GoFly Falcon CP90, le test

Comme un grand ?

Malgré son air de Tiny Whoop, vous pouvez prétendre à réaliser des figures de freestyle avancées. Il est pour cela suffisamment puissant, suffisamment précis aussi, avec un comportement très sain. Les Super Rates élevés permettent un contrôle doux ou hyper nerveux, au choix du pilote. Quid de la solidité ? Parce qu’il permet de pousser un peu les gaz, je l’ai soumis malgré moi à de jolis crashs qui auraient signé la mort d’un bon nombre de ses concurrents. Mais l’appareil n’a pas bronché : les protection d’hélices ont joué leur rôle, sans rompre, la structure a tenu bon, la caméra n’a pas souffert même avec des chocs frontaux. Pas mal ! Seules les hélices cassent vite : les protections plient sur un gros choc jusqu’à toucher les hélices dont les pales sautent. Le vol dans un feuillage dense est non seulement possible, mais terriblement excitant : on se prend à forcer des passages serrés sans craindre des dégâts sur l’appareil. Pour les vols de précision, mieux vaut se limiter à une batterie 3S et laisser les 4S pour les évolutions rapides.

Sans défaut ?

Non, évidemment, ce serait trop beau… L’OSD actif est bien pratique, mais il est dommage que les réglages de l’émetteur vidéo ne soient pas accessibles par cet outil. D’autant que le bouton qui permet de choisir la plage de fréquences et la fréquence est particulièrement difficile d’accès. Il se trouve sur le flanc droit, mais uniquement accessible par la partie évidée de la plaque carbone verticale, avec l’aide indispensable d’une pointe fine. Les diodes témoins sont quant à elles hors de vue. Dommage aussi que cet émetteur ne puisse pas fonctionner avec une puissance de 100 ou 200 mW (en plus des 25 mW, pour des vols à l’étranger bien sûr). Nous l’avons vu, retirer le pod central n’est pas facile. Notez que l’angle d’inclinaison de la caméra n’est pas modifiable. Enfin, la qualité de la liaison vidéo est médiocre : des parasites apparaissent à courte distance, souvent, et on peine à aller plus loin que 100 mètres en environnement dégagé. L’autonomie dépasse à peine les 3 minutes 10 secondes. Ce n’est pas beaucoup.

Faut-il l’acheter ?

Le Falcon CP90 est passé tout près du coup de cœur pour son comportement en vol. Dommage que l’émetteur vidéo soit si pénible à configurer, et que la portée ne soit pas formidable, il gâche une partie du plaisir, surtout quand il s’agit de voler à plusieurs simultanément. Pour le reste, oui ! L’appareil est facile à prendre en mains par un débutant, avec une batterie 2S. Il accompagne les progrès en pilotage avec une batterie 3S, puis permet de pousser les watts avec une Lipo 4S ! Son autonomie est un peu juste, mais cela importe peu face à sa puissance, il suffit de multiplier les batteries. La solidité de la frame et des protections d’hélices face aux crashs est convaincante, d’autant que des pièces de rechange sont disponibles ! Le prix ? Le Falcon CP90 est proposé à 120 € par Banggood (avec le port mais hors taxes). C’est plutôt correct, mais il ne faut pas oublier qu’il manque le récepteur radio et une batterie.

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2 commentaires sur “GoFly Falcon CP90, le test

  1. Si j’ai bien compris : comme pour le LIZARD 95 : presque parfait à condition de changer l’ensemble vidéo. L’opération est-elle facile ?

  2. Il est tentant, j’adore les whoop mais j’aime le freestyle et donc la puissance d’un 3 ou 5 pouces…

    Dommage qu’il faille changer le VTX donc même interrogation que JacquesB :S

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