Sony Action Cam AS15, le test

Dsc_0023-500Toutes les caméras sportives du moment participent au même concours, celui qui vise à détrôner la désormais célèbre GoPro. Le géant Sony s’est lancé dans la bataille à la fin de l’année 2012, en présentant la Action Cam AS15. Il faut dire que le constructeur japonais part avec de sérieux atouts dans ses bagages : il maîtrise parfaitement la vidéo avec sa longue expérience de produits pour le grand public et pour les professionnels. Pour être à la hauteur de sa concurrente, la caméra de Sony s’est offert les services de Carl Zeiss pour son optique. Voici le résultat de nos essais…

Tour du propriétaire

La Action Cam AS15 est un petit boîtier, une sorte de mini caméscope plus haut que large. Son poids ? 89,6 grammes avec sa batterie. Ses dimensions ? 8 cm de longueur (incluant l’objectif), 4,5 de hauteur, et 2,4 de largeur. Mais ce boîtier est un cauchemar pour les radiomodélistes. Car au lieu d’adopter des formes à angles droits qui permettent de la fixer à plat, elle est tout en arrondis. Bien Dsc_0036-500sûr, Sony fournit un boîtier de protection équipé de fixations, parfait pour placer la caméra sur un casque, un véhicule, un vélo. Mais son poids de 85,4 grammes (114,4 avec la fixation collante) rend difficile son installation sur un drone, l’ensemble pesant 175 grammes (ou 204 avec la fixation collante). Ce qui signifie qu’il faut déployer des trésors d’ingéniosité pour réussir à placer la caméra de manière satisfaisante. C’est-à-dire pour qu’elle tienne bien en place et qu’elle ne soit pas sujette aux vibrations. Le boîtier de protection est, sachez-le, étanche jusqu’à 60 mètres de profondeur. Cela ne vous servira pas à grand-chose avec un quadricoptère, mais il pourra vous accompagner en vacances, pour des plongées à la Cousteau ou des descentes de pistes noires à la Killy.

Boutons et connecteurs

La AS15 est dotée d’un petit écran LCD monochrome, à peine plus grand que celui d’une GoPro. Juste à côté se trouvent deux boutons, Next et Prev, qui permettent de naviguer dans les menus. Dsc_0032-500Ils ne dépassent pas de la carrosserie, c’est un bon point puisqu’on ne risque pas d’appuyer par mégarde, mais ils ne sont pas très pratiques, ni agréables à utiliser… A l’arrière de la caméra, à l’opposé de l’objectif, se trouve le bouton principal. Il est destiné à démarrer l’enregistrement de vidéos et à l’arrêter, mais aussi à naviguer dans les menus. Juste en dessous figure un interrupteur pour désactiver les boutons de la caméra. Ces deux commandes se trouvent en fait sur un panneau coulissant qui couvre toute la partie arrière de la caméra. En le faisant glisser vers la gauche, on dévoile la trappe qui héberge la batterie amovible, et l’emplacement pour une carte mémoire de type MicroSD compatible avec le format de cartes M2 de Sony. Sous l’appareil se trouve une autre trappe, qui dévoile un connecteur microUSB (de type plat), une prise miniHDMI, un connecteur spécifique pour une station d’accueil, une prise Jack 2,5 mm et une diode témoin de charge qui ne s’allume en jaune que pendant la recharge de la batterie. Cette trappe est maintenue par deux bouts de plastique souples, fragiles et qui à l’évidence ne feront pas long feu.

Caractéristiques techniques

Avant d’allumer la caméra, faisons le point sur la promesse de Sony. Elle repose sur un capteur CMOS Exmor R et un objectif Carl Zeiss Tessar. La mise au point est automatique, non réglable. Dsc_0041-500Les résolutions proposées sont la Full HD (1920 x 1080 pixels) en 30 images par seconde (un mode appelé HQ par Sony), la HD Ready (1280 x 720 pixels) en 30 images par seconde (mode STD) ou 60 images par seconde (mode SLOW) ou encore 120 images par seconde (mode SSLOW), le VGA (640 x 480 pixels) en 30 images par seconde (mode VGA). A cela viennent s’ajouter un angle de prise de vues à 120 ou à 170°, ainsi qu’un mode stabilisé de manière optique, appelé SteadyShot. Un double micro (placé à l’avant, sous l’objectif) enregistre le son en stéréo. Les vidéos sont enregistrées au format Mpeg4 en codage H.264. La caméra prend aussi des photos, en jpeg, de résolution 1920 x 1080 pixels.

