Vous avez sans doute déjà lu la première partie de ce test. Mais si ce n’est pas le cas, ça se passe ici !
La structure entièrement blanche et les quatre hélices assorties de la même couleur ont un défaut, celui de rendre difficile la compréhension de la direction dans laquelle vole le quadricoptère. Dans la boite sont fournis des autocollants rouges que vous pouvez apposer sur les deux bras avant. Mais il faudra surtout vous fier aux diodes du Phantom, qui se trouvent sous l’appareil. Les règles de la navigation aérienne indiquent que les diodes rouges sont sur la gauche des aéronefs (babord) et les diodes vertes à droite (tribord), ce qui permet à un pilote de laisser la priorité s’il voit une lumière rouge. L’automobile utilise quant à elle des phares blancs à l’avant et rouge à l’arrière. Le constat ? Peu importent bien les règles internationales et séculaires, DJI n’en a fait qu’à sa tête. Car les deux bras avant sont équipés d’une diode rouge, alors que les deux à l’arrière sont en vert. Bizarre, et il faut s’habituer à ce choix. Le constructeur se rattrape avec une aide au positionnement dans l’espace… L’interrupteur sur la gauche de la radiocommande sert à contrôler la manière dont vous pilotez le Phantom par rapport à son orientation. DJI appelle cela l’IOC (Intelligent Orientation Control). Quelques explications sont nécessaires. En position « OFF », l’avant du Phantom est toujours la partie matérialisée par sa trappe de batterie. Donc si vous volez avec l’avant qui pointe vers vous, les commandes droite et gauche (rotation et translation) sont inversées. C’est tout le challenge du pilote en herbe : savoir voler aussi bien avec son appareil de face, de dos, de côté (et même à l’envers pour les hélicoptères 3D). Lorsque vous placez l’interrupteur sur « HL », ce qui signifie « Home Lock », le Phantom ira toujours devant vous lorsque vous lui direz d’aller vers l’avant. Même s’il est retourné à 180°, ou tourné à 90°.
Conseiller d’orientation
Ce mode est bien pratique pour les débutants. Mais pas uniquement, il est salvateur lorsque vous pilotez à la limite de votre vue. Pas la peine de savoir dans quelle direction il est orienté, il suffit de tirer la manette pour lui dire de reculer, il reviendra vers vous ! Notez que si vous lui demandez de faire une glissade (translation) vers la droite ou la gauche, il réalisera un arc de cercle autour de vous puisque vous êtes le centre du système autour duquel il évolue. Pas de panique, les explications sont beaucoup plus compliquées que le pilotage dans la réalité ! La position « CL », qui signifie « Course Lock » bloque la direction de l’appareil au moment où vous actionnez l’interrupteur. Si le Phantom était en train de revenir vers vous, nez face à vous, l’avant sera toujours orienté vers vous quelque soit l’orientation de l’engin. Cette méthode de pilotage est assez bizarre à l’usage… Notez que le Phantom doit être éloigné de vous d’une bonne dizaine de mètres pour que les modes « HL » et « CL » soient opérationnels. Il faut aussi que le compas et le GPS soient en bon ordre de marche. Et que se passe-t-il lorsque les signaux GPS sont perdus ? Le pilotage assisté est tout simplement débranché. Ce qui surprend probablement désagréablement. Notez que cette mésaventure ne nous est jamais arrivée !
Courageux
Mais pas téméraire… Nous n’avons pas testé toutes les fonctions du Phantom. Deux d’entre elles sont le FailSafe et le RTH. Souvenez-vous, lors du branchement de la batterie, le Phantom indique par une série de clignotements de la diode en vert qu’il a mémorisé sa position GPS. Imaginons que vous soyez en train de voler, et que vous perdiez la connexion entre la radio et l’appareil. Soit parce que les piles de la radio lâchent, soit parce que vous avez dépassé la portée maximale de la radio (300 mètres environ). Si le Phantom connaît les coordonnées GPS de son point de départ, il déclenche la fonction RTH, « Return To Home ». Retour à la maison, en français. Il monte (ou descend) pour se positionner à une altitude de 20 mètres environ (c’est celle qui a été considérée comme la plus probable pour éviter des obstacles par DJI), revient automatiquement à la position de départ, puis entame une descente au sol pour se poser sans encombre. S’il ne dispose pas de sa position GPS, il se pose directement là où il se trouve. Est-ce que ça fonctionne dans la pratique ? Nous n’avons pas risqué de le faire en provoquant un incident, en éteignant la radio par exemple. Mais des pilotes de Phantom nous ont rapporté un fonctionnement parfait lorsqu’ils ont été confrontés à cette situation. Regrettons d’ailleurs que ni l’atterrissage automatique ni la fonction RTH ne puissent être déclenchées depuis la radiocommande ! Si la batterie du Phantom devient faible, la diode clignote en rouge : il est temps de vous poser. Si vous êtes trop loin et que vous ne voyez pas cette diode, le Phantom entamera un atterrissage de type FailSafe avant que la batterie ne rende complètement l’âme. Nous avons en revanche expérimenté cette fonction sans le vouloir : elle fonctionne à la perfection ! DJI indique une durée de vol de 12 à 15 minutes. Des chiffres un peu optimistes. Nous avons atteint 12 minutes à peine sans surcharge. Avec une caméra GoPro 2, nous avons volé sans encombre pendant 9 minutes et 20 secondes, avec un atterrissage forcé à 10 minutes et 40 secondes. Il faudra donc investir dans des batteries supplémentaires pour profiter plus longtemps du Phantom…
Logiciel…
Le Phantom est pilotable sans aucun autre réglage que celui du calibrage du compas. Mais si vous voulez aller plus loin et modifier son comportement, DJI fournit un logiciel pour accéder aux réglages avancés. Il suffit de connecter le Phantom à votre PC via le câble USB qui se trouve dans la trappe de la batterie. Une rallonge USB est fournie dans la boîte pour faciliter le branchement. Le logiciel permet de régler la sensibilité des commandes, de calibrer les manettes de la radiocommande, de choisir quels actions associer aux interrupteurs, le comportement en cas de perte de connexion radio (atterrissage ou retour au point de départ), de mémoriser la configuration. Intéressant et fort pratique, et même de gérer le contrôle d’un futur Gimbal (un support pour caméra piloté à distance). Pratique. Mais une fois encore en anglais (ou en chinois, si vous le préférez). Regrettons aussi que certains réglages ne soient pas possibles. Par exemple, impossible de choisir l’association de commandes sur l’interrupteur de gauche…
Et avec une caméra ?
Selon DJI, le Phantom est prévu pour voler avec un poids qui atteint 1000 grammes (1 kilo) tout compris. Faisons le compte. Le Phantom nu et sans batterie pèse 630 grammes (les valeurs qui suivent sont arrondies au gramme supérieur). La batterie ajoute 173 grammes. Le Phantom à vide au décollage pèse par conséquent 803 grammes. Il est possible de l’équiper d’un matériel supplémentaire de 197 grammes. Au-delà, son comportement devient instable. Le support pour GoPro atteint 24 grammes, et la GoPro Hero 2 elle-même 98 grammes. Le décollage avec une GoPro 2 est donc à 925 grammes. Pas de souci pour le Phantom, qui vole parfaitement… Notez que vous pouvez partir à la chasse aux grammes. La molette et le boulon qui maintiennent le support GoPro de DJI, par exemple, pèsent 24 grammes. La paire en aluminium qui équipe le boîtier étanche de GoPro 2 ne pèse que 10 grammes : il suffit de faire l’échange et voilà 14 grammes de gagnés, nous sommes à 911 grammes ! Pour filmer en sécurité, c’est-à-dire avec le boîtier étanche de GoPro 2 (73 grammes), le Phantom part donc avec un poids de 630 + 173 + 98 + 10 + 73 = 984 grammes. Ca vole encore !
Et en immersion ?
La limite des 1000 grammes est plus significative lorsque vous devez embarquer, en plus de la caméra, un système de transmission de la vidéo vers le sol. Nous avons essayé avec un émetteur 5,8 GHz de 25 mW, une antenne bâton, une batterie et un câble pour GoPro 2, qui représentent un surpoids de 86 grammes. Donc 630 + 173 + 98 + 24 + 86 = 1011 grammes. Nous voilà juste au-dessus du poids conseillé. Ca vole encore ! Mais la lourdeur se ressent si on change l’émetteur de 25 mW par un modèle plus puissant de 500 mW avec son ventilateur intégré (114 grammes au lieu de 86). Ce ne sont que 28 grammes qui les séparent, pourtant. Une autre solution consiste à remplacer les 98 grammes de la GoPro par une caméra plus légère comme la 808 #16 HD FPV (testée ici). Alors, voler en immersion avec le Phantom, c’est comment ? La stabilité exemplaire de l’appareil est un bonheur pour évoluer sans se préoccuper de conserver l’assiette. Il suffit de lâcher les commandes de la radio pour que l’engin s’arrête de bouger et adopte un vol stationnaire très rassurant. La motorisation est suffisante pour partir vite et loin… mais pas trop : il faut garder en tête la limite des 300 mètres (qu’on oublie facilement si la liaison vidéo est correcte). L’assistance GPS (GPS ATTI) est idéale en vol FPV, mais les blocages du cap (CL et HL) sont à proscrire puisqu’ils ne permettent plus de contrôler le vol comme si on était assis à la place du pilote.
