RigiTech va transporter des échantillons biologiques de Biogroup avec des drones VTOL
La société suisse RigiTech annoncé un partenariat pour équiper les laboratoires français Biogroup avec des drones destinés à l’acheminement d’échantillons biologiques par les airs. Le modèle choisi est l’Eiger, un appareil VTOL capable de décoller et atterrir en mode multirotor, et de passer en vitesse de croisière en mode voilure fixe. Il peut voler jusqu’à une distance de 100 km et de porter une charge de 2,5 kg. Il est capable de voler de nuit et confronté à des vents jusqu’à 54 km/h.
Sécurité
RigiTech propose des outils « Sense & Avoid » basés sur l’ADS-B et Flarm pour détecter d’autres appareils en l’air, d’utiliser un parachute en cas de problème, de modifier sa hauteur de vol tout en restant dans le couloir qui lui est attribué, de multiplier les méthodes de communication pour assurer leur redondance, etc.
Ce qui distingue cette initiative ?
Elle repose sur des travaux qui ont abouti à une autorisation de vol en BVLOS . Selon le communiqué de presse, RigiTech et Biogroup ont obtenu « des autorisations de vol pour commencer des vols réguliers au-delà de la vue directe (BVLOS) entre les laboratoires de Biogroup à Bourgoin-Jallieu et Tignieu-Jameyzieu […] cette route est la première route de livraison récurrente de drones agréée à avoir lieu dans l’espace aérien contrôlé en France, et l’une des premières en Europe ». La distance à vol d’oiseau entre les laboratoires est de 17 km, elle est de 25 km par la route. Le transport par les airs prend 15 minutes, deux fois moins que par la route.
Multipartenaires…
Les démarches pour obtenir les autorisations ont impliqué la Direction Générale de L’Aviation Civile (DGAC), la Direction des Services de la Navigation Aérienne (DSNA), les équipes locales et le contrôle tours de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, de l’Héliport du Centre Hospitalier Pierre Oudot (Bourgoin-Jallieu), et de la base aérienne de Frontonas, Clearance, ainsi que la Préfecture de l’Isère et les municipalité des communes de Bourgoin-Jallieu et de Tignieu-Jameyzieu…
Hello!
France Bleu : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/en-images-un-drone-va-bientot-livrer-les-echantillons-a-analyser-aux-laboratoires-en-isere-1635076859
Ces drones vont donc bien voler au-dessus de la limite des 120m (avec l’aviation habitée), et laisse le champ libre aux UAV ?
Certes, mais pourquoi notre journal préféré est bleu? 😉
Bonjour, en espérant que ce qu’il transporte ne soit pas dangereux pour la santé.
@ hub4575 : J’ai du perdre un pari ! 😀
Oups,
j’ai fait une erreur en utilisant le terme « UAV ».
j’aurais dû dire « aéronefs non habités de catégorie A » (limités à voler à une hauteur maximale de 120m au-dessus du sol, et sans autorisation de vol).
@ Raf : Je n’ai pas vu le reportage, c’est là qu’il y est dit que les drones vont voler au-dessus des 120 mètres ?
@Raf : Quand ils volent il y à des Notams (du moins j’en avait vu passer pour des vols de drone qui pourraient correspondre à ce qui est présenté dans l’article, autour de la Dent de Cons au nord d’Albertville).
Après ils n’ont pas besoin d’aller haut, je ne me souviens plus du plafond de leurs notams mais c’était pas haut.
Si les vols deviennent réguliers ils vont peut-être créer une zone. En espérant que ça n’empiète pas sur le terrain de jeu des parapentes et autres.
Pour les drones de moins de 250g je suppose que s’il y à une zone réglementée ils doivent aussi s’y conformer ?
@Fred: non, ce n’est pas mentionné. Comme tu indiquais l’implication de tours de contrôle, j’avais interprété que c’était prévu que ces drônes évoluent au milieu de l’aviation habitée.
Comme le mentionne @JPH, je posais justement la question sur la limite de hauteur pour savoir si à terme, on pourrait s’attendre à ce que des couloirs aériens en-dessous des 120m soient réservés à ce genre de drônes, créant de nouvelles zones d’interdiction de vol (ou contraintes en hauteur).