L’interface

Pour allumer la caméra, il suffit d’appuyer sur le bouton rouge du panneau arrière. La manipulation est accueillie par un son de type jingle… et l’enregistrement démarre immédiatement (si une carte mémoire est présente). Une autre pression arrête l’enregistrement : la caméra est en attente. Pratique quand on veut filmer dans l’instant. Mais pas pour allumer simplement la caméra. Dans ce cas, il faut plutôt appuyer sur le bouton Next (ou Prev). Là, elle s’allume et attend. L’écran LCD indique le mode d’enregistrement (mais bizarrement pas en utilisant les noms mentionnés par le manuel), le nombre d’images par seconde, l’état de la batterie, si le wifi est activé, et la durée d’enregistrement qui reste possible sur la carte mémoire. Dsc_0025-500Pour accéder aux options, il faut appuyer sur le bouton Next, sur le côté de la caméra. Deux pressions guident vers le menu Setup, celui où se trouvent tous les réglages. La documentation montre un imposant organigramme des possibilités. Mieux vaut se pencher un peu dessus et mémoriser les manipulations pour changer une option, car la navigation n’est pas vraiment facile. Elle s’apparente beaucoup à celle des GoPro… ce qui n’est pas vraiment un compliment. Et puisque nous en sommes aux critiques, notez qu’à la différence de la GoPro, les petits bips qui ponctuent chaque opération ne peuvent pas être coupés, ni même voir leur volume réduit. Lorsque la caméra enregistre, l’écran LCD l’indique, et une petite diode s’allume sur le panneau arrière. Mais c’est tout. Impossible, une fois la caméra montée sur un quadri, de vérifier d’un coup d’œil qu’elle filme. Sur la GoPro, à titre de comparaison, ce sont deux grosses diodes, dont une placée en façade avant, qui témoignent du fonctionnement de l’enregistrement.

A l’usage, première partie

Dsc_0029-500Nous l’avons vu, la Action Cam AS15 offre plusieurs résolutions, deux angles, l’enregistrement du son et une stabilisation. Mais dans la pratique, toutes ces options ne se mélangent pas. Si vous optez pour 30 images par seconde, vous aurez du son. Mais rien en 60 et 120 images par seconde. Pas de stabilisation SteadyShot en mode grand angle 170°, elle n’est disponible qu’avec un angle de 120°. Si vous choisissez le mode 120 images par seconde, la stabilisation SteadyShot n’est pas disponible du tout, quel que soit l’angle choisi. Mais au fait, que peut-on dire de la qualité de la vidéo ? L’image est plutôt belle, avec un piqué très satisfaisant. L’Action Cam AS15 semble bien placée pour détrôner a GoPro. Pourtant, c’est dommage, la qualité laisse à désirer sur les bords de l’image, que l’angle soit  de 120 ou 170° : ils sont flous et ajoutent des effets indésirables comme des lignes parasites dédoublées ou des halos.

La compression ajoute des lignes bleutées (bien visible en haut à gauche).
La compression ajoute des lignes bleutées, bien visibles en haut à gauche. (mode HD 170° SteadyShot On)
Ici, a compression est trop forte, elle se traduit par des zones floues et des motifs parasites (mode STD 120° SteadyShot On)
Notez que la compression est trop forte sur cette vidéo (mode STD 120° SteadyShot On)