Des petits défauts (et leurs solutions)
La simplification du comportement du Phantom par rapport à des engins de chez DJI est une excellente nouvelle pour tous ceux qui n’ont pas envie de se compliquer la vie avec des réglages à n’en plus finir. Mais du coup, difficile de modifier le comportement de l’appareil au-delà de ce que propose le constructeur. Les passionnés ont déjà tenté de remplacer les hélices d’origine par d’autres plus performantes. Mais il faut alors exceller dans un sport : l’équilibrage des hélices. En faisant simple, il faut placer chaque hélice sur un axe et vérifier que le poids des deux pales est le même. Et apporter des corrections s’il y a lieu de le faire. L’équilibrage permet d’éviter en partie un autre défaut, constaté lorsqu’on filme avec une caméra : l’effet « Jello ». Il caractérise une image qui vibre, un peu comme le dessert anglais, la « jelly » (qui a peut-être hanté vos cauchemars d’adolescent en voyage scolaire en Angleterre). Cet effet Jello est particulièrement sensible lorsqu’on oriente une caméra GoPro vers le sol, à partir de 45°. Il disparait presque lorsque la caméra est horizontale. Des habitués des vidéos aériennes ont d’ores et déjà montré des solutions pour réduire les vibrations basées sur des amortisseurs pour supports de caméras. Tant que le Phantom n’a pas subi de crash ou de choc, que les hélices sont en bon état, sachez-le, les vibrations sont très peu perceptibles avec une caméra. La portée du module radio, 300 mètres, est un peu juste. C’est largement suffisant pour le perdre de vue, mais pas assez pour qui a envie de le faire voler loin ! (d’autant que le Phantom est prévu pour rentrer tout seul quand la liaison radio est perdue). Voilà sans doute l’un des principaux défauts de l’appareil pour les pilotes qui désirent l’utiliser pour voler en immersion. Mais des passionnés ont retiré le module 2,4 GHz de DJI pour le remplacer par un autre plus performant (Futaba) et gagner en portée.
D’autres petits défauts (et leurs solutions)
L’autonomie assurée par la batterie est un peu juste. Sachez que des passionnés placent deux batteries sur le Phantom, l’une dans son logement et l’autre sous l’appareil, reliées par un câble en Y, pour une autonomie doublée. C’est-à-dire près de 15 minutes. Mais le tout atteint 976 grammes, il ne reste plus grand-chose pour une caméra (sauf peut-être les 18 grammes de la 808 #16 HD FPV). Nous l’avons vu aussi précédemment, il est dommage de ne pas pouvoir déclencher « proprement » un atterrissage automatique ou un retour à la position de départ en pilotage automatique. Il faut pour cela éteindre la radio… ce qui n’est pas vraiment une pratique à encourager. Mais tout espoir n’est pas perdu, puisque l’assistant logiciel est théoriquement capable d’associer un comportement aux quelques interrupteurs de la radiocommande. C’est le cas du mode « Manuel » (sans assistance au pilotage) qui est désactivé par défaut, mais que vous pouvez associer à l’interrupteur de droite. Il suffit donc que DJI décide de rendre ces deux fonctions disponibles… Notez que plusieurs utilisateurs ont fait l’expérience d’un module compas déréglé et inopérant, qui les empêchaient de profiter du pilotage assisté. Ce petit composant est placé le long de l’un des tubes du train d’atterrissage. Il se trouve qu’il est ultrasensible aux champs magnétiques, à tel point que le contact avec un aimant, aussi faible soit-il, peut suffire à le dérégler définitivement. Les utilisateurs en question avaient tous employé un tournevis aimanté : attention, cette mésaventure peut très facilement arriver. La pièce, fort heureusement, ne coûte pas plus de 15 €. Mieux vaut en avoir un sous la main. Certains utilisateurs ont réussi à remettre en route le compas en faisant tourner un aimant autour de lui. Si cela vous arrive, essayez ! Regrettons aussi que les fonctions avancées de certains modèles DJI ne soient pas proposées avec le Phantom, comme par exemple la préparation d’itinéraires basés sur des “waypoints” (des étapes identifiées par leurs coordonnées GPS) pour que l’appareil se balade tout seul…
En résumé ?
Nous avons adoré ce quadricoptère d’un nouveau genre, qui méritait bien un test en longueur. Oubliées, les bidouilles sans fin. Terminés, les réglages qui n’aboutissent jamais tout à fait. Cet engin est prêt à voler, assiste le pilote pour assurer des évolutions souples et sans stress. Un bonheur pour tous ceux qui préfèrent piloter plutôt que passer du temps au sol à faire le mécano. Le tableau serait idyllique si on pouvait occulter son prix. Car là, en revanche, ça fait mal : comptez 589 € pour acquérir la bête. C’est un budget conséquent, que l’on a forcément en tête au premier décollage. Mais le Phantom vaut son prix, malgré ses petits défauts : il est livré complet et opérationnel…
Nous l’avons acheté chez Futurheli. Pourquoi ? Parce qu’à la différence de ses concurrents, ce vendeur propose l’appareil livré avec la radiocommande au choix en mode 1 ou en mode 2 – vous n’avez pas besoin de l’ouvrir, tout est prêt.
De petites séquences filmées depuis le Phantom avec une caméra GoPro Hero 2 fixée avec le support fourni par DJI, sans efforts pour la réduction des vibrations.
http://youtu.be/29J2EooXAQg
Quelques photos supplémentaires
Vous avez sans doute déjà lu la première partie de ce test. Mais si ce n’est pas le cas, ça se passe ici !
La structure entièrement blanche et les quatre hélices assorties de la même couleur ont un défaut, celui de rendre difficile la compréhension de la direction dans laquelle vole le quadricoptère. Dans la boite sont fournis des autocollants rouges que vous pouvez apposer sur les deux bras avant. Mais il faudra surtout vous fier aux diodes du Phantom, qui se trouvent sous l’appareil. Les règles de la navigation aérienne indiquent que les diodes rouges sont sur la gauche des aéronefs (babord) et les diodes vertes à droite (tribord), ce qui permet à un pilote de laisser la priorité s’il voit une lumière rouge. L’automobile utilise quant à elle des phares blancs à l’avant et rouge à l’arrière. Le constat ? Peu importent bien les règles internationales et séculaires, DJI n’en a fait qu’à sa tête. Car les deux bras avant sont équipés d’une diode rouge, alors que les deux à l’arrière sont en vert. Bizarre, et il faut s’habituer à ce choix. Le constructeur se rattrape avec une aide au positionnement dans l’espace… L’interrupteur sur la gauche de la radiocommande sert à contrôler la manière dont vous pilotez le Phantom par rapport à son orientation. DJI appelle cela l’IOC (Intelligent Orientation Control). Quelques explications sont nécessaires. En position « OFF », l’avant du Phantom est toujours la partie matérialisée par sa trappe de batterie. Donc si vous volez avec l’avant qui pointe vers vous, les commandes droite et gauche (rotation et translation) sont inversées. C’est tout le challenge du pilote en herbe : savoir voler aussi bien avec son appareil de face, de dos, de côté (et même à l’envers pour les hélicoptères 3D). Lorsque vous placez l’interrupteur sur « HL », ce qui signifie « Home Lock », le Phantom ira toujours devant vous lorsque vous lui direz d’aller vers l’avant. Même s’il est retourné à 180°, ou tourné à 90°.
Conseiller d’orientation
Ce mode est bien pratique pour les débutants. Mais pas uniquement, il est salvateur lorsque vous pilotez à la limite de votre vue. Pas la peine de savoir dans quelle direction il est orienté, il suffit de tirer la manette pour lui dire de reculer, il reviendra vers vous ! Notez que si vous lui demandez de faire une glissade (translation) vers la droite ou la gauche, il réalisera un arc de cercle autour de vous puisque vous êtes le centre du système autour duquel il évolue. Pas de panique, les explications sont beaucoup plus compliquées que le pilotage dans la réalité ! La position « CL », qui signifie « Course Lock » bloque la direction de l’appareil au moment où vous actionnez l’interrupteur. Si le Phantom était en train de revenir vers vous, nez face à vous, l’avant sera toujours orienté vers vous quelque soit l’orientation de l’engin. Cette méthode de pilotage est assez bizarre à l’usage… Notez que le Phantom doit être éloigné de vous d’une bonne dizaine de mètres pour que les modes « HL » et « CL » soient opérationnels. Il faut aussi que le compas et le GPS soient en bon ordre de marche. Et que se passe-t-il lorsque les signaux GPS sont perdus ? Le pilotage assisté est tout simplement débranché. Ce qui surprend probablement désagréablement. Notez que cette mésaventure ne nous est jamais arrivée !
Courageux
Mais pas téméraire… Nous n’avons pas testé toutes les fonctions du Phantom. Deux d’entre elles sont le FailSafe et le RTH. Souvenez-vous, lors du branchement de la batterie, le Phantom indique par une série de clignotements de la diode en vert qu’il a mémorisé sa position GPS. Imaginons que vous soyez en train de voler, et que vous perdiez la connexion entre la radio et l’appareil. Soit parce que les piles de la radio lâchent, soit parce que vous avez dépassé la portée maximale de la radio (300 mètres environ). Si le Phantom connaît les coordonnées GPS de son point de départ, il déclenche la fonction RTH, « Return To Home ». Retour à la maison, en français. Il monte (ou descend) pour se positionner à une altitude de 20 mètres environ (c’est celle qui a été considérée comme la plus probable pour éviter des obstacles par DJI), revient automatiquement à la position de départ, puis entame une descente au sol pour se poser sans encombre. S’il ne dispose pas de sa position GPS, il se pose directement là où il se trouve. Est-ce que ça fonctionne dans la pratique ? Nous n’avons pas risqué de le faire en provoquant un incident, en éteignant la radio par exemple. Mais des pilotes de Phantom nous ont rapporté un fonctionnement parfait lorsqu’ils ont été confrontés à cette situation. Regrettons d’ailleurs que ni l’atterrissage automatique ni la fonction RTH ne puissent être déclenchées depuis la radiocommande !Edit : c’est possible depuis plusieurs versions du firmware et du logiciel Naza Assistant. Il faut connecter le Phantom et votre PC pour aller choisir ce que vous voulez associer à la troisième position de l’interrupteur GPS / ATTI. Soit le mode manuel, soit le Failsafe (en posé simple ou en retour à la position initiale). Si la batterie du Phantom devient faible, la diode clignote en rouge : il est temps de vous poser. Si vous êtes trop loin et que vous ne voyez pas cette diode, le Phantom entamera un atterrissage de type FailSafe avant que la batterie ne rende complètement l’âme. Nous avons en revanche expérimenté cette fonction sans le vouloir : elle fonctionne à la perfection ! DJI indique une durée de vol de 12 à 15 minutes. Des chiffres un peu optimistes. Nous avons atteint 12 minutes à peine sans surcharge. Avec une caméra GoPro 2, nous avons volé sans encombre pendant 9 minutes et 20 secondes, avec un atterrissage forcé à 10 minutes et 40 secondes. Il faudra donc investir dans des batteries supplémentaires pour profiter plus longtemps du Phantom…
Logiciel…
Le Phantom est pilotable sans aucun autre réglage que celui du calibrage du compas. Mais si vous voulez aller plus loin et modifier son comportement, DJI fournit un logiciel pour accéder aux réglages avancés. Il suffit de connecter le Phantom à votre PC via le câble USB qui se trouve dans la trappe de la batterie. Une rallonge USB est fournie dans la boîte pour faciliter le branchement. Le logiciel permet de régler la sensibilité des commandes, de calibrer les manettes de la radiocommande, de choisir quels actions associer aux interrupteurs, le comportement en cas de perte de connexion radio (atterrissage ou retour au point de départ), de mémoriser la configuration. Intéressant et fort pratique, et même de gérer le contrôle d’un futur Gimbal (un support pour caméra piloté à distance). Pratique. Mais une fois encore en anglais (ou en chinois, si vous le préférez). Regrettons aussi que certains réglages ne soient pas possibles. Par exemple, impossible de choisir l’association de commandes sur l’interrupteur de gauche…
Et avec une caméra ?
