’ai acheté ma voiture, je crois même pas qu’il m’ai demandé mon permis 🙂
    Il nous faut (à tous)un véritable examen, en rapport avec les multi (ou les avions), théorique et pratique, qui nous permette d’apprendre et ensuite de piloter en toute sécurité. Ca ne supprimera pas les têtes brûlés mais ca permettra au moins de ne pas se cacher. Ensuite pour une activité professionel, un examen supplémentaire qui les autorise par exemple des zones interdites aux amateurs, leur explique comment deposer un plan de vol …..
    En cas de contrôle tu montres ton permis, si tu respectes les règles (pas survoler les habitations, les gens les chiens et les poules ….)pas de problème, tu continues ta cession FPV tranquille, si infraction -> sanctions.
    Ca serait tellement plus simple …..

  51. A en juger par le nombre de commentaires constructifs et dépassionnés que tu as obtenus, ta chronique bien ciblée sur le sujet, Fred, démontre de façon éclatante que les amateurs que nous sommes sont parfaitement conscients que nous devons nous inscrire dans un cadre assumé qui nous permettra de cohabiter en toute quiétude. Qu’en sera-t-il de ce cadre ? Je ne peux, en ce qui me concerne, que t’encourager à continuer à t’engager pour nous représenter auprès des instances « ad hoc » afin d’en préciser les contours. Ton expertise sur le sujet te désigne clairement comme notre interlocuteur privilégié.

  52. As-tu déjà songé à rédiger (pas forcément seul!) une sorte de code de bonne conduite des « dronistes photographes » qui pourrait être approuvé d’une manière ou d’une autre par les habitués enregistrés de ce site ou de celui de Kosem et qui pourrait être soumis à la DGAC et à la Fédération des pros comme base de discussion?
    Mais je suis peut-être à côté de la plaque?

  53. Nous ne sommes malheureusement pas aux USA les amis.
    On pourra faire ce que l’on veut cela risque d’etre difficile de se faire entendre…
    Peut etre commencer par une pétition ?
    mais dans ce cas la il faudra quand meme arriver avec des idées.

  54. Comme d’Habitude le Terrain de la Discussion concerne « les Professionnels » ???…Et là, nous sommes déjà dans la « Caste » des Pilotes d’engins volants privés…

    Bref ! Ce Monsieur semble très Ouvert et sympathique, cependant outre la Promo pour sa Fédération, on retombe inévitablement dans la « Restriction » par des textes de lois qui vont se durcir afin de dissuader le Particulier de faire voler son Drone…

    SAUF SI CE DERNIER CÔTISE A MA FEDERATION ET PASSE SA LICENCE EN DEBOURSANT TROIS A QUATRE FOIS LE PRIX DE SON ENGIN…ET ENCORE JE NE SUIS PAS TOUT A FAIT SUR « LEGALEMENT » QU’IL PUISSE VOLER MEME DANS SON JARDIN AVEC SA GOPRO SANS DEMANDER L’AUTORISATION A SON VOISIN ET A LA MAIRIE AU CAS OU LA POUBELLE MUNICIPALE APPARAITRAIT A L’IMAGE…

    J’éxagère ! mais le Discours Politico-financier sous couvert d’un « Protectorat » très Mondain a de quoi réjouir le « Législateur » franco-français ET l’Entrepreneur.

    Mais il me semble que LA QUESTION concernait d’une Part LE PARTICULIER qui n’a pas forcément VOCATION à devenir un PRO du 4 hélices ou plus…Là-dessus, on sent bien que ça n’avance pas beaucoup dans la REFLEXION !!!???

    D’autre part, contraindre les fabricants de QUADCOPTER à Mettre UNE NOTICE DU BON DRONISTE ! Pourquoi pas, mais ça ne rassurera VIRTUELLEMENT que LES POLITIQUES qui auront l’impression d’avoir fait « UN GRAND PAS EN AVANT » ????!!!à grand coup de millions d’argent publique pour DEUX LIGNES dans le Mode d’emploi de votre ACHAT made in China.

    NON ! SERIEUSEMENT, pour Monsieur et Madame « toutlemonde » :

    *UNE OBLIGATION D’ASSURANCE « Drône » EVIDENTE

    *UNE DECLARATION EN MAIRIE DE LEUR ENGIN (La préfecture me semble un peu « too Much »)

    *et/ou POUR LES TELEPILOTES DE CLUB (donc encadrés)UN SIMPLE COUP DE FIL A LA GENDARMERIE LA PLUS PROCHE POUR DECLARER LEUR HORAIRE DE VOL ET LE LIEU .

