Luisa Rizzo : « Je ne marche pas, mais je vole »
Luisa Rizzo, 18 ans, a reçu un coup de fil de la présidence de la République italienne pour lui signifier l’invitation à recevoir une distinction honorifique, le « Alfiere della Republicca » (« porte-drapeau de la République). L’initiative met en avant l’engagement et les actions solidaires de jeunes italiens. Peut-être ne connaissez-vous pas Luisa Rizzo ? Elle est atteinte d’amyotrophie spinale, une maladie héréditaire qui provoque l’atrophie des muscles. Elle est donc soumise à un traitement difficile et astreinte à une vie en fauteuil roulant.
Ce qui force l’admiration ?
C’est une pilote de FPV racing ! En 2019, elle était entrée dans le Guinness des Records avec le passage de 56 airgates en 60 secondes sur un plateau de télévision. Depuis, elle a fait preuve de persévérance et d’entrainement pour atteindre un joli niveau en compétition nationale et internationale. Son nom de scène est LeoOnFire : elle n’est pas présente sur les courses pour faire de la figuration. Outre la compétition, elle a participé à des initiatives comme un vol avec un aigle.
Prises de vues
Elle n’est pas toujours avec les gaz à fond, mais participe à des shootings avec des drones équipés de caméras haut de gamme. Piloter un drone pour se sentir en liberté, c’est le principe moteur pour de nombreux pilotes FPV, c’est encore plus vrai pour Luisa. En interview, elle a décrit sa passion avec simplicité : « je ne marche pas, mais je vole ». C’est l’une des raisons pour lesquelles les initiations de pilotage en immersion pour les personnes présentant un handicap sont à encourager, autant que la crise sanitaire puisse le permettre. Airgonay avait montré la voie dès 2016…
bravo
Respect! ça fait du bien de voir ce genre de personne qui persévère malgré les aléas de la vie. Et cela remet en perspective nos insignifiants petits problèmes de tous les jours. Merci pour cet article, Fred !
vive les « scotchés »!!
on est pleins a pratiquer, Louisa le dit justement « je ne marche pas, mais je vole » perso c’est
la recherche des sensations visuelles quand je faisait du parapente.
Merci @Fred !
Un hymne à la joie pour relativiser beaucoup de choses. Et le modélisme comme thérapie 🙂
Jolies bises Luisa, prend soin de toi et bon vol !