Selon DJI, le Phantom est prévu pour voler avec un poids qui atteint 1000 grammes (1 kilo) tout compris. Faisons le compte. Le Phantom nu et sans batterie pèse 630 grammes (les valeurs qui suivent sont arrondies au gramme supérieur). La batterie ajoute 173 grammes. Le Phantom à vide au décollage pèse par conséquent 803 grammes. Il est possible de l’équiper d’un matériel supplémentaire de 197 grammes. Au-delà, son comportement devient instable. Le support pour GoPro atteint 24 grammes, et la GoPro Hero 2 elle-même 98 grammes. Le décollage avec une GoPro 2 est donc à 925 grammes. Pas de souci pour le Phantom, qui vole parfaitement… Notez que vous pouvez partir à la chasse aux grammes. La molette et le boulon qui maintiennent le support GoPro de DJI, par exemple, pèsent 24 grammes. La paire en aluminium qui équipe le boîtier étanche de GoPro 2 ne pèse que 10 grammes : il suffit de faire l’échange et voilà 14 grammes de gagnés, nous sommes à 911 grammes ! Pour filmer en sécurité, c’est-à-dire avec le boîtier étanche de GoPro 2 (73 grammes), le Phantom part donc avec un poids de 630 + 173 + 98 + 10 + 73 = 984 grammes. Ca vole encore !
Et en immersion ?
La limite des 1000 grammes est plus significative lorsque vous devez embarquer, en plus de la caméra, un système de transmission de la vidéo vers le sol. Nous avons essayé avec un émetteur 5,8 GHz de 25 mW, une antenne bâton, une batterie et un câble pour GoPro 2, qui représentent un surpoids de 86 grammes. Donc 630 + 173 + 98 + 24 + 86 = 1011 grammes. Nous voilà juste au-dessus du poids conseillé. Ca vole encore ! Mais la lourdeur se ressent si on change l’émetteur de 25 mW par un modèle plus puissant de 500 mW avec son ventilateur intégré (114 grammes au lieu de 86). Ce ne sont que 28 grammes qui les séparent, pourtant. Une autre solution consiste à remplacer les 98 grammes de la GoPro par une caméra plus légère comme la 808 #16 HD FPV (testée ici). Alors, voler en immersion avec le Phantom, c’est comment ? La stabilité exemplaire de l’appareil est un bonheur pour évoluer sans se préoccuper de conserver l’assiette. Il suffit de lâcher les commandes de la radio pour que l’engin s’arrête de bouger et adopte un vol stationnaire très rassurant. La motorisation est suffisante pour partir vite et loin… mais pas trop : il faut garder en tête la limite des 300 mètres (qu’on oublie facilement si la liaison vidéo est correcte). L’assistance GPS (GPS ATTI) est idéale en vol FPV, mais les blocages du cap (CL et HL) sont à proscrire puisqu’ils ne permettent plus de contrôler le vol comme si on était assis à la place du pilote.
Des petits défauts (et leurs solutions)
La simplification du comportement du Phantom par rapport à des engins de chez DJI est une excellente nouvelle pour tous ceux qui n’ont pas envie de se compliquer la vie avec des réglages à n’en plus finir. Mais du coup, difficile de modifier le comportement de l’appareil au-delà de ce que propose le constructeur. Les passionnés ont déjà tenté de remplacer les hélices d’origine par d’autres plus performantes. Mais il faut alors exceller dans un sport : l’équilibrage des hélices. En faisant simple, il faut placer chaque hélice sur un axe et vérifier que le poids des deux pales est le même. Et apporter des corrections s’il y a lieu de le faire. L’équilibrage permet d’éviter en partie un autre défaut, constaté lorsqu’on filme avec une caméra : l’effet « Jello ». Il caractérise une image qui vibre, un peu comme le dessert anglais, la « jelly » (qui a peut-être hanté vos cauchemars d’adolescent en voyage scolaire en Angleterre). Cet effet Jello est particulièrement sensible lorsqu’on oriente une caméra GoPro vers le sol, à partir de 45°. Il disparait presque lorsque la caméra est horizontale. Des habitués des vidéos aériennes ont d’ores et déjà montré des solutions pour réduire les vibrations basées sur des amortisseurs pour supports de caméras. Tant que le Phantom n’a pas subi de crash ou de choc, que les hélices sont en bon état, sachez-le, les vibrations sont très peu perceptibles avec une caméra. La portée du module radio, 300 mètres, est un peu juste. C’est largement suffisant pour le perdre de vue, mais pas assez pour qui a envie de le faire voler loin ! (d’autant que le Phantom est prévu pour rentrer tout seul quand la liaison radio est perdue). Voilà sans doute l’un des principaux défauts de l’appareil pour les pilotes qui désirent l’utiliser pour voler en immersion. Mais des passionnés ont retiré le module 2,4 GHz de DJI pour le remplacer par un autre plus performant (Futaba) et gagner en portée.
D’autres petits défauts (et leurs solutions)
L’autonomie assurée par la batterie est un peu juste. Sachez que des passionnés placent deux batteries sur le Phantom, l’une dans son logement et l’autre sous l’appareil, reliées par un câble en Y, pour une autonomie doublée. C’est-à-dire près de 15 minutes. Mais le tout atteint 976 grammes, il ne reste plus grand-chose pour une caméra (sauf peut-être les 18 grammes de la 808 #16 HD FPV). Nous l’avons vu aussi précédemment, il est dommage de ne pas pouvoir déclencher « proprement » un atterrissage automatique ou un retour à la position de départ en pilotage automatique. Il faut pour cela éteindre la radio… ce qui n’est pas vraiment une pratique à encourager. Mais tout espoir n’est pas perdu, puisque l’assistant logiciel est théoriquement capable d’associer un comportement aux quelques interrupteurs de la radiocommande. C’est le cas du mode « Manuel » (sans assistance au pilotage) qui est désactivé par défaut, mais que vous pouvez associer à l’interrupteur de droite. Il suffit donc que DJI décide de rendre ces deux fonctions disponibles… Notez que plusieurs utilisateurs ont fait l’expérience d’un module compas déréglé et inopérant, qui les empêchaient de profiter du pilotage assisté. Ce petit composant est placé le long de l’un des tubes du train d’atterrissage. Il se trouve qu’il est ultrasensible aux champs magnétiques, à tel point que le contact avec un aimant, aussi faible soit-il, peut suffire à le dérégler définitivement. Les utilisateurs en question avaient tous employé un tournevis aimanté : attention, cette mésaventure peut très facilement arriver. La pièce, fort heureusement, ne coûte pas plus de 15 €. Mieux vaut en avoir un sous la main. Certains utilisateurs ont réussi à remettre en route le compas en faisant tourner un aimant autour de lui. Si cela vous arrive, essayez ! Regrettons aussi que les fonctions avancées de certains modèles DJI ne soient pas proposées avec le Phantom, comme par exemple la préparation d’itinéraires basés sur des “waypoints” (des étapes identifiées par leurs coordonnées GPS) pour que l’appareil se balade tout seul…
En résumé ?
Nous avons adoré ce quadricoptère d’un nouveau genre, qui méritait bien un test en longueur. Oubliées, les bidouilles sans fin. Terminés, les réglages qui n’aboutissent jamais tout à fait. Cet engin est prêt à voler, assiste le pilote pour assurer des évolutions souples et sans stress. Un bonheur pour tous ceux qui préfèrent piloter plutôt que passer du temps au sol à faire le mécano. Le tableau serait idyllique si on pouvait occulter son prix. Car là, en revanche, ça fait mal : comptez 589 € pour acquérir la bête. C’est un budget conséquent, que l’on a forcément en tête au premier décollage. Mais le Phantom vaut son prix, malgré ses petits défauts : il est livré complet et opérationnel…
Note : le Phantom est désormais commercialisé à 419 € (voir ici) !
Nous l’avons acheté chez Futurheli. Pourquoi ? Parce qu’à la différence de ses concurrents, ce vendeur propose l’appareil livré avec la radiocommande au choix en mode 1 ou en mode 2 – vous n’avez pas besoin de l’ouvrir, tout est prêt.
De petites séquences filmées depuis le Phantom avec une caméra GoPro Hero 2 fixée avec le support fourni par DJI, sans efforts pour la réduction des vibrations.
Merci beaucoup ! Il va falloir que je me mette plus sérieusement à cette pratique 🙂 Et du coup la décrire…
Salut encore merci pour ce test bien complet , toi qui est bien informé tu penses que dji va sortir une petite nacelle RTF adapté au Phantom ?
À bientôt
Au niveau hélice pour éviter les vibrations, j’utilise des E-Prop de marque Graupner. Je les passe toujours sur équilibreur par précaution mais je n’ai eu qu’à équilibrer une seule fois sur 16 hélices.
Vivement Noël …;)
🙂 🙂
Mais d’ici là, il y aura forcément mieux encore !
C’est peu probable… Mais les accessoiristes vont s’en charger ! http://www.flitelab.com est en train de plancher sur un gimbal, à suivre donc…
Bonjour, fred peut-être un comparatif d’image GOPRO entre le PHAnTOM et walkera x400 ?
salutations
VACHERIN depuis 1965 après JC
Excellente idée ! Je prévois ça…
Salut Fred
Merci pour ces deux pages super instructives… j’ai pas resisté longtemps je l’ai acheté hier!
j’ai une question, on lit que ce n’est pas étanche du tout… mais est ce qu’il flotterait avec une gopro attachée a ton avis? j’ai peur de la réponse étant plus que débutant je ne voudrait pas tout perdre dans l’ocean!
sinon des vidéos que j’ai vu il a l’air de pas trop mal résister aux crashs hormis les hélices, le site dit de ne pas mettre d’hélices au dela de 8 pouces, quel serait le risque?