    *et UNE CHARTE DE BONNE CONDUITE (le Non commerce des Images, ne pas voler au-dessus d’une ville…etc) A SIGNER AVEC LA DGAC.

    Pour Moi cela me parait plus réaliste ET moins contraignant pour CHACUN.

    APRES LES SANCTIONS DEVRONT ETRE EXEMPLAIRES…ET JE DIRAIS MEME PLUS : SANS APPEL!
    pour ceux et celles qui ne respecteraient pas leurs engagements

    ET LA « ENFIN » On peut LEGITIMEMENT dire que l’on a contribué à FAIRE AVANCER le Sujet…Sans aucune Prétention de ma Part…

    ps :Concernant cette TRES BONNE IDEE de PERMIS DRONE, cela me semble plus réserver aux véritables professionnels qui ont pour vocation a faire du Commerce de leur « ART » ! et ainsi éviter d’avoir des Particuliers qui empièteraient indirectement par ce biais sur le territoire des PROS.

    Donc, chacun son TERRITOIRE et la DISTINCTION serait ainsi clairement établie…C’est un DEBUT DE PISTE comme on dit.

  55. J’adorerais me lancer dans une telle aventure, mais je n’ai clairement pas suffisamment de temps à y consacrer 🙁

  56. J’ai posé des questions hyper précises à la DGAC pour tâter le terrain et savoir dans quelle direction il est possible de faire des propositions. Je ne sais pas quand arriveront les réponses ni si elles permettront d’avancer…

  57. Je réagis simplement à la première phrase. Emmanuel de Maistre réagit sur le terrain des professionnels… parce qu’il représente des professionnels. Rien d’étonnant à cela, donc. J’ai choisi de l’interroger sur des sujets professionnels, ça me semble normal, et de le faire réagir avec des questions sur les particuliers. IL a accepté, alors qu’il n’était pas obligé de le faire. Je trouve justement qu’il faut preuve d’ouverture, ne force en rien les particuliers à adhérer à sa fédération. Et il ne demande pas un durcissement de la répression, sauf quand il y a travail aérien illégal (c’est à dire commercialisation de travaux réalisés avec un drone). Il est d’ailleurs pour une distinction entre les jouets et les outils professionnels…

    Pour le reste, il faut que je prenne le temps de te relire à tête reposée 😉

  58. Pourquoi faire une distinction entre les pro et les part ??? On est tous pilotes ?? Peu importe qui vole on s en fiche, la question c est comment avec quelle formation et ou.
    Pourquoi toujours revenir à un clivage entre un métier et une passion. C est peu être pour ça que les réglementations sont incompréhensible et parle quasiment que d image. Si un jour en me baladant au bois de Boulogne je me prends un phantom sur la tronche ça changera rien qu il soit pilote par un professionnel qui a l’autorisation de filmer ou par quelqu un qui fait du FPV.
    Le code la route s appliqué au taxi, au bus et au particulier, la DGAC devrait faire de même pour ce qui vole, et faire des couloirs de bus pour les professionnel et courir après ceux qui font du travail au noir comme dans n importe quelle profession.
    Mais le fait d être un professionnel ne garanti en aucun cas la sécurité, et les amateurs sont parfois de très bon professionnel ….

  59. Dans « quadricoptère » il y a « quadri » = quatre. En numérologie, le chiffre 4 symbolise notamment la RIGUEUR, le chiffre 4 invite aussi à ne pas sortir des sentiers battus (il symbolise également l’étroitesse d’esprit : « avoir un esprit CARRÉ »), mais aussi le travail, la difficulté (on dit aussi par exemple : « couper les cheveux en quatre ») MAIS aussi l’emprisonnement 🙁 (« se retrouver entre 4 murs »). Bref, si vous ne vous sentez pas concerné par tout cela et que vous préférez la facilité et la liberté, changez d’engin 😀 Une voiture télécommandée en FPV, c’est pas mal non plus 😀 http://www.youtube.com/watch?v=cL65rnXiQHg Et « vamos a la playa » (et avec un peu de chance, vous ramènerez une « dinde » bien dodue pour le « dîner » http://www.youtube.com/watch?v=8mbV4jMzMEo (je vous défie d’en ramener une avec un quadri’) 😀 ha ha

