Flytech Bladestar

Cet appareil étonnant se distingue de la concurrence, il n’épouse en rien le look habituel des micro hélicoptères. Pourtant, il s’agit bel et bien d’une voilure tournante… Quel est le principe de fonctionnement du Bladestar ? C’est une hélice ultra légère, de 30 cm de diamètre, dont la rotation est assurée par deux petits moteurs qui exercent une poussée chacun en sens contraire. Plus ils tournent vite plus la rotation est rapide : l’appareil monte. C’est aussi simple que ça ! Mais cette hélice volante se révèle techniquement un peu plus complexe qu’elle n’en a l’air, nous allons le voir. Avant de décoller, il faut recharger la batterie de l’engin. C’est la télécommande qui joue le rôle de station-service, alimentée par 6 piles de type AA (non fournies). Son look est à l’évidence directement inspiré par les vaisseaux de Star Wars, notamment le Tie Fighter. La télécommande contient un câble de recharge, qui n’apparait que lorsqu’on dévisse l’extrémité de la branche droite. Il suffit de connecter ce câble dans la petite encoche du Bladestar – un détrompeur évite toute mauvaise manipulation -, et de placer l’interrupteur de la télécommande sur Charge. Les diodes vertes de la télécommande clignotent pendant l’attente. Comptez 25 minutes environ, après quoi une seule diode clignote, indiquant la fin de la charge.

Premier décollage

Le Bladestar est vraiment simple, mais n’ignorez pas le manuel. Il explique que l’appareil fonctionne en deux modes distincts. Le mode RC permet de piloter l’appareil, le mode Autopilot le laisse se gérer tout seul (ou presque). Par défaut, c’est le mode RC qui est activé. Allumez la télécommande en plaçant l’interrupteur sur On, allumez le Bladestar avec son propre interrupteur, la diode rouge témoigne de son bon fonctionnement. Posez le Bladestar au sol, poussez les gaz. Et… Rien. Poussez à nouveau. Toujours rien. Que se passe-t-il ? Instinctivement, vous placez la diode rouge vers vous, c’est également de ce côté que se trouve l’interrupteur On/Off. Ce que la documentation oublie de vous indiquer, c’est que le récepteur infrarouge se trouve de l’autre côté de l’appareil. Tournez le Bladestar de telle sorte que le récepteur soit face à vous, poussez le gaz : les deux moteurs s’animent, l’hélice tourne, il décolle ! Une fois l’appareil en vol, tout le bloc central est en rotation avec l’hélice, y compris le récepteur de la télécommande, vous n’avez donc plus à vous soucier de son orientation. Mais vous l’aurez compris, ce récepteur n’est opérationnel que par courts intervalles. Le résultat est sans surprise : la commande des gaz n’est pas très réactive, elle souffre d’un temps de latence qui peut aller jusqu’à 2 bonnes secondes. L’ascension, manette des gaz à fond, n’est pas fulgurante, mais cela fonctionne, et vous pouvez facilement gérer la puissance pour vous placer en mode stationnaire à altitude constante. Le Bladestar dérive très peu, vous pouvez donc le faire évoluer dans un espace réduit. La télécommande permet de le piloter, en mode RC, elle offre pour cela 4 touches directionnelles. Plus encore que pour les gaz, les ordres ne sont pas transmis dans l’instant et, surtout, ils ont un effet très léger. Trop, pour être exact : le déplacement en avant, arrière, droite ou gauche est à peine perceptible et fait rapidement perdre de l’altitude au Bladestar. Pour se poser, il suffit de réduire les gaz progressivement.

Et la suite ?

Le test complet de ce micro-hélicoptère est disponible dans la version iPad de HelicoMicro, que vous trouverez sur l’App Store ! Cliquez sur le bandeau pour en savoir plus…

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