A+
Bienvenue dans le monde des Phantomistes alors !
Je t’avoue que je n’ai pas trop envie de faire l’essai ! 🙂 Plus sérieusement, je doute qu’il flotte, il est tout de même assez lourd et sa coque comporte de nombreux trous en-dessous d’une éventuelle ligne de flottaison. Donc il flottera probablement quelques minutes seulement, avant de sombrer. Le caisson étanche de la GoPro n’y changera pas grand-chose. Si tu veux absolument voler au-dessus de l’eau, il faudra plus compter sur la sur-vérification de l’appareil avant chaque vol, et sur tes talents de pilote. Tu peux toujours bricoler un flotteur, mais si ça peut donner quelque chose sur une rivière ou un étang, ça ne fonctionnera pas en mer.
Oui, il résiste bien aux chocs, je confirme. Même les hélices tiennent plutôt bien. Il y a pour l’instant pénurie de pièces détachées, mais ça devrait s’améliorer rapidement…
Pour les hélices, ça ne se voit pas bien sur mes photos, mais côté intérieur, elles sont proches de la coque en forme de dôme. Si elles sont plus longues, elles risquent de toucher le plastique par torsion sur un gros effort en montée… Voici une photo pour voir ce que ça donne (désolé pour la qualité) :
En fait selon moi les hélices se déformeront obligatoirement dans l’autre sens puisque elles portent… mais aux vues de ta photos elles sont quand même assez proche de la structure effectivement!
encore merci pour tous les éclairages.
Sur rcgroups, ils disent que ça peut arriver sur une montée à fond… Je ne peux ni confirmer ni infirmer 😉
Bonsoir,
Tout d’abord félicitations pour votre travail sur ce site. Je suis 100% novice en matière de drone et c’est précieux de lire des feed back de gens comme vous.
Je suis photographe animalier pro et je cherche à réaliser quelques prises de vues aériennes pour compléter certains sujets. Etant 100% novice dans l’usage et le pilotage de tels engins, pensez vous que que le DJI Phantom soit un bon choix combiné à une Go Pro 3 ? Afin de permettre la vision “embarquée” que me faudrait-il ? Est-ce utile d’acheter à l’avance des pièces détachées et si oui lesquelles ?
Merci pour vos précieux conseils…
Franck
Question subsidiaire, entre GoPro 3 et une 808 16HD ? Laquelle conseilleriez vous au niveau qualité photo ?
Merci Franck 🙂
Le Phantom est sans doute l’un des drones les plus faciles à piloter sans expérience. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que si les assistances viennent à lâcher, parce que la couverture satellite est mauvaise ou en cas de souci mécanique, le pilotage redevient “sport”. C’est à dire nécessitant un peu de pratique.
Il faut aussi savoir que les vols “plaisir”, sans but précis, sont assez faciles. Mais tout se complique lorsqu’il s’agit de contraindre ses vols pour des raisons précises. C’est le cas de la prise de vue : la recherche du bon angle, le suivi de sujets qui bougent est un challenge pour un pilote “normal”, donc encore plus pour un débutant.
Pour faire de la prise de vue, la GoPro est particulièrement recommandée. Evidemment, un drone plus imposant capable d’embarquer un reflex haut de gamme est encore mieux, mais le budget s’alourdit et le pilotage devient complexe. Voire impossible seul…
Pour la prise de vue en “embarqué”, le matériel que j’ai utilisé pour la découverte Hoten X + GoPro convient (il y a des changements mineurs de câbles pour la GoPro 3). Voir ici.
Mais attention, la loi française requiert 2 pilotes pour le vol en immersion, dont un à vue. Dans le cas d’une pratique loisirs, c’est “pas vu pas pris”. Mais dans le cas d’une pratique professionnelle, il faut éviter…
Je déconseille la 808 16 HD pour de la prise de vue, et même pour des vidéos de qualité. C’est une mini caméra idéale pour se former au vol FPV, à la prise de vue, qui brille par son poids plume et son prix plancher, mais elle n’offre pas la même qualité qu’une GoPro 3 (et même une GoPro 2). Il n’y a pas de miracles dans la high-tech 😉
Juste une petite question…
Le logiciel tourne t’il sur APPLE.?
Il me semble que non mais je peux me tromper…
Non, il est uniquement dispo pour PC. Mais je l’ai fait tourner en émulation sur un Mac…
Bonjour,
Totalement novice, peux tu m’en dire plus sur l’émission d’une vidéo de contrôle depuis le Phantom vers un écran ? Il faut acheter un émetteur, une batterie, un écran de contrôle ? Quelques références à conseiller ?
Y’a t’il un décalage entre ce que filme le Phantom et le retour au sol. Je sais qu’en utilisant le module Wifi de la GoPro 3, il y a entre 2 et 4 secondes… Ce qui n’est pas exploitable pour filmer en immersion.
Comment faut-il fixer l’émetteur et sa batterie sur le Phantom ?
Merci, Nicolas.
Je suis désolé, j’ai la chance d’être sur les pistes de ski, je ne peux pas faire une longue réponse… Pour faire simple, j’utilise exactement la même configuration qu’avec le hoten x (voir dans la section Bidouilles…
J’y retourne 🙂
sur mon DJI PHANTOM le morse du code des couleurs fonctionne bien mais vraiment impossible de le démarrer ??????? comment faire S.V.P.
MERCI D AVANCE
LIONEL
Tu veux dire que les moteurs ne démarrent pas ? Quand tu places les joysticks de la radio chacun dans une diagonale, ça ne fait pas démarrer les moteurs à petit régime ?
Bonjour,
“Nous avons essayé avec un émetteur 5,8 GHz de 25 mW, une antenne bâton, une batterie et un câble pour GoPro 2”
Pourrais je savoir quel émetteur vous avez utilisé et comment réaliser la connection entre la GOPRO et l’emetteur 5.8Ghz ?
Au niveau du recepteur FPV, la visualisation se faisait à partir d’une radio ou de lunette ?
Je pose ces questions car j’aimerai me mettre au vol en immersion et en connaître plus sur les différentes config possibles.
Merci d’avance pour vos réponses…
Le mieux est de vous référer à un post en 3 étapes qui décrit la mise en place d’un système d’immersion sur un Hoten X de Walkera, ici…
Bonjour à tous,
J’ai craqué aussi et j’ai commandė le phantom pour y suspendre une go pro3. En surfant pour bien me documenter, j’ai découvert qu’il ne fallait pas utiliser le wifi de la go pro pour visionner pendant le vol car elle utilise la même fréquence et peut perturber le commandes de vol. Quelqu.un à t.il déjà eu cette fâcheuse expérience ?
Je ne connais personne qui ait expérimenté la chose de manière certaine. Les analyses spectrogramme menées sur rcgroups ont montré des plages de fréquences communes à la GoPro et la radio du Phantom. Mais cela ne veut pas dire qu’il y a forcément des problèmes puisque la radio est supposée changer de fréquence suffisamment souvent pour éviter des interférences.
En l’absence de certitude, mieux vaut appliquer le principe de précaution, et c’est ce que fait DJI en préconisant de ne pas voler avec le wifi activé sur la GoPro.
Si tu veux vraiment visualiser les images en vol, mieux vaut adopter un outil d’immersion. Ce sera plus sûr, beaucoup plus efficace (parce qu’à 30 mètres, la GoPro ne communique presque plus avec l’iPhone/iPad)…
Après quelques premiers vols, je dois dire que je suis extrêmement surpris par les qualités de vol de ce quad! Il est stable, rapide et surtout très sécurisant.
Ayant pratiqué l’hélico RC il y a quelques années (FP puis CP en électrique) j’ai été, dès le premier vol, très très à l’aise avec le Phantom!
On translate à des vitesses folles, on vire dans un mouchoir de poche et surtout, en prend de l’altitude sans forcer!
Dès que les choses s’emballent un peu, on lache tout en GPS MODE et le voila qui s’arrête.
C’est du pur bonheur et les photos ou vidéos prises avec la Gopro montée dessus sont superbe.
Je le recommande fortement et je te remercie, Fred, pour tes conseils, je ne suis vraiment pas déçu!
Ahhh, good news! 🙂
salut !
avec le phantom est il possible de faire des looping comme un hubsan 4 par exemple ???
et peut on enlever les pieds pour gagner du poids ??
merci pour ses précisions !
Il est possible de faire des loopings, mais pas comme le X4. Sur le X4, ce sont des figures ultra rapides dans un peu d’espace. Avec le Phantom, ce sont des manoeuvres larges (plusieurs dizaines de mètres) à réaliser en mode Manuel (non disponible par défaut, il faut l’activer via le logiciel sur PC). Mais il est très très très préférable de s’être sérieusement entrainé sur un appareil plus petit, genre un Blade mQX (et pas un X4 ni un Ladybird), pour se lancer dans ces figures.
Les pieds ne font pas gagner grand chose en poids, il ne pèsent presque rien. Et il faut respecter l’endroit où est positionné le compas, sur l’un des pieds, pour qu’il fonctionne correctement…
bonjour,
Merci beaucoup pour toutes les explications, on en trouve peu pour ce petit “bijoux”, je vais me l’acheter prochainement pour aller avec ma go pro black. Je suis totalement novice dans ce domaine et je voudrai savoir si il n’ai pas risqué de mettre sa go pro nue ?. Je voulai aussi savoir si je l’achète sur un autre site que le votre j’aurai le mode 1 et 2 deja fait sur la télécommande ?
L’appareil est il vraiment résistant ?. si il fait une grosse chute la go pro ne risque rien ?
Desole pour toutes ces questions. Merci d’avance !!!!
ps: il n’est pas possible que le drone s’emballe et disparaisse a tout jamais ? ^^ c’est mal seul crainte par rapport a ce produit, ce serait 1000euros d’envoler !!!!