  60. Je n’ai pas dénigré ce MONSIEUR DE MAISTRE et encore moins vous Dévaloriser vous ET votre COLLEGUE à la vue de mon dernier post pour avoir entrepris cette TRES BONNE Interview…Ce monsieur prêche pour sa paroisse et le fait très directement et efficacement pour les professionnels.Simplement QUELLES SONT LES « REELLES OPTIONS » pour le Particulier Alors ! Si ce n’est passer un permis, adhérer ou pas à la fédération et tous un tas de déclarations pour la conformité de son engin, je suppose à terme…Bref ! C’est là justement OU IL N’Y A PAS DE REPONSES DIRECTES de sa part !
    Et c’est là qu’en tant que PASSIONNE, j’attendais au moins des PISTES UN PEU PLUS PRECISES …Donc, je me suis permis d’émettre QUELQUES IDEES (majuscules) simples… Afin de remettre le PARTICULIER là où il doit être, c’est à dire dans une LEGISLATION différente de celle d’un « PRO »…Mais si c’est un CRIME que d’émettre AVEC FORCE ET CONVICTION quelques pistes, alors je vous laisse JUGE, Messieurs.

  61. Le cas du Phantom est complexe parce qu’il s’agit d’un gabarit que je place entre le jouet et l’outil professionnel. Mais la classification « jouet » ou « particulier » me semble déjà plus naturelle avec des engins qui tiennent dans la paume de la main. Le souci, c’est de devoir demander la même formation à un gars qui pilote un Ladybird et celui qui pilote un S1000.
    Le classement par l’image est stupide. Il va falloir convaincre que c’est le cas 😎

    Le fait d’être professionnel ne garantit pas la sécurité, pour sûr. Mais il est supposé l’améliorer puisqu’il y a des règles à respecter, qui ont de grandes chances d’être efficaces en cas de panne ou d’erreur de pilotage. Sans règles, comme c’est le cas des particuliers auxquels ont été reprochés les vidéos récentes, il n’y a aucune recherche de sécurité. Dans la vidéo de Nancy, j’ai fait une capture d’image qui montre un mère qui porte son gosse juste en dessous du Phantom. Ca, ce n’est théoriquement pas possible avec un travail de professionnel (s’entend qui respecte les règles de l’arrêté).

  62. Effectivement, Emmanuel n’a pas donné de réponses directes… mais ce n’est pas son rôle en tant que porte parole de professionnels. Et je n’attendais pas cela de lui. Il est même allé plus loin que je ne l’espérais en nous invitant à faire exactement comme lui, c’est-à-dire à fédérer pour avoir plus de force et être invité aux discussions.
    Sois en persuadé, je ne critique pas tes propositions, bien au contraire. C’est juste que je défends le fait qu’il ne fallait pas attendre de l’interviewé, vu sa fonction, qu’il nous trouve des solutions toutes cuites. C’est à nous de jouer, maintenant…

  63. Je parle surtout de la catégorie ptits gros qui s’apparente à nos gros multicoptères. On en vous pas partout et quand ils volent c’est avec une autorisation. Et ça ne gênait personne. Le seul hic avec nos engins : trop de gens peuvent se faire une F1 volante ! Alors qu’un avion ptit gros il fallait des compétences, et surtout des centaines voire des milliers d’heures de travail. Tout va si vite ….

  64. oui on devrait obliger un minimum de 20 ans d’aéromodélisme a toutes personnes voulant piloter un multirotor

  65. Super article, encore bravo !
    Effectivement, comme cité dans plusieurs commentaires, certains pro font des prises illégales de vues aériennes, et pourtant ça on en entend pas parler aux infos !
    2 poids 2 mesures, et des lois à moderniser d’urgence avant qu’il y ait un accident…

  66. Sur la forme: Les majuscules inutiles ne rendent pas ton texte plus convaincant mais plus fatiguant à lire. C’est les idées qui sont intéressantes, alors inutile de nous faire savoir ce que tu juges important! On sait lire!
    Simple opinion… 😉

  67. Moi, j’aimerais bien une rubrique intitulée « Les vidéos (ou photos) les plus stupides du moment » sur lesquelles les visiteurs de ce site pourraient voter sur le critère de la dangerosité 🙂
    Chaque mois ou semaine, les gagnants seraient prévenus qu’ils ont été élus « Droniste le plus c.. du mois »
    Mais je me demande si cela ne génèrerait pas aussi des vocations… 😉

  68. Mais les réflexions européennes ne concernent pour l’instant que les appareils professionnels. Le discours de Peter van Blyenburgh, le président de UVS International, est très clair : « si vous voulez faire passer vos intentions dans les futures décisions européennes, fédérez-vous pour avoir du poids ».

