Levée de fonds de 5,5 millions d’euros pour Cerbair
Le côté obscur des drones est souvent associé aux survols illégaux et aux usages malveillants d’appareils rapportés par les médias. La réalité est plus complexe. Il y a les certitudes qui se désagrègent après enquête, il y a les témoignages sûrs et certains de sources dont on ne peut pas douter – mais qui finalement se trompent trop souvent. Il y les survols pour lesquels on ne sait pas s’ils sont réels ou fantasmés en l’absence de preuves. Et puis il y a les survols réels, bien sûr, notamment ceux pratiqués au-dessus des établissements pénitentiaires.
Pour procéder à une levée de doute ?
Il faut un équipement capable d’assurer une détection à distance – et on ne parle pas du signalement électronique à distance de la loi dite « drones » de 2016, puisqu’il est sans aucun intérêt lorsqu’il s’agit de vols malveillants. Voilà qui permet au business de la détection de drones une croissance rapide. C’est dans ce contexte que la société française Cerbair a procédé à une levée de fonds de 5,5 millions d’euros. Elle va permettre à la société de poursuivre le développement commercial de ses outils de détection basés sur l’analyse des radiofréquences, notamment d’industrialiser la solution portable Manpack, qui tient dans un sac à dos. Des solutions de brouillage – réservées aux forces de l’ordre – pourront tenter de neutraliser les appareils malveillants.
Crédits photos : Cerbair
Si le mec en moto porte dans son sac à dos une unité de brouillage, ce sera son cerveau qui sera brouillé plus vite que les hypothétiques drone qu’il veut perturber ??
C’est plus son dos en cas de chute qui risque d’être malmené : des barres en métal dans un sac à dos en moto, n’importe quoi… La crédibilité du redresseur de tords en prend un coup.