L’optique ne semble pas en cause, pas plus que le capteur. La faute semble être celle du logiciel interne de compression vidéo, qui en fait un peu trop. La caméra est également plus sensible aux vibrations que la GoPro, il faut donc impérativement prendre soin de l’arrimer solidement à votre quadri, et si possible avec un accessoire spécialisé pour amortir les vibrations. Tremblote de l’image ? C’est là qu’entre en scène le mode stabilisé SteadyShot de Sony ! Il fait des miracles lorsque vous filmez avec la caméra à la main, ou fixée sur un casque, en éliminant beaucoup des secousses brusques qui rendent la vidéo désagréable. Mais la magie de ce stabilisateur optique n’opère pas dans le cas des vibrations d’un quadricoptère. Le « jello », c’est-à-dire l’effet qui se traduit par des vagues disgracieuses est amplifié par le SteadyShot ! Pire, ce mode ajoute souvent un effet jello… alors que la vidéo en est exempte s’il est désactivé ! Vous l’aurez compris, le SteadyShot est un excellent outil de stabilisation pour certains usages de la caméra, mais une fausse bonne idée dans le cas du radiomodélisme… Saluons en revanche la rapidité du capteur à passer d’une lumière forte à un environnement sombre, et vice-versa. La caméra se débrouille particulièrement bien lorsqu’elle est pointée vers le soleil.

A l’usage, deuxième partie

Le mode HD (1920 x 1080 pixels) est très réussi, tout comme le mode STD (1280 x 720), tous deux en 30 images par seconde. Le son enregistré est correct. Les modes SLOW et SSLOW sont quant à eux dépourvus d’enregistrement sonore. Il y a une raison à cela. Dsc_0049-500La caméra GoPro dispose d’un mode 60 images par seconde (et 120 sur la GoPro 3), mais il faut impérativement passer par les outils de GoPro sur un ordinateur pour profiter de ces cadences doublées (ou triplées) et en faire des ralentis. Avec la Action Cam AS15, la vidéo est directement enregistrée au ralenti sur la carte mémoire. Les prises de vues sont donc encodées en 30 images par seconde, mais au ralenti : elles sont deux fois plus longues en SLOW, et quatre fois plus en SSLOW. Voilà qui est bien pratique si vous n’avez pas envie de passer des plombes à retoucher vos vidéos avec un logiciel spécialisé. Et il faut reconnaitre que les ralentis SSLOW sont d’une qualité impressionnante. Un vol en quadricoptère filmé dans ce mode est tout simplement superbe ! Notons que le mode SSLOW est exceptionnel lorsque l’éclairage est bon. Mais il s’accommode très mal des lumières faibles : un fort grain apparaît à l’image. Un regret : il manque un bouton ou une manipulation simple pour éteindre la caméra. Car pour ce faire, il faut appuyer cinq fois sur Next puis une fois sur le bouton principal. On a vu plus simple ! Sur une GoPro, par exemple, il suffit d’une pression longue sur le bouton principal.

Le wifi

Nous l’avons vu, les boutons de contrôle de la caméra ne sont pas très pratiques. Ils le sont encore moins lorsque la caméra est arrimée, puisqu’ils deviennent difficiles à atteindre. La solution idéale, c’est de piloter la caméra à distance. Sony ne livre pas de télécommande, mais a équipé le boîtier d’un module wifi intégré. Le principe est simple : lorsque vous activez le wifi sur la caméra, elle devient un point d’accès sur lequel vous connectez votre smartphone ou votre tablette. photo 11Ce réseau local créé pour l’occasion est protégé par un mot de passe indiqué sur un sticker apposé sur le manuel. Notre version de l’Action Cam, pas de chance, était dépourvue de ce sticker. Catastrophe ? Non, car le numéro est fort heureusement stocké dans un fichier interne de la caméra. Pour le trouver, connectez l’Action Cam en USB à un ordinateur, allumez la caméra et laissez Windows ou Mac OS s’occuper de détecter la mémoire interne et la carte mémoire si elle est insérée. La mémoire interne est indiquée sous le nom PMHOME (avec une capacité de 21 mégas). Dedans, vous trouverez un manuel avancé et un répertoire INFO dans lequel est stocké un fichier appelé WIFI_INF.TXT. Le précieux sésame pour le wifi y est indiqué, avec la nomenclature exacte du nom du point d’accès. Une application, appelée PlayMemories Mobile, est disponible gratuitement pour les appareils iOS et Android. Elle détecte automatiquement la présence de la caméra et affiche rapidement une image : c’est celle que filme la caméra en temps réel. Cette fonction se révèle très pratique pour vérifier que la caméra est bien positionnée sur le drone, notamment de manière à ce que les hélices, les patins ou des câbles ne se trouvent pas dans le champ.

Vidéo en temps réel ?