C’est possible… Mais en fait, il semble à chaque fois que ce soit une mauvaise manipulation qui provoque ce comportement. Donc le mieux est de bien lire et relire les indications de Kosem sur http://www.djiphantom-forum.com/. Je pense que c’est indispensable et salvateur !
La Gopro nue est toujours un risque. Mais si elle est seule embarquée, sans autre surpoids, il est conseillé de la placer dans son boîtier de protection.
Pour le mode, c’est à vérifier avec le site d’achat. S’il ne spécifie rien, c’est du mode 2.
L’appareil est résistant, j’en ai vu se crasher dans un arbre, tomber au sol et repartir dans la minute. Mais comme tout engin volant, toutes les chutes sont différentes. On peut se sortir indemne d’un gros crash, comme on peut en une seule fois casser des hélices, tordre un moteur et casser un bras sur un petit atterrissage mal géré. La faute à pas de chance ! Pareil pour la Gopro. Si elle est dans son boîtier, elle risque moins que nue. Mais ça c’est la théorie…
Il faut s’attendre, tout de même, à casser des pièces du Phantom un jour ou l’autre…
merci pour vos réponse !!! cest super sympa que quelqu”un réponde a mes questions !!! MERCI
Sur quel site sérieux et sécurisé avec une livraison rapide je peux commander le drone ? l’altitude maximum est de combien ?
Entre passionnés, c’est important de s’entraider 🙂
Pour les sites d’achat, je n’ai pas de recommandation particulière, les sites mentionnés dans les liens sont ceux avec qui je n’ai pas eu de soucis.
L’altitude maximale préconisée par DJI est 350 mètres, c’est à dire la portée max de la radio. Mais a priori il y a moyen d’aller plus loin, 500 mètres environ, voire plus. Après, c’est une question de vision : à 300 mètres, le Phantom n’est plus qu’un petit point blanc. Pas facile de le piloter dans ces conditions, même avec toutes les aides activées…
Bonjour,
Deux questions. 1) Quel est le comportement en cas de vent? Y a-t-il une limite à la force du vent où il vaut mieux ne pas le faire voler?
2) La caméra est-elle pré-orientable? Par exemple inclinée à 45° ou parallèle au sol (pour une photo en plan). Faut-il modifier le harnais supportant la caméra?
1) La doc stipule (de mémoire) que le Phantom est ok jusqu’à un vent de 27 km/h.
En pratique, je ne sais pas trop puisque je ne suis pas outillé pour connaître la vitesse du vent. A priori, il tient bien même avec un fort vent, y compris avec des rafales. Mais il vaut mieux avoir quelques dizaines d’heures de pilotage pour gérer la situation…
En revanche, les vidéos filmées avec du vent sont difficiles à regarder 🙂
2) Oui.. Pas de problème à 45°, mais le support bloque pour aller jusqu’à la placer de manière parallèle au sol. Ceci dit, pour cela, il est possible de ruser, en plaçant la caméra sur le support à la verticale. Du scotch ou des élastiques font l’affaire…
Super! Merci Fred!
En fait je suis moins intéressé par des vidéos que par des photos. Mais effectivement le risque de bougé existe aussi, sauf si la vitesse d’obturation est grande. Et comme tu dis, étant inexpérimenté, il vaut mieux commencer par temps très, très calme… et un grand ciel bleu pour la luminosité.
Oui, pour se familiariser avec la bestiole, mieux vaut ne pas avoir à se battre contre le vent… Ca peut être catastrophique !
Pour les photos, même quand ça secoue, celles que j’ai faites avec la GoPro sont correctes. Il faut tenir la position assez longtemps pour avoir suffisamment de shoots et espérer quelques bonnes photos…
Bonjour.
Super test! C’est la 1er fois que je tombe sur un site ou le test est un test!
Merci.
Jolie machine, ce sera mon tout premier drone.
J’ai immédiatement envie de l’acheter, mais je voudrai savoir une ou deux choses.
La radio livrée avec permet elle de piloter une nacelle? En effet, je compte m’équiper fpv, la stabilité et la maniabilité de l’engin s’y prête fortement.
La nacelle serait pour orienter la gopro 3, vers le bas et à l’horizontale pour avoir un maximum d’angles de vue.
Merci
Merci pour le compliment :-)))
Non, la la nacelle fournie n’est pas motorisée du tout… Ça va être difficile d’avoir à la fois du fpv et une motorisation du support, pour une question de poids.
Salut!
Oui, le poids, 1kg au max.
Mais la gp3 ne fait que 25gr, par rapport à la 2, je gagne déjà pas mal.
J’ai vu sur yt, un pilote (chevronné) utiliser une nacelle orientable et “pilotable” depuis sa radio. La vidéo fait plus de 13min (pas de son) mais mérite d’être vue en entier http://youtu.be/DhY4hw1dEHE (Peut être la donner en lien sur votre site. Montre le fort potentiel du Phantom 🙂 )
On se rend bien compte que l’orientation de la cam change. De plus, le mouvement de la nacelle est très fluide, je serait curieux de savoir ce qu’il utilise.
J’en reviens à la radio livrée avec le Phantom. Est-ce que cette radio, permet d’activer, un module placé sur le Phantom. Par exemple, commander le servos de la nacelle.
Si non, auriez vous un conseil à me donner sur le choix d’une radio?
Encore merci pour votre site. En plus, pas de pub, pas d’inscription obligatoire 🙂
Les photos utilisées sont superbes. C’est clair “aéré” . Un petit (tout petit) défaut (pour moi), pas d’icône lorsque le site est mis en favoris (Chrome, Firefox ou Opéra).
Thierry
Oui, la vidéo est exceptionnelle !
Le truc, si j’ai bien compris, c’est qu’il a réalisé son propre gimbal tout seul… C’est top… mais pas à la portée de tout le monde. http://fitandfuel.com/blog/fit/gopro/
Je ne doute pas qu’il va y en avoir plein à la vente dans peu de temps, ce sera super intéressant !
Sur la radio, à l’arrière, il y a des trous qui sont utilisés pour le gimbal qui sera proposé par DJI. Donc oui, elle est supposée contrôler au moins une voie du module de réception sur le Phantom. Le souci, c’est que je ne dispose pas d’infos plus précises…
Pour une autre radio, je suppose que la marque Futuba est le meilleur choix, notamment pour obtenir une longue portée…
Merci pour les compliments 🙂 Il y a quand même de la pub, mais c’est sûr qu’elle n’est pas trop invasive, et je ne veux surtout pas qu’elle le devienne…
Merci aussi pour les photos, c’est très gentil 🙂 Je vais m’occuper d’ajouter une icône, ça ne doit pas être insurmontable…
Merci pour ces infos supplémentaires, et le lien.
Je vais attendre un peu, que Dji sorte sa gimbal.
Et merci pour l’icône 😉
jais acheter le nouveau phantom et jais voulou le faire volé il et retomber et il ne marche plus je suis aller ou je lavais acheter aux cite que je vous et donner et il ne save par le réparé allor jais acheter se produis pour rien si vous avais une perssone qui puisse réparrés se phantom dit moi le merci a vous
Pascal, le mieux est d’aller poser la question sur le forum http://www.djiphantom-forum.com. Il y a des passionnés de bonne volonté qui vont certainement te guider pour savoir d’où vient le problème et trouver la ou les pièces défectueuses à remplacer . Mais un conseil : fais un effort sur l’orthographe dans ta présentation (qui est la première chose en arrivant sur le forum) puis dans ta question. Car ton message est difficile à lire !
Bonjour,
Je voudrais faire des photos de prises de vues aériennes avec un phantom équipé d’une GOPRO.
Je souhaite monter une autoentreprise pour vendre ces photos.
Faut-il avoir des autorisations pour faire voler son phantom émanant de la DGAC ou autre organismes.
J’imagine qu’il doit être réglementer de voler aux abords des villes.
Merci de votre retour et de votre aide
Cordialement
Didier
Bonjour,
A la lecture de cet essai j’étais prêt à plonger, puis le prix ……. Alors pour débuter je vais prendre plus petit, le Twister Quad J Perkins défini comme le plus résistant par FRED dans Le Point. Parce que je vais commencer directement à l’extérieur. Mais plusieurs questions :
Y a-t-il une batterie compatible plus endurante que celle fournie d’origine ? Pour porter demain une 808#16HD par exemple
Gaz à gauche ou à droite (comme sur les autos et motos)? Quelle différence quand on débute ? Avantages et inconvénients de chaque solution ?
Et si les affinités se développent je passerai au Phantom ou autre.
Quoiqu’il en soit je souhaite féliciter FRED pour sa clarté et la qualité de son journalisme technique. J’ai passé, après lecture du Point, au moins 20 heures sur le site et j’ai tout compris. Même le post sur Le Deviation TX alors que je n’ai jamais été foutu de régler le BT sur mes autos. Chaque fois que je lis un post de FRED je me sens plus intelligent ! Du grand art Monsieur FRED. Merci
Houla, merci pour les compliments, c’est trop c’est trop 🙂
Pour le Twister Quad, il existe des batterie un peu plus puissantes, mais elles ne permettront pas de porter la 808 #16 pour autant : si elles sont plus puissantes, elles sont aussi plus lourdes…
Pour le mode 1 (gaz à droite) ou le mode 2 (gaz à droite), peu importe quand on débute. Pas d’avantage ni d’inconvénient, il faut simplement choisir un mode et s’y tenir. Je conseille toutefois le mode 2, mais simplement parce que c’est le plus répandu…
Si tu veux voler en extérieur avec un peu de pêche et un appareil assez résistant (mais pas non plus crashproog hein), il y a le Hoten X. Stable, qui peut embarquer une Gopro (donc très facilement une Keychain)…
Bonjour Fred
Merci pour ces conseils. Mais ils me laissent un peu perplexe. Je viens de lire ton teste du Hoten X dans lequel tu écris que ce n’est sûrement pas un quadri pour débuter. Or je débute ! Et puis les hélices me paraissent de nature à couper les carottes et les doigts.
Mon cahier des charges est le suivant :
Débutant. Vol à l’extérieur. Intérieur trop encombré de choses fragiles, tableaux, abat-jours. Grand jardin avec des zones libres bien plus vastes que ….. la terrasse de qui vous savez. Campagne de l’autre côté de la barrière. Plus tard monter une caméra pas trop sophistiquée au début genre 808#16HD. Et si intérêt confirmé, je passerai à plus gros. Y a-t-il une solution à cela ? Merci
Ok. Pour simplifier, le vol en extérieur requiert un appareil puissant, il faut que les hélices tournent vite pour que l’engin ne soit pas baladé par les bourrasques. Mais s’il est puissant, il convient mal pour débuter… Voilà pour les règles basiques.
