Huawei 3220 / 3195, le test

Dsc_0024-500Voici un petit nouveau dans l’univers des micro quadricoptères. Pour une fois, il ne s’agit pas d’une copie du Ladybird de Walkera, mais d’un engin nouveau qui ressemble à un tricoptère. Malgré les apparences, il est bien doté de 4 moteurs, comme nous allons le voir… Nouveauté intéressante ou un simple engin volant de plus ?

Tour du propriétaire

Le constructeur de cet appareil est une société chinoise appelée Huawei. Cela vous dit quelque chose ? C’est normal, il existe un constructeur informatique et télécoms du même nom, qui produit des téléphones mobiles et des clés 3G. Mais ne nous y trompons pas, ce n’est pas la même société. Le Huawei 3220 est de petite taille : 17,5 cm de longueur, 18,2 cm de largeur à l’arrière, 6,5 cm de hauteur. Son poids ? 57,3 grammes sans batterie (76,9 grammes avec). A première vue, il est équipé de 3 rotors mus par autant de moteurs : 1 à l’avant, 2 à l’arrière sur les côtés. Lesquels sont protégés par une coque et une armature. Dsc_0089-500Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que le rotor à l’avant est en fin constitué de deux rotors, animés par deux moteurs. Il s’agit donc bien d’un quadricoptère : le Huawei 3220 est équipé de 4 moteurs. Par rapport aux quadricoptères classiques, ce modèle a pour particularité d’avoir ses hélices inversées. Les moteurs sont vers le haut, les hélices vers le bas. Sauf sur le binôme avant, où les deux rotors se font face. La coque est faite de deux parties. Celle du dessous contient le panier à batteries (oui, batteries au pluriel !), celle du dessus héberge la carte électronique, le soutien de l’armature, et la coque elle-même faite de plastique. Une seule diode est visible, sur l’arrière de la coque. Les hélices semblent bien protégées par l’armature et la coque. Sous chaque moteur se trouve un plot en caoutchouc, parfait pour amortir les chocs d’atterrissages un peu durs. Etonnant : des plots sont également présents au-dessus des moteurs. Les efforts du constructeur pour protéger l’appareil sont-ils efficaces ? On pourrait en douter, si on se souvient du carénage de l’UDI 816a, testé ici. Ca dépend de l’angle de vue (et sans doute de l’état d’esprit, hein), mais le carénage adopte une forme phallique… Non ? Ok. Non (c’est juste moi).

Préparation…

Dsc_0083-500Le Huawei 3220 est livré avec une radiocommande en 2,4 GHz, mode 2 (gaz à gauche). A priori, elle n’existe pas en mode 1. Nous l’avons ouverte pour vérifier si elle pouvait être modifiée facilement : ce n’est pas le cas. La transformation est peut-être possible, mais ce sera au prix de multiples soudures et de rallonges de câblages. Elle requiert 4 piles de type AA (non fournies). Avant d’envisager de décoller, il faut recharger les batteries de l’appareil. « Les », nous l’avons déjà vu, car le Huawei 3220 requiert deux batteries pour fonctionner. Rien que ça ! Elles sont bien sûr fournies dans la boîte : ce sont des Li-Po de 300 mAh 3,7V. Un chargeur USB est également fourni, il permet de lancer la recharge des deux batteries simultanément, à partir d’un port USB d’ordinateur ou une prise secteur pour smartphone. La durée de charge est d’environ 1 heure et 15 minutes. Placez les batteries dans les compartiments prévus à cet effet sous le Huawei 3220, et branchez-les. Lorsque la seconde est branchée, posez l’appareil à plat. Une diode rouge s’allume à l’intérieur de la coque, et la diode à l’arrière clignote en bleu. Allumez la radiocommande : elle bipe brièvement, et se tait dès que la connexion s’établit. Ce qui est l’affaire d’une seconde à peine. Attendez encore deux bonnes secondes : vous êtes prêt à décoller…

Premier vol

Poussez les gaz franchement, et le Huawei 3220 décolle à la verticale, presque sans dériver. Vous pouvez corriger un éventuel mouvement parasite avec les manettes, il réagit bien et de manière très souple. La radiocommande est équipée de 4 trims pour effectuer un réglage de précision. Dsc_0099-500En quelques secondes, vous obtenez un vol stationnaire presque parfait ! Poussez les gaz, avancez, reculez, tournez à droite et à gauche, lancez des glissades de côté : le pilotage se révèle très agréable. Voilà qui est rassurant, surtout si vous êtes un pilote débutant, car le Huawei 3220 est particulièrement stable et réactif. Vous pouvez vous poser, redécoller, compliquer les commandes en réalisant des cercles, puis des 8. Vous pouvez monter jusqu’à toucher le plafond ! Car à la différence des appareils concurrents, le Huawei 3220 est prévu pour cela. Les protections en caoutchouc  des moteurs du haut permettent de se « coller » au plafond par la simple force de la poussée des pales. Avec un peu de pratique et de doigté, vous pouvez avancer au plafond, tourner autour du rotor avant (qui est pour cela placé un peu plus haut que ceux à l’arrière).