Mais alors il est possible de piloter un quadricoptère depuis le sol avec un retour vidéo sur smartphone ou tablette ? Autrement dit de piloter en immersion ? On pourrait l’espérer, puisque le retour vidéo se révèle assez fluide – tant que la caméra et l’appareil mobile sont très proches. Mais cela ne suffit pas. photo 02En effet, la liaison wifi introduit un délai d’une bonne demi-seconde lorsque la distance entre la caméra et l’appareil mobile est inférieure à 2 mètres. Au-delà, le délai est plus long encore, et la vidéo souffre d’images saccadées. A 10 mètres, le retour vidéo est totalement inutilisable : l’écran n’affiche plus qu’une image de temps en temps. Ceci n’affecte évidemment pas l’enregistrement sur la carte mémoire, qui continue même si la liaison wifi est coupée. Alors à quoi sert le wifi, à part vérifier le positionnement de la caméra ? Le logiciel PlayMemories Mobile permet aussi de démarrer et arrêter l’enregistrement de vidéos à distance, de choisir les modes vidéo, d’activer ou pas le mode SteadyShot, et de sélectionner l’angle de vue. C’est bien pratique pour ne plus toucher à la caméra une fois installée sur le drone ! Dommage tout de même que l’ergonomie du logiciel se révèle médiocre : la présentation est spartiate, les options ne sont pas regroupées dans un seul écran, mais présentées séparément. A chaque sélection, il faut attendre que la liaison s’établisse. Souvent, c’est l’histoire d’une seconde, mais parfois cela dure plus longtemps. Le retour vidéo est fluide (quand la distance entre caméra et appareil mobile est faible, et uniquement dans ce cas) même lorsque l’enregistrement de la vidéo est lancé. Sauf dans le cas du mode SSLOW (120 images par seconde) : le retour vidéo ne dépasse pas une image toutes les 3 secondes… Le processeur de la caméra est probablement trop sollicité dans ce mode.

Houston, nous avons un problème

Il y a plus gênant encore : de temps en temps, la liaison s’interrompt complètement, sans raison. Dans ce cas, la caméra ne répond plus du tout aux sollicitations, même en appuyant sur ses boutons. Se déconnecter du wifi, se reconnecter, « tuer » l’application, la relancer, rien n’y fait. Dsc_0044-500Et côté caméra, elle ne semble ne plus répondre aux sollicitations des touches. Au grand maux, les grands remèdes : il faut retirer la batterie et la remettre pour relancer la caméra, en l’absence d’un bouton de réinitialisation. Or pour ôter la batterie, on doit faire coulisser le panneau arrière. Autant dire qu’il faut entièrement recommencer la fixation de la caméra au quadricoptère… Regrettons aussi que toutes les options de la caméra ne soient pas disponibles depuis l’application mobile. Le choix de l’intervalle, en secondes, entre deux photos n’est pas disponible, pas plus que le réglage de la date et de l’heure. Ni l’extinction de la caméra. On suppose que ces défauts pourront être corrigés par une mise à jour du logiciel mobile… En revanche, saluons la fonction qui permet de transférer les vidéos enregistrées sur la caméra vers le smartphone ou la tablette, sans fil via le wifi. Pratique pour visualiser les enregistrements sans passer par un ordinateur (via l’USB) ou un téléviseur (via le HDMI). Mais il faut être patient, la copie est très lente. Et il faut aussi s’assurer de disposer de suffisamment d’espace libre pour accueillir ces vidéos, plutôt lourdes. Comptez un peu plus de 100 Mo par minute en 1920 x 1080 pixels, 50 Mo par minute en 1280 x 720 pixels.

Pour le radiomodéliste ?