Si tu n’a jamais piloté avant, tous les appareils d’extérieur sont un peu délicats au début, notamment pour choper les réflexes en vol inversé (vers soi).
Ce que je conseille généralement, c’est de débuter avec un petit appareil. Pas forcément pour voler à l’intérieur (quoique, ça aide quand il fait un sale temps ou qu’il y a trop de vent), mais simplement parce qu’il craint moins la casse que les gros. Il faut débourser entre 30 et 100 € selon le modèle et l’endroit où on l’achète (type Ladybird/mQX). C’est une somme, mais ça donne l’assurance d’apprendre à piloter sans débourser… beaucoup plus ! Ce qui risque d’être le cas en se plantant, même “gentiment”, avec un engin de type Phantom, Hoten X, F450 etc.
Une fois les bases acquises, le passage à un modèle plus gros est une formalité ! Tu peux sauter les étapes, mais ça se paie généralement d’une manière ou d’une autre… 😉
OK c’est clair. Merci. Je vais acheter un petit quadri pour apprendre les jours sans vent et repérer une salle de sport accessible dans le coin. Merci de ton aide.
Hello Fred,
merci pour tous ces details – ca aide énormément.
Pour ma part J’habite a Shanghai et vient d acquerir la bete aujourd hui meme avec un gopro3 Black ed.
Sais tu s il existe le manuel d utilisation en français qqpart ?
Je parle anglais mais il y a pas mal de détails techniques qui m échappent.
merci encore et a ++
Lucas
Le manuel existe, mais ce sont les revendeurs qui le proposent (je n’en suis pas un)…
Je te conseille encore plus intéressant que le manuel : les guides de Kosem sur son forum francophone ! Tout y est en français, décrit, expliqué, le bonheur 🙂
Ca se trouve ici : http://www.djiphantom-forum.com/
Rubrique “Téléchargements”. Mais l’intégralité du forum est une mine de renseignements concernant le Phantom…
Salut,
une question totalement novice mais importante : est-il possible de s’amuser avec un phantom si on n’a aucune formation ou licence ou autorisation ?
J’entends en rase campagne…
Est-ce qu’on s’expose à sanction (pouvant aller jusqu’à 75.000€ ou 1 an d’emprisonnement d’après ce que j’ai lu).
Merci
Oui, il est possible de s’amuser, mais il y a un cadre légal. Ceci dit, en rase campagne, tant qu’il n’y a pas une zone de vol (avion/helico/ulm) à proximité, il n’y a pas de souci.
Pour le côté novice et sans formation, je conseille TOUJOURS de s’entraîner aux vols avec un petit quadri (genre Ladybird de Walkera ou x4 de Hubsan). Ça donne les automatismes du pilotage et ça permet de savoir jusqu’où on peut aller en sécurité. Car tous les vols sont une question de bon sens : il faut se sentir ok pour voler. Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux abandonner…
Bonjour Fred,
Tout d’abord, merci pour ces quelques infos.
Ensuite, j’ai une question à laquelle tu pourras, je l’espère, répondre.
Pour faire court, j’aimerais savoir s’il est possible de remplacer l’émetteur 2,4GHz d’origine par un 5,8GHz et d’y faire transiter à la fois le signal Radio et le signal Vidéo ?
Ceci dans une optique de FVP “longue” distance avec un minimum d’éléments et donc de poids. Poids perdu que je pourrais par conséquent exploiter pour une simple réduction de charge ou l’ajout d’une batterie, par exemple.
Merci.
Par émetteur, je suppose que tu veux parler de la radiocommande pour piloter. Je ne connais pas de radiocommmande et de récepteur associé qui fonctionne en 5,8 GHz. Ce ne serait de toutes façons pas une bonne idée, le 5,8 GHz ne porte pas loin et traverse mal les obstacles. Il faudrait compenser par grosse puissance d’émission (donc une consommation forte et une contradiction avec les loi françaises). De plus, il y aurait un risque potentiel d’interférences entre les ordres radios et la vidéo, avec des conséquences catastrophiques en vol. Donc pour répondre à ta question : non, à ma connaissance
Fred bonjour,, je me permets un petit lien pour voir l’équilibrage d’hélices à plus et merci pour le dossier sur le Phantom !
http://www.tranquille-informatique.fr/modelisme/chaine-de-motorisation/equilibrer-une-helice.html
Vacherin
Merci beaucoup ! Il va falloir que je me mette plus sérieusement à cette pratique 🙂 Et du coup la décrire…
Salut encore merci pour ce test bien complet , toi qui est bien informé tu penses que dji va sortir une petite nacelle RTF adapté au Phantom ?
À bientôt
Au niveau hélice pour éviter les vibrations, j’utilise des E-Prop de marque Graupner. Je les passe toujours sur équilibreur par précaution mais je n’ai eu qu’à équilibrer une seule fois sur 16 hélices.
Vivement Noël …;)
🙂 🙂
Mais d’ici là, il y aura forcément mieux encore !
C’est peu probable… Mais les accessoiristes vont s’en charger ! http://www.flitelab.com est en train de plancher sur un gimbal, à suivre donc…
Bonjour, fred peut-être un comparatif d’image GOPRO entre le PHAnTOM et walkera x400 ?
salutations
VACHERIN depuis 1965 après JC
Excellente idée ! Je prévois ça…
Salut Fred
Merci pour ces deux pages super instructives… j’ai pas resisté longtemps je l’ai acheté hier!
j’ai une question, on lit que ce n’est pas étanche du tout… mais est ce qu’il flotterait avec une gopro attachée a ton avis? j’ai peur de la réponse étant plus que débutant je ne voudrait pas tout perdre dans l’ocean!
sinon des vidéos que j’ai vu il a l’air de pas trop mal résister aux crashs hormis les hélices, le site dit de ne pas mettre d’hélices au dela de 8 pouces, quel serait le risque?
A+
Bienvenue dans le monde des Phantomistes alors !
Je t’avoue que je n’ai pas trop envie de faire l’essai ! 🙂 Plus sérieusement, je doute qu’il flotte, il est tout de même assez lourd et sa coque comporte de nombreux trous en-dessous d’une éventuelle ligne de flottaison. Donc il flottera probablement quelques minutes seulement, avant de sombrer. Le caisson étanche de la GoPro n’y changera pas grand-chose. Si tu veux absolument voler au-dessus de l’eau, il faudra plus compter sur la sur-vérification de l’appareil avant chaque vol, et sur tes talents de pilote. Tu peux toujours bricoler un flotteur, mais si ça peut donner quelque chose sur une rivière ou un étang, ça ne fonctionnera pas en mer.
Oui, il résiste bien aux chocs, je confirme. Même les hélices tiennent plutôt bien. Il y a pour l’instant pénurie de pièces détachées, mais ça devrait s’améliorer rapidement…
Pour les hélices, ça ne se voit pas bien sur mes photos, mais côté intérieur, elles sont proches de la coque en forme de dôme. Si elles sont plus longues, elles risquent de toucher le plastique par torsion sur un gros effort en montée… Voici une photo pour voir ce que ça donne (désolé pour la qualité) :

En fait selon moi les hélices se déformeront obligatoirement dans l’autre sens puisque elles portent… mais aux vues de ta photos elles sont quand même assez proche de la structure effectivement!
encore merci pour tous les éclairages.
Sur rcgroups, ils disent que ça peut arriver sur une montée à fond… Je ne peux ni confirmer ni infirmer 😉
Bonsoir,
Tout d’abord félicitations pour votre travail sur ce site. Je suis 100% novice en matière de drone et c’est précieux de lire des feed back de gens comme vous.
Je suis photographe animalier pro et je cherche à réaliser quelques prises de vues aériennes pour compléter certains sujets. Etant 100% novice dans l’usage et le pilotage de tels engins, pensez vous que que le DJI Phantom soit un bon choix combiné à une Go Pro 3 ? Afin de permettre la vision “embarquée” que me faudrait-il ? Est-ce utile d’acheter à l’avance des pièces détachées et si oui lesquelles ?
Merci pour vos précieux conseils…
Franck
Question subsidiaire, entre GoPro 3 et une 808 16HD ? Laquelle conseilleriez vous au niveau qualité photo ?
Merci Franck 🙂
Le Phantom est sans doute l’un des drones les plus faciles à piloter sans expérience. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que si les assistances viennent à lâcher, parce que la couverture satellite est mauvaise ou en cas de souci mécanique, le pilotage redevient “sport”. C’est à dire nécessitant un peu de pratique.
Il faut aussi savoir que les vols “plaisir”, sans but précis, sont assez faciles. Mais tout se complique lorsqu’il s’agit de contraindre ses vols pour des raisons précises. C’est le cas de la prise de vue : la recherche du bon angle, le suivi de sujets qui bougent est un challenge pour un pilote “normal”, donc encore plus pour un débutant.
Pour faire de la prise de vue, la GoPro est particulièrement recommandée. Evidemment, un drone plus imposant capable d’embarquer un reflex haut de gamme est encore mieux, mais le budget s’alourdit et le pilotage devient complexe. Voire impossible seul…
Pour la prise de vue en “embarqué”, le matériel que j’ai utilisé pour la découverte Hoten X + GoPro convient (il y a des changements mineurs de câbles pour la GoPro 3). Voir ici.
Mais attention, la loi française requiert 2 pilotes pour le vol en immersion, dont un à vue. Dans le cas d’une pratique loisirs, c’est “pas vu pas pris”. Mais dans le cas d’une pratique professionnelle, il faut éviter…
Je déconseille la 808 16 HD pour de la prise de vue, et même pour des vidéos de qualité. C’est une mini caméra idéale pour se former au vol FPV, à la prise de vue, qui brille par son poids plume et son prix plancher, mais elle n’offre pas la même qualité qu’une GoPro 3 (et même une GoPro 2). Il n’y a pas de miracles dans la high-tech 😉
Juste une petite question…
Le logiciel tourne t’il sur APPLE.?
