3D FlightLab : un banc de test modulaire pour les drones, proposé sur Kickstarter

binary box 3d flightlab 01Le 3D FlightLab est « un banc de test modulaire imprimable en 3D pour drones ». En d’autres mots, c’est un outil qui permet de tester et régler des drones (avec leurs hélices) dans un environnement sûr, plutôt qu’en vol avec tous les risques que cela comporte, ou avec des montages maison plus ou moins sécurisés.

Le principe de fonctionnement du 3D FlightLab ?

binary box 3d flightlab 00Imaginée par l’équipe de Binary Box, c’est une structure qui permet de monter un drone de telle sorte qu’il puisse tourner librement sur ses 3 axes. C’est tout ? Oui : pas de capteurs, pas d’électronique… Ce sont les capteurs et le contrôleur de vol à bord du drone qui permettent d’apporter des corrections sur les PID et les autres réglages.

Présenté ainsi, le banc semble un outil lowtech facile à concevoir. Mais les concepteurs expliquent que la mise au point a été longue pour éliminer les sources de résonance, simplifier le montage et le nombre de pièces, réduire le poids, proposer plusieurs tailles de bancs (pour des drones de 3 pouces jusqu’à 1 mètre d’envergure), permettre le pliage de la structure pour le rangement ou le transport. Au final, le 3D FlightLab est fait de tubes de carbone et de pièces à imprimer soi-même en 3D. 

Combien ça coûte ?

binary box 3d flightlab 02A partir de $130 sur Kickstarter pour la version petit format qui comprend les tubes de fibre de carbone, les fichiers 3D à imprimer et le manuel, jusqu’à $500 pour la version grand format – ce sont des prix « early-bird », c’est-à-dire promotionnels pour encourager la prise de décision du financement participatif. Un version à $49 sans les tubes de fibre de carbone est également proposée.

Quand ?

binary box 3d flightlab 03L’équipe de Binary Box promet une livraison en septembre 2024. Comme d’habitude avec les projets de financement participatif, sur Kickstarter et les autres plates-formes, il y a de fortes chances pour que le délai ne soit pas respecté. Mais le caractère lowtech du 3D FlightLab permet d’espérer que la date glisse peu.

Ca vaut le coup ?

Je suis particulièrement inefficace dans la gestion des PID et de toutes les variables associées, je n’ai par conséquent pas idée de la pertinence de cet outil pour réussir les réglages d’un drone. La sécurisation des essais, elle, semble plus évidente.

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