L’autonomie de la caméra est de 2 heures 10 minutes avec le wifi activé (mais sans transmission vidéo). La recharge, assurée par un port USB, dure environ 3 heures. C’est plutôt correct ! Mais pour un usage sur un engin volant, cette caméra souffre d’un handicap : l’image ne pas être retournée. Dsc_0014-500Or il est fort probable que vous deviez fixer la caméra à l’envers si elle est placée sous l’appareil, puisque l’objectif est en haut – dans le cas contraire, vous verrez à coup sûr les hélices apparaitre dans le champ. Vous serez donc condamné à retourner la vidéo, soit à l’aide d’un outil de visionnage comme VLC, soit en utilisant les fonctions d’un logiciel de montage. Mais si vous visionnez vos vidéos « brutes » sur un appareil mobile ou un téléviseur, le torticolis vous guette. Rien qu’en raison de ce handicap, la caméra ne pourrait pas être utilisée pour le vol en immersion. Mais il y a une raison plus immédiate : la prise USB ne diffuse pas la vidéo, pas plus que la prise Jack. Seul le connecteur HDMI en est capable. Mais ce type de prise n’est pas compatible avec les émetteurs vidéo. Pas, en tous cas, sans utiliser un convertisseur numérique vers analogique bien trop lourd pour être monté sur un quadricoptère. L’Action Cam AS15 n’est donc pas adaptée pour les vols en immersion. Dommage, car elle aurait pu constituer une belle alternative à la GoPro. Hormis cet inconvénient ainsi que les formes arrondies de la caméra, tous les autres défauts peuvent potentiellement être corrigés par Sony avec des mises à jour du logiciel interne et des applications mobiles. Encore faut-il que de telles mises à jour soient proposées par le constructeur…

Faut-il l’acheter ?

Dsc_0006Dsc_0025-500La question est en fait : « faut-il acheter une Action Cam AS15 ou une GoPro 3 » ? Si vous voulez pratiquer le vol en immersion, vous n’avez le choix, seule la GoPro répondra à vos attentes. Si vous voulez simplement pratiquer le FPV, c’est-à-dire filmer en vol, l’Action Cam peut se révéler une alternative très intéressante, surtout pour son mode ralenti à 120 images par seconde, extra avec un quadricoptère. D’autant plus que son prix est assez léger, par rapport à sa concurrente : 279 €. Car la GoPro 3 Black est à 449 €, la GoPro 3 Silver et sa télécommande sont à 249+99 = 348 €, la GoPro 2 et le Wi-Fi BacPac sont à 249+129 = 378 €. Sachez que le mode 120 images par seconde de la Action Cam AS15 n’est proposé que par le modèle Black de la GoPro 3 ! L’économie est donc de 170 € : pas mal ! Et encore, 279 € est le prix public conseillé de l’AS15. En cherchant un peu sur les sites marchands, on la trouve à moins de 240 € (chez Cobra par exemple). Le site officiel de Sony se trouve ici.

Les vidéos

http://youtu.be/ggPNOy1zhSE
Cette vidéo a été filmée en mode SSLOW, à 120 images par seconde avec un angle de 170°. La caméra est montée sous un quadricoptère Hoten X de Walkera.
http://youtu.be/V_RMAj5u-Rg
La caméra est montée sous un quadricoptère Phantom de DJI. Ce qu’il faut en retenir ? La caméra se comporte bien avec une faible luminosité.

  • Le premier mode est le SLOW (60 images par seconde).
  • Le second est le SLOW avec la fonction de stabilisation SteadyShot activée. Notez le « travail » du processeur qui se traduit par une (fausse) déformation des bras des moteurs en haut de l’image.
  • Le troisième mode est SSLOW, à 120 images par seconde. Pas de SteadyShot possible dans ce mode. Notez le fort grain en basse luminosité.

 

http://youtu.be/NgeCMbnhF-I
Passage en revue des principaux modes de la caméra. Elle a été fixée sur un quadricoptère Hoten X de Walkera (voir le montage à la fin de la vidéo).

 

http://youtu.be/NHfzPbV9Rf0
Les vidéos ont été filmées avec la caméra Sony Action Cam AS15 et la GoPro Hero 2. Les caméras sont montées sous un quadricoptère X400 de Walkera. Pour les deux caméras, le mode choisi est le 720p en 30 images par seconde avec un angle de 170°. La AS15 est placée légèrement plus en avant que la GoPro. On peut d’ailleurs la voir sur la vidéo de la GoPro.

Photos supplémentaires

La protection étanche (à 60 mètres).

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L’interface du logiciel PlayMemories Mobile (sur iPhone 5)

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Un commentaire sur “Sony Action Cam AS15, le test

  1. Bonjour, je viens de lire avec beaucoup d’intérêts vos commentaires sur le test de la SONY.
    Pour info, à ce jour, une amélioration y a été apportée: on peut couper le BIP
    A bientôt
    JP- LIA

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