  69. Tu es fou ? Une rubrique comme ça ? Et une autre appelée « les crashs de drones les plus dingues » ? Tu veux qu’Helicomicro fasse des scores monstrueux en termes de pages vues ? Malheureux ;)))

  70. Bonjour

    Perso, je suis pour une sécurité accrue sur tout objets volants avec vidéo survolant du public.
    Il y a déjà des parachutes, mais il manque encore un airbag. Car en cas de chute la vitesse de chute avec parachute est encore trop importante pour ne pas blesser gravement. Chaque hélice devrait aussi être protégée, avec une longueur max autorisée.
    Pour ce faire, il suffirait d’homologuer ces objets volants.

    Quant aux pros, ils défendent leur casse-croûte. Ce monsieur est plein de bonnes intentions. Mais n’oublions pas que ce sont leurs différentes rédactions qui pousseront ces pros plein de bonnes intentions à bafouer toutes les règles, si cela devait leur rapporter gros.
    N’oublions pas non plus, que ce n’est que le balbutiement de cette nouvelle manière de filmer( pro et amateurs). Et que malheureusement un jour, il y aura un premier accident, qui sera sanctionné politiquement comme dab en France ( loi à la con, interdits de toutes sortes etc…).
    Tel que c’est parti, les premiers amateurs pris, paieront très cher pour l’exemple. C’est mathématique, il n’y a que quatorze gendarmes dédiés à la cybercriminalité en France. Croyez vous que les juges laisseront déborder de travail ces quatorze gendarmes, sans tenter d’endigué le truc dans l oeuf ?
    Bonne réflexions à tous

  71. Bonjour ^^

    Le drone pro reste un effet de mode ET dévolution technique …

    Pendant des années des pros faisait des photos et des vidéo avec des « ballons » ou encore des « mini dirigeables » … le drone permet aujourd’hui au pros de pouvoir à coût moindre, facilité technique (c’est plus facile et rapide de branché l’accus et de décollé que de devoir gonflé un « zepp » ^^), meilleurs tenus au vent etc …

    Il défend bien sont gagne pain et il à raison ! trop d’amateur se prennent pour des photographe pro résultat il tue le marché !

    Par contre il pourrais être judicieux et dans leurs intérêt de se mêlé des « modéliste amateur », si cela est fait intelligemment tout le monde seras gagnant !

    un exemple simple : autorisé le fpv en loisir mais avec une restriction technique sur les qualités vidéo ou d’interdire la vente ou la donation des images et vidéo sous peine de grosse sanction ! ( pour nous le bute c’est le plaisirs de volé et de gardé un souvenir ! pas de faire le commerce ^^)

    Autre exemple : une licence pro et complète c’est très bien mais une licence loisir (qui ne vos pas une fortune hein!) simplifié avec une connaissance des textes de lois ( interdiction des vol urbains, du décollage de la fenêtre, respect des abords d’aérodrome / aéroport, vente interdit des clichés, puissance des émetteurs autorisé, etc) de se que l’on peut ou pas faire, un minimum de technique de vol, le B.a ba genre savoir selon le vent si on peut volé ou pas (rigolé pas ^^), les manœuvres de base …

    Pas de cours obligatoire, pas d’affiliation à un club / assos / fédération, présentation en candidat libre avec à la clé un permis de vol de loisirs ( obligatoire en cas de contrôle )

    Je ne pense pas que se soit très restrictif (se sont juste des règles basique qui sont prôné sur se site et sur plusieurs forums ^^), sa permettra de volé en toute quiétude, sa limiteras les débordements et les contrevenants seront sanctionné sans blabla ni pitié !

    Bien amicalement

  72. Tout ce que tu dis semble sensé.
    Reste à savoir si nos pouvoirs publics voient un intérêt à se compliquer la vie pour nous faire plaisir, vu le faible poids que nous représentons et l’absence d’organisation représentative…
    C’est beaucoup plus simple d’interdire tout au nom de la sécurité et du respect de la vie privée, quitte à faire preuve ensuite de « tolérance » quand il n’y a pas provocation médiatique de la part du droniste!

  73. Bonjour ^^

    A chaqu’un sa croix comme on dit chez moi ( ou sont sacerdoce) ! !

