Avec AnimaMundi et Lagoon, les drones de DJI comptabilisent les bouteilles en plastique qui polluent les zones côtières

L’association à but non lucratif suisse AnimaMundi a développé une technologie de comptage en temps réel des bouteilles en plastique à usage unique à partir d’images aériennes, via des algorithmes de reconnaissance des objets. Le but est de bâtir une base de données de la pollution par les déchets plastiques sur les côtes pour vérifier la portée des actions environnementales et les améliorer. Elle s’est pour cela associée au constructeur français Lagoon, du groupe Beneteau, spécialiste des catamarans. 

Enrichir la base de données, toute l’année

Le constructeur DJI fournit des drones à Lagoon pour recueillir des images, en profitant de l’implication de propriétaires de navires. Il y a « plus de 6000 de nos catamarans qui naviguent dans le monde », assure Thomas Gailly, directeur de la marque Lagoon. Matt Cooper, le fondateur de l’association AnimaMundi, explique avoir été désagréablement surpris par le volume de déchets plastiques pendant les deux ans qu’il a passés à bord d’un bateau, et voulu apporter sa contribution à la collecte d’informations. Il a d’abord ciblé les îles des Caraïbes, puis noué un partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) pour établir des relevés hebdomadaires de déchets plastiques côtiers insulaires à la Grenade, Sainte-Lucie, Antigua et Barbuda.

Crédit photo : Pollution dans un port maltais par Alain Bachellier (CC BY-NC-SA 4.0) et AnimaMundi

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