Skypersonic Skycopter

Destiné à un usage industriel, le Skycopter de la société américaine Skypersonic se présente sous la forme d’une boule qui lui permet d’évoluer en touchant des obstacles sans chuter. Il mesure 35 cm de diamètre, pour un poids de 850 grammes, avec une autonomie estimée à 14 minutes environ. La motorisation est assurée par 4 moteurs brushless. Le contrôleur de vol prend en charge la stabilité du vol avec, explique Skypersonic, des composants résistants aux interférences électromagnétiques. 6 LED permettent à l’appareil d’évoluer dans le noir.

Mesurer

L’appareil est prévu pour être équipé de capteurs divers, comme un détecteur de fumée et de différents types de gaz, un dosimètre, un thermomètre… Il est capable d’effectuer des mesures de distances. Une caméra montée sur une nacelle orientable sur le tilt offre un retour vidéo en temps réel, avec une latence réduite, en 1920 x 1080 pixels à 60 images par seconde, et une portée (en vue directe) de 800 mètres. Le tout est à transporter dans une mallette qui comprend l’intégralité du dispositif, radiocommande y compris.

Géopositionnement

Le Skycopter est capable d’évoluer en intérieur en profitant d’un outil de géopositionnement appelé Skyloc, qui n’est pas dépendant du GPS. Il permet de mémoriser des points de passage pour relancer les missions à l’identique, autant de fois que nécessaire.

Pour qui ?

Skypersonic destiné le Skycopter aux industries à environnement critique, comme les sites nucléaires, les usines, les ouvrages d’art, la sécurité civile. L’appareil est prévu pour faciliter les évolutions là où l’homme ne peut pas intervenir, y compris dans des espaces réduits et en présence d’obstacles.

Simulation !

Pour s’entrainer au pilotage du Skycopter et être prêt à évoluer dans des environnements complexes, Skypersonic a noué un partenariat avec LuGus Studios, le développeur du simulateur de vol Liftoff. C’est une référence dans le monde du FPV racing ! Une page a été spécialement créée pour ce partenariat, ici.

Déjà vu ?

Le Skycopter ressemble beaucoup à l’Elios 2 de Flyability (voir ici), qui se distingue par une stabilité en vol très rassurante, et dont la conception remonte à 2015…

Deux vidéos promotionnelles

Un commentaire sur “Skypersonic Skycopter

  1. Déjà vu …, mais pas tout à fait … ?
    Me semble voir une différence majeure entre l’Helios 2 de Fiability, et ce Skycopter:
    La partie drone de l’Helios 2 est mobile sur 2 axes à l’intérieur d’une sphère « fil de fer » (en l’occurrence carbone) de protection.
    Cette sphère peut ainsi rouler tel un ballon sur une surface qu’elle qu’en soit l’orientation, changeante, dans l’espace, alors que le plan des hélices de la partie drone reste environ dans un plan horizontal, car il se déplace à l’intérieur de la « cage » grâce à des roulement ou des paliers à très faible friction.

    Le Skycopter, lui est beaucoup plus simple, car la partie drone est totalement fixe par rapport à la cage de protection, qui elle semble très souple et peut se déformer.
    Un peu comme les duct d’une miniwhoop, sauf qu’ici le duct est une sphère complète, et que l’écart entre les hélices et la cage est suffisamment important pour encaisser ces déformations sans toucher les hélices.
    Le Skycopter ne peut donc pas rouler comme un ballon contre une surface, mais seulement déraper ou glisser contre cette surface, comme on peut le faire avec un whoop sur le sol avec suffisamment peu de throttle pour ne pas décoller.
    Pour aller explorer en milieu industriel ou catastrophique, j’imagine que le Skycopter sera beaucoup moins délicat, car les points de rotations du drone dans la cage pour le Hélios ne peuvent que très mal supporter les poussières, ou pire des projections de liquide visqueux (pétrole, huiles, …) apte à entraver ces points de rotations.
    Il est aussi assurément beaucoup moins cher à produire et globalement beaucoup moins délicat, avec une cage en genre Nylon, très solide très souple et bon marché à remplacer.

    L’Helios ave sa cage en carbone, ses points de rotations très sophistiqués sera cher à produire et délicat et coûteux à maintenir.
    Par contre s’il faut se « ballader » en roulant sur une surface quelle que soit son orientation, changeante dans l’espace, il sera certainement beaucoup plus performant, et certainement bien plus facile à piloter.

    En tous les cas il est intéressant de voir comment un concept très sophistiqué et innovateur tel que l’Hélios, peut ensuite se décliner en un autre concept, beaucoup plus simple, et plus facile à construire, tout en proposant un domaine d’application relativement proche et très certainement potentiellement utile.

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