Graupner micro light

L’aspect extérieur ne laisse aucun doute, ce micro-hélicoptère privilégie les fonctionnalités au détriment du look. Malgré une bulle qui reproduit l’allure du Hughes/Schweizer S-300, il laisse apparents presque tous les composants mécaniques et électroniques. Ainsi la batterie est bien visible bien que placée sous l’appareil, et les couronnes des deux moteurs ne sont pas protégées.
Pas plus que les moteurs eux-mêmes. Plus étonnant, les composants électroniques sont
eux-aussi à l’air libre.

Tour du propriétaire

Cet appareil est condamné à voler en intérieur. Il ne s’accommode pas de la pluie, ni même de la rosée dans l’herbe, cela risquerait d’endommager l’électronique et la mécanique. Une tige en métal constitue l’empennage, terminée par un rotor de queue. Lequel est uniquement présent pour des raisons d’esthétique, il n’a pas de fonction anticouple. D’ailleurs, il tourne dans le vide au gré du vent généré par le vol. L’appareil s’appuie sur deux rotors contre-rotatifs pour prendre les airs, la stabilité étant assurée par une barre de Bell et un gyroscope électronique. Le diamètre des pales est de 27 cm : c’est plus que pour la plupart des micro-hélicoptères, mais cela reste une taille parfaitement adaptée à des évolutions en intérieur. Nous l’avons vu, le look n’est pas le point fort du micro light, mais la qualité de conception de toutes les pièces, celles en métal comme celles faites de plastique, est remarquable. De là à affirmer que la solidité de l’appareil est à toute épreuve, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Les patins, par exemple, se déboîtent facilement, au risque de les perdre. Les pales semblent fragiles, surtout à leur base. Enfin, n’oublions pas que toutes les pièces électroniques et mécaniques sont apparentes, et par conséquent non protégées contre les chocs.

Préliminaires

Le micro light est fourni avec une radiocommande à la norme 2,4 GHz. Proposée en mode 2, elle peut assez facilement être modifiée pour passer en mode 1. Pratique ! L’emballage affiche la mention RTF, « Ready To Fly ». Ce qui signifie généralement que la boîte contient tous les éléments requis pour voler : l’hélico bien sûr, mais aussi sa batterie et sa radiocommande. C’est le cas du micro light, Graupner n’a pas menti. Mieux encore : la batterie est partiellement chargée, suffisamment en tous cas pour un petit vol de prise en mains, et des piles sont fournies pour équiper la radiocommande. Tout est là pour décoller sur le champ ! Pourtant, l’ouverture du boîtier arrière de la radio laisse apparaître un bloc destiné à accueillir 8 piles. Or Graupner n’en fournit que 4 ! Y aurait-il mesquinerie de la part du constructeur ? Pas du tout : le bloc n’a besoin que de 4 piles pour alimenter la radiocommande. Ouf. La batterie est de type Li-Po, 7,4V et 500 mAh. Un chargeur et son adaptateur secteur sont également fournis. Notez que la charge complète (avec une batterie presque vide) prend environ 1 heure et 5 minutes. Pour initier votre premier vol, allumez la radiocommande et vérifiez que les trims sont positionnés à mi-course. Placez la batterie sous le micro light, dans le panier réservé à cet usage. Un petit velcro permet d’éviter que la batterie ne sorte de son logement, en l’absence d’une trappe. Branchez la batterie à l’hélico (un détrompeur permet d’éviter les erreurs), les servos s’animent, deux diodes s’allument sur la carte-mère (rouge et verte), vous voilà prêt à décoller.

Et la suite ?

Le test complet de ce micro-hélicoptère est disponible dans la version iPad de HelicoMicro, que vous trouverez sur l’App Store ! Cliquez sur le bandeau pour en savoir plus…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×