    Se qui on décidé de s’engagé dans la politique, c’est pour normalement travaillé pour le bien du pays et de c’est habitants ! Pas juste se faire un gros salaire à la fin du mois ! sinon faudrait que les Français se réveil !
    Les pouvoir public sont la justement pour faire leurs travail ^^ si certains veulent pas bossé qu’ils laissent la place a se qui veulent ! ^^ ( désolé du HS ^^)

    Pour se qui est de la vie privée, il suffit d’interdire les lieux habités ! on à encore pas mal de surface en France pour pas allé volé au dessus de la piscine de la voisine ^^ ( même si elle est jolie ^^) ou mettre une limite genre 50m d’un bâtiment …

    Si on réfléchis un minimum on peut trouvé de bon compromis 🙂

    Pour se qui est de la sécurité, sa vas en découlé ^^

    Fred me corrigeras mais il me semble qu’il avais cité dans un des articles récent que il y avait plus de 100.000 dronistes recensé « officiellement » sa commence à faire du monde ^^

    Bien amicalement

  74. Bonjour à tous,
    je suis réalisateur professionnel et j’ai monté une société de production il y a 8 ans maintenant.
    J’ai été et je suis concurrencé par des amateurs qui n’ont pas investi la même chose que moi… Mais est ce pour cela que l’état sort un texte pour protéger mon activité ? NON… Ce que ce Monsieur de la FPDC oublie, c’est que le drone intervient généralement de manière « ponctuelle » dans la production d’un film pour un client… Et les budgets ne sont pas extensibles… Le client va là ou il peut avoir la meilleure prestation pour le meilleur prix… c’est de la libre concurrence… D’accords, le pilotage d’un drone nécessite un savoir faire, mais réaliser un film ou filmer des images aussi… Dans ce cas, on devrait aussi demander aux pilotes de drone d’avoir une formation de cameraman professionnel… car il concurrence cette profession aussi… Je pense sincèrement que la main-mise par un organisme du style de la FPDC est une aberration… Elle limite le « fromage » à quelques privilégiés qui ont payé… Je pense que sous prétexte de revendiquer la protection de la population, ils ont peur de cette concurrence, et peut-être même; J’ose, protège leur incompétence…Car j’ai vu certaines images de certains gars affilié DGAC, et ils ne sont pas tous doués… Certains ce sont jetés dans la brèche pour faire de l’argent facile…. Ce que je pense c’est qu’on ferait mieux de dire au gens de se former auprès d’un Club D’aéro et de faire un certains nombre d’heure et c’est tout !!! Pourquoi toujours compliqué les choses en France… Sur ce, très bon vol à tous et à toutes

  75. Je ne suis pas d’accord avec toi, la FPDC a été créée pour aider les pros, ce n’est pas une main-mise sur le business puisque l’arrêté est antérieur à la création de cette fédération. L’intérêt de la FPDC est d’aider les pros adhérents, on peut difficilement le leur reprocher… Il y a moyen de pratiquer cette activité en pro sans être adhérent à la fédération. En recoupant les chiffres FPDC et DGAC, seule la moitié de la profession est adhérente…
    Ensuite, que certains pros ne le soient pas vraiment, qu’ils tentent de faire du fric sur un nouveau métiers pas encore défriché, qu’ils fassent un mauvais boulot, c’est autre chose. Je dirais que c’est comme dans tous les métiers, il y a des bons, des moyens et des mauvais. Ni les textes ni la fédération n’assurent un boulot de qualité : les premiers donnent un cadre légal à l’activité, la seconde permet d’être plus fort face à l’état, et à demander à ce que les textes soient respectés.
    Si des professionnels comme toi ont envie que les textes changent, ce que je peux aisément comprendre, il n’y a pas 36 solutions, il faut faire la même chose : un regroupement pour avoir une voix et être invités aux discussions gouvernementales.
    Pour la formation, je pense que, pour les pros s’entend, la formation de caméraman de drone (et non pas pilote) devrait être généralisée (ça existe). Mais ce sera, comme toujours, une histoire de budget.
    Pour les formations en club aéro, pourquoi pas… Là encore, c’est une idée à faire passer à la DGAC. Mais il faut être regroupé pour espérer la faire passer…
    Mais ce n’est que mon avis, je suis conscient que tout le monde ne va pas partager 😉

  76. Je reconnais que j’y suis allé un peu fort…
    Je pense que le meilleur moyen c’est une page Facebook intitulée « changeons la loi pour le drone civil »

    Cdt

  77. Oui, je pense que c’est une bonne idée, puisque les initiatives récentes dont j’ai eu connaissance ne concernent que le pilotage de loisirs…

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