Il me semble que non mais je peux me tromper…
Non, il est uniquement dispo pour PC. Mais je l’ai fait tourner en émulation sur un Mac…
Bonjour,
Totalement novice, peux tu m’en dire plus sur l’émission d’une vidéo de contrôle depuis le Phantom vers un écran ? Il faut acheter un émetteur, une batterie, un écran de contrôle ? Quelques références à conseiller ?
Y’a t’il un décalage entre ce que filme le Phantom et le retour au sol. Je sais qu’en utilisant le module Wifi de la GoPro 3, il y a entre 2 et 4 secondes… Ce qui n’est pas exploitable pour filmer en immersion.
Comment faut-il fixer l’émetteur et sa batterie sur le Phantom ?
Merci, Nicolas.
Je suis désolé, j’ai la chance d’être sur les pistes de ski, je ne peux pas faire une longue réponse… Pour faire simple, j’utilise exactement la même configuration qu’avec le hoten x (voir dans la section Bidouilles…
J’y retourne 🙂
sur mon DJI PHANTOM le morse du code des couleurs fonctionne bien mais vraiment impossible de le démarrer ??????? comment faire S.V.P.
MERCI D AVANCE
LIONEL
Tu veux dire que les moteurs ne démarrent pas ? Quand tu places les joysticks de la radio chacun dans une diagonale, ça ne fait pas démarrer les moteurs à petit régime ?
Bonjour,
“Nous avons essayé avec un émetteur 5,8 GHz de 25 mW, une antenne bâton, une batterie et un câble pour GoPro 2”
Pourrais je savoir quel émetteur vous avez utilisé et comment réaliser la connection entre la GOPRO et l’emetteur 5.8Ghz ?
Au niveau du recepteur FPV, la visualisation se faisait à partir d’une radio ou de lunette ?
Je pose ces questions car j’aimerai me mettre au vol en immersion et en connaître plus sur les différentes config possibles.
Merci d’avance pour vos réponses…
Le mieux est de vous référer à un post en 3 étapes qui décrit la mise en place d’un système d’immersion sur un Hoten X de Walkera, ici…
Bonjour à tous,
J’ai craqué aussi et j’ai commandė le phantom pour y suspendre une go pro3. En surfant pour bien me documenter, j’ai découvert qu’il ne fallait pas utiliser le wifi de la go pro pour visionner pendant le vol car elle utilise la même fréquence et peut perturber le commandes de vol. Quelqu.un à t.il déjà eu cette fâcheuse expérience ?
Je ne connais personne qui ait expérimenté la chose de manière certaine. Les analyses spectrogramme menées sur rcgroups ont montré des plages de fréquences communes à la GoPro et la radio du Phantom. Mais cela ne veut pas dire qu’il y a forcément des problèmes puisque la radio est supposée changer de fréquence suffisamment souvent pour éviter des interférences.
En l’absence de certitude, mieux vaut appliquer le principe de précaution, et c’est ce que fait DJI en préconisant de ne pas voler avec le wifi activé sur la GoPro.
Si tu veux vraiment visualiser les images en vol, mieux vaut adopter un outil d’immersion. Ce sera plus sûr, beaucoup plus efficace (parce qu’à 30 mètres, la GoPro ne communique presque plus avec l’iPhone/iPad)…
Après quelques premiers vols, je dois dire que je suis extrêmement surpris par les qualités de vol de ce quad! Il est stable, rapide et surtout très sécurisant.
Ayant pratiqué l’hélico RC il y a quelques années (FP puis CP en électrique) j’ai été, dès le premier vol, très très à l’aise avec le Phantom!
On translate à des vitesses folles, on vire dans un mouchoir de poche et surtout, en prend de l’altitude sans forcer!
Dès que les choses s’emballent un peu, on lache tout en GPS MODE et le voila qui s’arrête.
C’est du pur bonheur et les photos ou vidéos prises avec la Gopro montée dessus sont superbe.
Je le recommande fortement et je te remercie, Fred, pour tes conseils, je ne suis vraiment pas déçu!
Ahhh, good news! 🙂
salut !
avec le phantom est il possible de faire des looping comme un hubsan 4 par exemple ???
et peut on enlever les pieds pour gagner du poids ??
merci pour ses précisions !
Il est possible de faire des loopings, mais pas comme le X4. Sur le X4, ce sont des figures ultra rapides dans un peu d’espace. Avec le Phantom, ce sont des manoeuvres larges (plusieurs dizaines de mètres) à réaliser en mode Manuel (non disponible par défaut, il faut l’activer via le logiciel sur PC). Mais il est très très très préférable de s’être sérieusement entrainé sur un appareil plus petit, genre un Blade mQX (et pas un X4 ni un Ladybird), pour se lancer dans ces figures.
Les pieds ne font pas gagner grand chose en poids, il ne pèsent presque rien. Et il faut respecter l’endroit où est positionné le compas, sur l’un des pieds, pour qu’il fonctionne correctement…
bonjour,
Merci beaucoup pour toutes les explications, on en trouve peu pour ce petit “bijoux”, je vais me l’acheter prochainement pour aller avec ma go pro black. Je suis totalement novice dans ce domaine et je voudrai savoir si il n’ai pas risqué de mettre sa go pro nue ?. Je voulai aussi savoir si je l’achète sur un autre site que le votre j’aurai le mode 1 et 2 deja fait sur la télécommande ?
L’appareil est il vraiment résistant ?. si il fait une grosse chute la go pro ne risque rien ?
Desole pour toutes ces questions. Merci d’avance !!!!
ps: il n’est pas possible que le drone s’emballe et disparaisse a tout jamais ? ^^ c’est mal seul crainte par rapport a ce produit, ce serait 1000euros d’envoler !!!!
C’est possible… Mais en fait, il semble à chaque fois que ce soit une mauvaise manipulation qui provoque ce comportement. Donc le mieux est de bien lire et relire les indications de Kosem sur http://www.djiphantom-forum.com/. Je pense que c’est indispensable et salvateur !
La Gopro nue est toujours un risque. Mais si elle est seule embarquée, sans autre surpoids, il est conseillé de la placer dans son boîtier de protection.
Pour le mode, c’est à vérifier avec le site d’achat. S’il ne spécifie rien, c’est du mode 2.
L’appareil est résistant, j’en ai vu se crasher dans un arbre, tomber au sol et repartir dans la minute. Mais comme tout engin volant, toutes les chutes sont différentes. On peut se sortir indemne d’un gros crash, comme on peut en une seule fois casser des hélices, tordre un moteur et casser un bras sur un petit atterrissage mal géré. La faute à pas de chance ! Pareil pour la Gopro. Si elle est dans son boîtier, elle risque moins que nue. Mais ça c’est la théorie…
Il faut s’attendre, tout de même, à casser des pièces du Phantom un jour ou l’autre…
merci pour vos réponse !!! cest super sympa que quelqu”un réponde a mes questions !!! MERCI
Sur quel site sérieux et sécurisé avec une livraison rapide je peux commander le drone ? l’altitude maximum est de combien ?
Entre passionnés, c’est important de s’entraider 🙂
Pour les sites d’achat, je n’ai pas de recommandation particulière, les sites mentionnés dans les liens sont ceux avec qui je n’ai pas eu de soucis.
L’altitude maximale préconisée par DJI est 350 mètres, c’est à dire la portée max de la radio. Mais a priori il y a moyen d’aller plus loin, 500 mètres environ, voire plus. Après, c’est une question de vision : à 300 mètres, le Phantom n’est plus qu’un petit point blanc. Pas facile de le piloter dans ces conditions, même avec toutes les aides activées…
Bonjour,
Deux questions. 1) Quel est le comportement en cas de vent? Y a-t-il une limite à la force du vent où il vaut mieux ne pas le faire voler?
2) La caméra est-elle pré-orientable? Par exemple inclinée à 45° ou parallèle au sol (pour une photo en plan). Faut-il modifier le harnais supportant la caméra?
1) La doc stipule (de mémoire) que le Phantom est ok jusqu’à un vent de 27 km/h.
En pratique, je ne sais pas trop puisque je ne suis pas outillé pour connaître la vitesse du vent. A priori, il tient bien même avec un fort vent, y compris avec des rafales. Mais il vaut mieux avoir quelques dizaines d’heures de pilotage pour gérer la situation…
En revanche, les vidéos filmées avec du vent sont difficiles à regarder 🙂
2) Oui.. Pas de problème à 45°, mais le support bloque pour aller jusqu’à la placer de manière parallèle au sol. Ceci dit, pour cela, il est possible de ruser, en plaçant la caméra sur le support à la verticale. Du scotch ou des élastiques font l’affaire…
Super! Merci Fred!
En fait je suis moins intéressé par des vidéos que par des photos. Mais effectivement le risque de bougé existe aussi, sauf si la vitesse d’obturation est grande. Et comme tu dis, étant inexpérimenté, il vaut mieux commencer par temps très, très calme… et un grand ciel bleu pour la luminosité.
Oui, pour se familiariser avec la bestiole, mieux vaut ne pas avoir à se battre contre le vent… Ca peut être catastrophique !
Pour les photos, même quand ça secoue, celles que j’ai faites avec la GoPro sont correctes. Il faut tenir la position assez longtemps pour avoir suffisamment de shoots et espérer quelques bonnes photos…
Bonjour.
Super test! C’est la 1er fois que je tombe sur un site ou le test est un test!
Merci.
Jolie machine, ce sera mon tout premier drone.
J’ai immédiatement envie de l’acheter, mais je voudrai savoir une ou deux choses.
La radio livrée avec permet elle de piloter une nacelle? En effet, je compte m’équiper fpv, la stabilité et la maniabilité de l’engin s’y prête fortement.
La nacelle serait pour orienter la gopro 3, vers le bas et à l’horizontale pour avoir un maximum d’angles de vue.
Merci
Merci pour le compliment :-)))
Non, la la nacelle fournie n’est pas motorisée du tout… Ça va être difficile d’avoir à la fois du fpv et une motorisation du support, pour une question de poids.
Salut!
Oui, le poids, 1kg au max.
Mais la gp3 ne fait que 25gr, par rapport à la 2, je gagne déjà pas mal.
