Le-Idea Idea9, le test

Cet appareil affiche un look inhabituel qui ne permet pas, au premier coup d’œil, de comprendre de quoi il s’agit. Plié pour le transport, il ressemble à un tube évidé de dimensions 23,5 x 8,5 cm. Une fois déplié, il devient un multirotor de 38,5 cm d’envergure. Un bel engin, donc, avec des hélices de 15,5 cm de diamètre. Elles se présentent à l’envers, par rapport à la grande majorité des multirotors. Les moteurs sont des modèles brushed, cachés et reliés aux hélices par des engrenages. Que vaut l’appareil en vol ? Réponse dans cette chronique. Notez que l’Idea9 de Le-Idea nous a été donné par la boutique Gearbest. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Après avoir déplié les bras moteurs, il faut les sécuriser. Un petit ergot, à la base de chaque bras, permet de le faire. Cela dit, vous pouvez tout de même voler sans avoir sécurisé les bras. Les prolongations des bras font office de protections d’hélices et de trains d’atterrissage. Au centre de l’Idea9, on trouve un plot qui renferme toute l’électronique, ainsi que la batterie. Le contrôleur de vol est propriétaire, et non visible. La batterie est une Lipo 2S 7,4V de 1200 mAh placée dans un boitier avec un connecteur d’alimentation propriétaire et une prise d’équilibrage. Le-Idea fournit un chargeur USB vers prise d’équilibrage pour la recharger.

Suite du tour

Le module caméra est fixé sous l’appareil avec 3 vis. Il comprend la caméra elle-même, montée sur une charnière qui permet son orientation de 0° (à l’horizontale) à -90° (à la verticale). L’orientation est manuelle : il faut la gérer avant de décoller. Le module inclut aussi un émetteur vidéo en wifi, qui est trahi par la présence de 2 antennes dipôles. Il est complété par une trappe pour une carte mémoire de type microSD (non fournie). Sur le dessus de l’appareil se trouve le bouton on/off accompagné d’une mention « for knight glory ». « Pour la gloire du chevalier », en français. Peut-être s’agit-il d’un extrait de poésie chinoise ?

La radiocommande

L’inspiration est celle d’une radiocommande du Spark de DJI, en plus cheap, tout plastique. Deux poussoirs en bas permettent de placer un smartphone. En façade, on trouve les 2 joysticks, le bouton on/off, une touche le décollage et l’atterrissage, une touche pour le retour automatique au point de départ. En haut, une touche pour gérer la nervosité de l’appareil et une autre pour le mode Headless. Les deux antennes se déplient. Ce n’est pas la peine de le faire : elles sont factices puisqu’il n’y a rien à l’intérieur. A savoir : avec une pression sur le joystick de droite, on prend des photos. Sur le joystick de gauche, on déclenche des vidéos. Il faut 4 piles AA pour alimenter la radiocommande.

Premier décollage

Il faut tout d’abord télécharger le logiciel dédié à l’Idea9, disponible pour iOS et Android. La radiocommande allumée, l’appareil allumé, il suffit d’un va-et-vient du joystick de gauche (les gaz) pour établir la liaison entre les deux. Vous pouvez d’ores et déjà décoller. Mais il est recommandé de vous connecter au point d’accès wifi de l’appareil avec votre smartphone pour profiter de l’application et du retour vidéo en temps réel. Ensuite ? Appuyez sur la touche décollage de la radiocommande.

Oui mais…

Les hélices étant positionnées vers le bas, il faut vérifier qu’elles ne touchent rien, y compris de l’herbe, sans quoi le décollage serait compromis. C’est un détail un peu crispant de l’Idea9 : il doit décoller d’une surface dégagée. L’appareil monte jusqu’à environ 1m50 puis se stabilise. C’est un vrai vol stationnaire, réalisé avec l’aide d’un GPS et d’un baromètre altimétrique. En dehors de l’IMU (les capteurs de base que sont le gyroscope et la boussole électronique), l’appareil ne comporte aucun autre capteur. Son vol stationnaire assez réussi, en extérieur, est donc à souligner. En intérieur, en revanche, c’est au pilote d’assurer. Mais le Idea9, avec sa grande envergure, n’est pas prévu pour les vols indoor.

Sensations en vol

L’appareil réagit assez bien aux commandes, parfois avec un tout petit peu de latence. Mais il se comporte correctement, avec des évolutions plutôt amples en raison de sa taille, de l’inertie dans les changements de direction qu’il est donc préférable d’anticiper. Il peine un peu lorsqu’il est confronté à du vent : il est balloté et devient difficile à contrôler en raison d’embardées imprévisibles. A noter que la radiocommande ne propose que du mode 2 (gaz à gauche). Tant pis pour les mode 1, 3 ou 4…

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