Alors, résistant ou pas ?

Dsc_0033-500Nous avons malmené l’appareil qui a subi des chocs impressionnants, est tombé de plusieurs mètres de hauteur, a embrassé des lampes. Ce n’était pas du tout volontaire : votre serviteur pilote en mode 1, exclusivement. En mode 2, le vol s’apparente à un ballet dansé par un éléphant totalement ivre. Bref, c’est un excellent test de solidité. Le carénage a résisté à tous les crashes, sans montrer la moindre trace d’usure. Pas mal ! Les batteries sont sorties à plusieurs reprises de leur trappe, sans dommage. Les hélices se sont décrochées plusieurs fois aussi, il a suffi de les remettre pour redécoller. En revanche, le carénage ne les protège pas totalement. L’une d’entre elles s’est brisée – mais elle a pu être recollée. Une autre a été réduite d’un bon demi-centimètre… sans que cela n’affecte le vol ! Les plots en caoutchouc jouent leur rôle d’amortisseur, visiblement avec succès. Envie de briller en société ? Lancez l’appareil en l’air, moteurs éteints, et poussez tout de suite les gaz : il se stabilise immédiatement. L’effet est garanti.

Compliquons les choses

L’intérêt de ce Huawei 3220, c’est de proposer des options de vol plus nerveuses. Un bon point pour qui souhaite être accompagné depuis ses premiers vols hésitants jusqu’à un pilotage agressif. Il suffit d’appuyer sur le trim correspondant aux gaz (milieu gauche) pour que l’écran LCD de la radio affiche 80 %. Dsc_0004-500Décollez et essayez quelques manoeuvres prudemment : vous voilà aux commandes d’un appareil bien plus réactif, qui fuse si vous le lui demandez ! Attention, un salon n’est pas forcément le meilleur terrain de jeu dans ce cas. Vous voulez vous faire plaisir ? Placez-vous en stationnaire et appuyez sur le bouton en haut à droite : l’appareil entame un tonneau rapide, et se replace en vol stationnaire. Plus ou moins bien, il faudra probablement l’aider à se stabiliser. Si vous réalisez plusieurs cabrioles à la suite, l’appareil va alterner entre les tonneaux et les loopings. Sympa ! Et pour aller plus loin encore ? Appuyez encore une fois sur le trim des gaz. La radiocommande bipe sans interruption, signe que vous êtes en mode manuel, noté « 100 % », avec une stabilisation minimale. A vous les vols super nerveux, qui enchainent les acrobaties ! Une nouvelle pression sur le trim des gaz fait revenir à un pilotage souple, pour débutants.

Amusant : les démos

Dsc_0046-500Vous pouvez laisser le Huawei 3220 piloter tout seul, ou presque. Positionnez-vous en vol stationnaire, puis appuyez sur le bouton en haut à gauche : l’engin se lance dans des embardées à droite, à gauche, vers l’avant, vers l’arrière. Une autre pression et il part en rotation. Il suffit de bouger les manettes pour reprendre le contrôle de l’appareil pendant une démo. Ca sert à quoi ? A rien. Pire, vous risquez un crash si vous ne prévoyez pas assez d’espace pour que l’appareil évolue librement. Une astuce ? On la trouve dans le manuel, mais les explications sont si nébuleuses qu’on ne les comprend pas. Si le Huawei 3220 ne reste pas du tout en stationnaire, il faut peut-être simplement le recalibrer. Posez l’appareil à plat au sol, cliquez sur le trim de gaz pour passer en mode 80 %. Poussez la manette des gaz en bas à droite, et poussez en même temps la manette de droite en bas à droite. La diode bleue doit clignoter rapidement, signe que le calibrage est effectué. Si cela ne fonctionne pas, appuyez une nouvelle fois sur le trim des gaz pour passer à 100 %, poussez la manette des gaz en bas à droite, et poussez en même temps la manette de droite en bas à droite. La diode devrait clignoter. Vérifiez que vous êtes dans le bon mode (normal, 80 %, 100 %) avant de redécoller. Au besoin, appuyez sur le trim des gaz pour changer de mode.