J’ai vu sur yt, un pilote (chevronné) utiliser une nacelle orientable et “pilotable” depuis sa radio. La vidéo fait plus de 13min (pas de son) mais mérite d’être vue en entier
http://youtu.be/DhY4hw1dEHE (Peut être la donner en lien sur votre site. Montre le fort potentiel du Phantom 🙂 )
On se rend bien compte que l’orientation de la cam change. De plus, le mouvement de la nacelle est très fluide, je serait curieux de savoir ce qu’il utilise.
J’en reviens à la radio livrée avec le Phantom. Est-ce que cette radio, permet d’activer, un module placé sur le Phantom. Par exemple, commander le servos de la nacelle.
Si non, auriez vous un conseil à me donner sur le choix d’une radio?
Encore merci pour votre site. En plus, pas de pub, pas d’inscription obligatoire 🙂
Les photos utilisées sont superbes. C’est clair “aéré” . Un petit (tout petit) défaut (pour moi), pas d’icône lorsque le site est mis en favoris (Chrome, Firefox ou Opéra).
Thierry
Oui, la vidéo est exceptionnelle !
Le truc, si j’ai bien compris, c’est qu’il a réalisé son propre gimbal tout seul… C’est top… mais pas à la portée de tout le monde.
http://fitandfuel.com/blog/fit/gopro/
Je ne doute pas qu’il va y en avoir plein à la vente dans peu de temps, ce sera super intéressant !
Sur la radio, à l’arrière, il y a des trous qui sont utilisés pour le gimbal qui sera proposé par DJI. Donc oui, elle est supposée contrôler au moins une voie du module de réception sur le Phantom. Le souci, c’est que je ne dispose pas d’infos plus précises…
Pour une autre radio, je suppose que la marque Futuba est le meilleur choix, notamment pour obtenir une longue portée…
Merci pour les compliments 🙂 Il y a quand même de la pub, mais c’est sûr qu’elle n’est pas trop invasive, et je ne veux surtout pas qu’elle le devienne…
Merci aussi pour les photos, c’est très gentil 🙂 Je vais m’occuper d’ajouter une icône, ça ne doit pas être insurmontable…
Merci pour ces infos supplémentaires, et le lien.
Je vais attendre un peu, que Dji sorte sa gimbal.
Et merci pour l’icône 😉
jais acheter le nouveau phantom et jais voulou le faire volé il et retomber et il ne marche plus je suis aller ou je lavais acheter aux cite que je vous et donner et il ne save par le réparé allor jais acheter se produis pour rien si vous avais une perssone qui puisse réparrés se phantom dit moi le merci a vous
Pascal, le mieux est d’aller poser la question sur le forum http://www.djiphantom-forum.com. Il y a des passionnés de bonne volonté qui vont certainement te guider pour savoir d’où vient le problème et trouver la ou les pièces défectueuses à remplacer . Mais un conseil : fais un effort sur l’orthographe dans ta présentation (qui est la première chose en arrivant sur le forum) puis dans ta question. Car ton message est difficile à lire !
Bonjour,
Je voudrais faire des photos de prises de vues aériennes avec un phantom équipé d’une GOPRO.
Je souhaite monter une autoentreprise pour vendre ces photos.
Faut-il avoir des autorisations pour faire voler son phantom émanant de la DGAC ou autre organismes.
J’imagine qu’il doit être réglementer de voler aux abords des villes.
Merci de votre retour et de votre aide
Cordialement
Didier
La réglementation ne permet pas la prise de vues professionnelle avec le Phantom… Un bon recapitulatif des exigences de la réglementation se trouve ici : http://www.airshoot-technologie.com/contents/fr/d66_reglementation-drone.html
Oui, c’est frustrant 😎
Bonjour,
A la lecture de cet essai j’étais prêt à plonger, puis le prix ……. Alors pour débuter je vais prendre plus petit, le Twister Quad J Perkins défini comme le plus résistant par FRED dans Le Point. Parce que je vais commencer directement à l’extérieur. Mais plusieurs questions :
Y a-t-il une batterie compatible plus endurante que celle fournie d’origine ? Pour porter demain une 808#16HD par exemple
Gaz à gauche ou à droite (comme sur les autos et motos)? Quelle différence quand on débute ? Avantages et inconvénients de chaque solution ?
Et si les affinités se développent je passerai au Phantom ou autre.
Quoiqu’il en soit je souhaite féliciter FRED pour sa clarté et la qualité de son journalisme technique. J’ai passé, après lecture du Point, au moins 20 heures sur le site et j’ai tout compris. Même le post sur Le Deviation TX alors que je n’ai jamais été foutu de régler le BT sur mes autos. Chaque fois que je lis un post de FRED je me sens plus intelligent ! Du grand art Monsieur FRED. Merci
Houla, merci pour les compliments, c’est trop c’est trop 🙂
Pour le Twister Quad, il existe des batterie un peu plus puissantes, mais elles ne permettront pas de porter la 808 #16 pour autant : si elles sont plus puissantes, elles sont aussi plus lourdes…
Pour le mode 1 (gaz à droite) ou le mode 2 (gaz à droite), peu importe quand on débute. Pas d’avantage ni d’inconvénient, il faut simplement choisir un mode et s’y tenir. Je conseille toutefois le mode 2, mais simplement parce que c’est le plus répandu…
Si tu veux voler en extérieur avec un peu de pêche et un appareil assez résistant (mais pas non plus crashproog hein), il y a le Hoten X. Stable, qui peut embarquer une Gopro (donc très facilement une Keychain)…
Bonjour Fred
Merci pour ces conseils. Mais ils me laissent un peu perplexe. Je viens de lire ton teste du Hoten X dans lequel tu écris que ce n’est sûrement pas un quadri pour débuter. Or je débute ! Et puis les hélices me paraissent de nature à couper les carottes et les doigts.
Mon cahier des charges est le suivant :
Débutant. Vol à l’extérieur. Intérieur trop encombré de choses fragiles, tableaux, abat-jours. Grand jardin avec des zones libres bien plus vastes que ….. la terrasse de qui vous savez. Campagne de l’autre côté de la barrière. Plus tard monter une caméra pas trop sophistiquée au début genre 808#16HD. Et si intérêt confirmé, je passerai à plus gros. Y a-t-il une solution à cela ? Merci
Ok. Pour simplifier, le vol en extérieur requiert un appareil puissant, il faut que les hélices tournent vite pour que l’engin ne soit pas baladé par les bourrasques. Mais s’il est puissant, il convient mal pour débuter… Voilà pour les règles basiques.
Si tu n’a jamais piloté avant, tous les appareils d’extérieur sont un peu délicats au début, notamment pour choper les réflexes en vol inversé (vers soi).
Ce que je conseille généralement, c’est de débuter avec un petit appareil. Pas forcément pour voler à l’intérieur (quoique, ça aide quand il fait un sale temps ou qu’il y a trop de vent), mais simplement parce qu’il craint moins la casse que les gros. Il faut débourser entre 30 et 100 € selon le modèle et l’endroit où on l’achète (type Ladybird/mQX). C’est une somme, mais ça donne l’assurance d’apprendre à piloter sans débourser… beaucoup plus ! Ce qui risque d’être le cas en se plantant, même “gentiment”, avec un engin de type Phantom, Hoten X, F450 etc.
Une fois les bases acquises, le passage à un modèle plus gros est une formalité ! Tu peux sauter les étapes, mais ça se paie généralement d’une manière ou d’une autre… 😉
OK c’est clair. Merci. Je vais acheter un petit quadri pour apprendre les jours sans vent et repérer une salle de sport accessible dans le coin. Merci de ton aide.
Hello Fred,
merci pour tous ces details – ca aide énormément.
Pour ma part J’habite a Shanghai et vient d acquerir la bete aujourd hui meme avec un gopro3 Black ed.
Sais tu s il existe le manuel d utilisation en français qqpart ?
Je parle anglais mais il y a pas mal de détails techniques qui m échappent.
merci encore et a ++
Lucas
Le manuel existe, mais ce sont les revendeurs qui le proposent (je n’en suis pas un)…
Je te conseille encore plus intéressant que le manuel : les guides de Kosem sur son forum francophone ! Tout y est en français, décrit, expliqué, le bonheur 🙂
Ca se trouve ici : http://www.djiphantom-forum.com/
Rubrique “Téléchargements”. Mais l’intégralité du forum est une mine de renseignements concernant le Phantom…
Salut,
une question totalement novice mais importante : est-il possible de s’amuser avec un phantom si on n’a aucune formation ou licence ou autorisation ?
J’entends en rase campagne…
Est-ce qu’on s’expose à sanction (pouvant aller jusqu’à 75.000€ ou 1 an d’emprisonnement d’après ce que j’ai lu).
Merci
Oui, il est possible de s’amuser, mais il y a un cadre légal. Ceci dit, en rase campagne, tant qu’il n’y a pas une zone de vol (avion/helico/ulm) à proximité, il n’y a pas de souci.
Pour le côté novice et sans formation, je conseille TOUJOURS de s’entraîner aux vols avec un petit quadri (genre Ladybird de Walkera ou x4 de Hubsan). Ça donne les automatismes du pilotage et ça permet de savoir jusqu’où on peut aller en sécurité. Car tous les vols sont une question de bon sens : il faut se sentir ok pour voler. Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux abandonner…
Bonjour Fred,
Tout d’abord, merci pour ces quelques infos.
Ensuite, j’ai une question à laquelle tu pourras, je l’espère, répondre.
Pour faire court, j’aimerais savoir s’il est possible de remplacer l’émetteur 2,4GHz d’origine par un 5,8GHz et d’y faire transiter à la fois le signal Radio et le signal Vidéo ?
Ceci dans une optique de FVP “longue” distance avec un minimum d’éléments et donc de poids. Poids perdu que je pourrais par conséquent exploiter pour une simple réduction de charge ou l’ajout d’une batterie, par exemple.
Merci.
Par émetteur, je suppose que tu veux parler de la radiocommande pour piloter. Je ne connais pas de radiocommmande et de récepteur associé qui fonctionne en 5,8 GHz. Ce ne serait de toutes façons pas une bonne idée, le 5,8 GHz ne porte pas loin et traverse mal les obstacles. Il faudrait compenser par grosse puissance d’émission (donc une consommation forte et une contradiction avec les loi françaises). De plus, il y aurait un risque potentiel d’interférences entre les ordres radios et la vidéo, avec des conséquences catastrophiques en vol. Donc pour répondre à ta question : non, à ma connaissance