C’est super, oui, mais…

Les premiers essais avec le Huawei 3220 sont très encourageants. Mais l’appareil n’est pas exempt de défauts, malheureusement. Notons tout d’abord la qualité pitoyable du manuel livré dans la boîte. Il n’est bien sûr pas en français (c’eût été trop beau), mais il n’est d’ailleurs pas en anglais. Ou plutôt, il est écrit dans un anglais totalement incompréhensible. C’est un drame de la traduction automatique « à la Google » depuis le chinois, pensez-vous probablement. Dsc_0101-500Détrompez-vous : Google Translation aurait fait beaucoup mieux que ça ! Passons à l’autonomie. Avez deux batteries de 300 mAh et 4 moteurs, on pouvait espérer voler pendant deux fois plus de temps qu’avec les quadricoptères de type Ladybird ou X4. Mais non. Pas du tout. Nous n’avons jamais dépassé 5 minutes et 20 secondes de vol (pépère), voire moins de 4 minutes avec des évolutions un peu plus nerveuses. C’est peu, très peu… Evidemment, vous pouvez acheter des batteries supplémentaires, mais il faudra les acquérir par paires… Mais alors avec des moteurs puissants et deux batteries, cela ne fait aucun doute, il doit être capable de porter de belles charges. Une mini caméra, par exemple ? Là encore, déception : il décolle avec difficulté avec une caméra Keychain, et redescend presque immédiatement. Tant pis pour les petites vidéos aériennes, et ne parlons pas des vols en immersion. De toutes façons, le carénage et les protections de moteurs sont autant d’obstacles pour positionner une caméra (les plots en caoutchouc sont toujours en plein dans l’image). Nous avons aussi expérimenté à deux reprises un refus complet de fonctionner : bien que les batteries aient été chargées à bloc, l’appareil a refusé de s’allumer. Il a fallu attendre un peu pour qu’il daigne repartir, sans raison particulière. Et dans le vent ? Comme tous les petits appareils volants, le Huawei 3220 peine lorsqu’il doit se battre contre des bourrasques. Le combat est perdu d’avance en mode débutant, mais il se débrouille plutôt bien en mode 80 %. Oubliez le mode 100 % dans le vent, vous partez en pirouettes beaucoup trop facilement. Le manuel indique que la radio peut passer du mode 2 au mode 1. C’était trop beau pour être vrai. Tout d’abord la manipulation ne fonctionne pas. La bonne méthode consiste à appuyer simultanément sur les boutons haut gauche et haut droit jusqu’à entendre un bip. Au lieu du mode 1 (qui agit sur la commande des gaz), c’est le mode 4 qui est activé. La différence avec le mode 2 ? L’anti-couple (rotation) est échangé avec le cyclique latéral (translation à droite ou gauche). Ce manuel est décidément une catastrophe. Un dernier point négatif : les câblages sur la carte mère sont nombreux et complexes (on ne les voit que si on dévisse le carénage). Si un choc venait à rompre une soudure, difficile d’effectuer une réparation soi-même…

Faut-il l’acheter ?

Dsc_0081-500Si vous êtes pilote débutant, oui, il n’y a pas à hésiter, cet appareil est parfait pour apprendre les automatismes. Son carénage vous protège des inévitables erreurs de pilotage – n’allez pas non plus imaginer que l’engin est indestructible, hein… Une fois les bases acquises, il permet de corser un peu le pilotage pour plus de sensations. Il constitue donc un formidable marche-pied vers des appareils plus gros. Passez votre chemin, en revanche, si vous voulez réaliser des vidéos ou des photos aériennes. A moins que vous ne décidiez de vous transformer en chirurgien pour retirer sa coque plastique (ce n’est pas simple) et gagner quelques précieux grammes. Le prix ? Nous l’avons acheté pour… moins de 40 €, chez rc711.com.  Notez qu’il est aussi proposé par d’autres boutiques en ligne sous la référence Huawei 3195. Il est proposé avec des coques de plusieurs couleurs à choisir au moment de la commande, on ne peut pas les changer (facilement) par la suite. La boîte contient 4 hélices de rechange.

La vidéo

Désolé pour les vols sans grand intérêt, votre serviteur est à la peine en mode 2…

D’autres photos

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24 commentaires sur “Huawei 3220 / 3195, le test

  1. Curieuse idée de concepte, cela apporte quoi en gros en par rapport à un tricoptère ?

  2. Des fils made in china, les fils qui sont les plus difficile à ressouder, impossible à dénuder, au lieu de ça, ça coupe le fil, et Fred, je te propose un marché, si un quadri à l’air solide tu le prends en mode 2, comme ça on sera fixé sur sa solidité sinon, s’il est fragile en mode 1, on rira bien aussi.

  3. En fait, je n’ai jamais essayé de tricoptere !! Mais celui-ci est particulièrement stable. Sans doute pas adapté pour toi, plus destiné à un débutant…

  4. Tu veux dire « aussi peu » ? 😉 En fait, je me fixe un budget mensuel que je ne dépasse pas, tant pis pour la régularité des tests… En plus, je ne les revends pas pour pouvoir les comparer, les modifier, les détruire 😉 Tu remarqueras que je teste des produits à prix léger 😉
    Sauf le Phantom, mais c’était le kdo de Noël de ma chère et rendre ! Elle SAIT me faire plaisir 😉
    La caméra de Sony et la Isaw m’ont été prêtées par les constructeurs… J’essaie de limiter la pratique pour ne pas avoir de comptes à rendre…

  5. Moi je suis débutant tout les jours Fred avec ce type de produit cela cours pas les rues. 😉

  6. Pour infos il plus difficile de controler le lacet (tourne sur lui meme) avec un tricoptere. Donc le 4eme sert je pense a facilité le controle du lacet tout comme dans les petits helicos. Un tricoptere est en principe un peu moins stable mais plus vif et donc plus adapter au acrobatie du moins en théorie.

    Très jolie cette engin mais l’autonmie me rebute un peu.

  7. Merci pour les infos sur les tri Didou1982 si tu en as d’autre je connais pas du tout, juste un X4.

  8. Même en mode 2, il se débrouille fort bien notre essayeur !!!!
    Merci FRED pour tous ces tests.
    Cordialement, et bon vols.

    Franck

  9. Salut à tous!

    J’ai reçu ce tricoptère il y a deux semaines pour l’essayer. Je suis un peu déçu par sa conception… Il est très lourd et surtout très bruyant… On a vraiment la sensation de piloter une brique, sans compter le fait qu’il est, malgré sa stabilité, difficile à contrôler avec précision. Autre point négatif, sa fragilité. Bien qu’il soit prévu pour encaisser les chocs avec un châssis à la fois souple et rigide, les petites hélices sont hyper fragiles, au point à ne plus pouvoir le voler car je ne sais plus ce que j’ai fait des hélices de rechange :(… Enfin, estimation du temps de vol très réduit à cause de son poids avec grosso modo 5 à 6 minutes de vol et une portée très réduite de la radiocommande. Bref, un gadget sans trop d’intérêt pour ma part, qui à mon avis en décevra plus d’un.

    Merci Fred pour tes présentations et ton courage 😉 !

  10. Merci pour les encouragements 🙂

    Je n’ai pas expérimenté la fragilité des hélices à ce point… Certes j’en ai cassé une en deux (j’ai mis la photo), mais j’ai pu la recoller et décoller à nouveau. Une autre est raccourcie, mais ça n’a pas d’influence sur le vol, je ne l’ai pas changée… En fait, les hélices n’aiment pas les chocs avec des objets en intérieur, qui parviennent à passer au travers des protections. En extérieur, je me suis planté un nombre incalculable de fois sur du goudron sans conséquence…

    Pour la précision, je suis étonné, je parviens à réaliser des atterrissages de précision (sur une boite à chaussures placée à la verticale – je me mets les challenges que je peux, hein 🙂 ), là où je galère avec un Ladybird ou un X4…

    Pour l’autonomie, c’est clair, c’est terrible 🙁

  11. Bonjour,
    Je viens de pensez a une chose. Si on veut une puissance maximum dans un mouvement d’ascension (par exemple) et bien les 2 moteurs tête-bêche vont tourner a moitié de leur puissance pour garder l’engin a l’horizontale. Donc en faite, on a la puissance de 3 moteur et le poid de 4. Ca pourrai expliquer le peu d’autonomie.

  12. Probablement ! Et de toutes façons, les 2 moteurs avant travaillent tout le temps, même quand ils sont au ralenti, donc ça consomme…

  13. Salut et merci pour ton essai Fred.
    Je viens tout juste de le recevoir en bleu, c’est vrai qu’il encaisse bien les chocs, dû moins il est vraiment bien protégé en cas de chute avec le plastique souple, j’ai mis un élastique autour des batteries pour qu’elles ne partent pas pendant les figures, ça change un peu des modèles courant comme le X4, X6 et autres. Perso j’aime bien, c’est loin d’être le must mais on arrive à bien s’amuser avec. Puis je viens à peine de l’avoir, donc à suivre avec le temps pour voir jusqu’où il peut aller et se qu’il cache dans un avenir très proche.
    Bon vols.

  14. Salut AINONYME,
    pour les fils c’est vrai qu’ils sont très très petit, pour bien le faire il faut les dénuder en les brûlant très légèrement avec un briquet et la combine du verre d’eau si tu connais cette astuce, et pour les souder il faut un fer à souder au gaz tout petit, j’arrive très bien à le faire pour le moteur d’hélice de queue de mon V977.
    Bon vols.

  15. Bonjour,

    Je souhaiterai acheter un jeu d’hélice.
    S’il vous plaît, pourriez-vous m’indiquer un site correct.
    Merci

  16. Bonjour,

    Je n’arrive pas a trouver un site pour acheter les hélices du même modèle de drone.
    S’il vous plaît, pourriez-vous me répondre.
    Merci

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